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Clotilde Reiss a assisté à son procès à Téhéran

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  • Clotilde Reiss a assisté à son procès à Téhéran

    Clotilde Reiss reste dans l'attente. La jeune Française a comparu mardi devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran et a pu ensuite regagner l'ambassade de France, où elle est tenue de résider depuis la mi-août. C'est le ministère français des Affaires étrangères qui a annoncé l'information, les autorités iraniennes n'ayant toujours pas fait de commentaires sur cette nouvelle audience.

    Le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi, cité par l'agence Mehr, a affirmé mardi qu'il faudrait «attendre la décision du juge pour savoir si c'est la dernière audience» ou non. «Nous souhaitons que son innocence soit reconnue et qu'elle puisse regagner la France», a insisté le Quai d'Orsay.

    Clotilde Reiss, lectrice de français à l'université d'Ispahan, dans le centre de l'Iran, avait été arrêtée le 1er juillet pour avoir participé à la contestation de la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin. Elle a été libérée sous caution le 16 août, à condition de rester à l'ambassade de France à Téhéran, dans l'attente de son jugement.

    Devant le tribunal où elle avait comparu début août, elle avait «reconnu» avoir participé «pour des motifs personnels» aux manifestations et avoir rédigé un rapport pour un institut dépendant du service culturel de l'ambassade de France, selon des médias officiels iraniens. Elle avait demandé «pardon» en espérant être «graciée». Les autorités françaises ont toujours affirmé que Clotilde Reiss était innocente et qu'aucune charge ne pouvait être retenue contre elle.

    Début novembre, Le Figaro avait rapporté que l'ambassade de France, dans un courrier à la diplomatie iranienne, avait indiqué que Clotilde Reiss se rendrait aux convocations du tribunal chaque fois que nécessaire, mais qu'il fallait d'abord une assurance écrite que sa libération sous caution ne serait pas mise en cause. Il s'agit «d'une claire violation des engagements officiels et écrits du gouvernement français selon lesquels elle est à la disposition de la justice» iranienne, avait répondu le ministère iranien des Affaires étrangères. Clotilde Reis «ne sera pas graciée sous la pression politique et personne n'a le droit de décider pour le juge», avait-il ajouté.

    Par le figaro
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