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Bientôt un vaccin pour en finir avec la cigarette ?

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  • Bientôt un vaccin pour en finir avec la cigarette ?

    S'il suffisait d'une piqûre pour ne plus ressentir l'envie de fumer... Un rêve pour tous les fumeurs qui essaient d'en finir avec la cigarette. Et un eldorado possible pour tous les laboratoires pharmaceutiques. Voilà des années qu'ils ont entamé de fiévreuses recherches. Trois équipes se sont lancées jusqu'à présent dans des voies similaires : les chercheurs de Nabi (collaborateurs du groupe britannique GlaxoSmithKline, ou GSK), ceux de Cytos (lié au groupe pharmaceutique Novartis) et ceux de Xenova. S'il faut en croire Le Figaro, le groupe qui tient la corde dans cette course à la substance miracle est GSK. Il a d'ores et déjà annoncé un accord de licence mondiale exclusive pour son candidat, le NicVAX, qui en est aujourd'hui à l'ultime phase des essais sur des fumeurs.

    Mais comment peut-on être "vacciné" contre la dépendance à la nicotine ? Les chercheurs des trois équipes concurrentes se sont intéressés à la manière dont la substance agit sur le système nerveux central en stimulant les cellules qui produisent la sensation de plaisir... et à son trajet depuis les poumons jusqu'au cerveau. Du fait de sa taille très réduite, la molécule de nicotine traverse les "barrières" de l'organisme sans provoquer de réponse immunitaire.

    Une voie prometteuse... et des problèmes récurrents

    L'idée était donc de stimuler ces "barrières" de façon à ce qu'elles s'opposent de manière plus efficace au passage de la nicotine dans le cerveau. Pour cela, les scientifiques se sont efforcés dans leurs "vaccins" encore à l'essai de coupler la nicotine à des micro-organismes reconnus par les défenses immunitaires du corps humain. En l'occurrence, détaille Le Figaro, à une protéine virale ou une toxine du choléra génétiquement modifiée. Le mélange nicotine-toxine une fois injecté dans l'organisme, celui-ci réagit en produisant des anticorps qui se "collent" à la nicotine, laquelle ne peut dès lors plus passer dans le cerveau.

    Les tests pratiqués jusqu'à présent par les trois équipes ont démontré, de diverses manières, que cette voie était prometteuse. Mais c'est l'équipe de Nabi qui est allée le plus vite en entamant l'ultime phase des tests. Selon Le Figaro, en cas de résultats positifs, le NicVAX pourrait être bientôt autorisé aux Etats-Unis par l'autorité compétente en la matière, la Food and Drug Administration. Il présente toutefois encore des problèmes : 7 des "patients" sur 10 réagissent très fortement au vaccin et développent d'importants symptômes grippaux. En prime, l'efficacité du traitement peut s'affaiblir au fil du temps, ce qui obligerait à renouveler les injections.
    Chaque pétales de cette rose correspond à tout l'amour qui nous unit depuis le premier jour . Donc il ne pourra à jamais se fâner.
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