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Les Egyptiens pris à leur propre piège

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  • Les Egyptiens pris à leur propre piège

    Le choix de Khartoum, objet de calculs de Samir Zaher
    Les Égyptiens pris à leur propre piège



    Manipulateurs et fins calculateurs, les Egyptiens ont usé de leurs «science» occulte pour piéger les Algériens lors du match d’appui. Les responsables du football à leur tête le sieur Samir Zaher, et sans doute encouragé par d’autres responsables des institutions de ce pays, n’ont pas lésiné sur les moyens et autres tricheries qui ne les honorent pas, pour arracher une place qualificative pour Johannesburg. Passons sur les agressions des joueurs et supporteurs de l’équipe nationale au Caire, entourées encore de zones d’ombres dont il faudra parler après le match d’aujourd’hui à Khartoum, désigné par tirage au sort pour le déroulement de la rencontre. Pourquoi la capitale du Soudan a-t-elle été le choix préféré des Pharaons ? Il faut savoir que la ville soudanaise abrite une nombreuse colonie égyptienne, un renfort de choix pour les Pharaons qui espèrent ainsi forcer la décision avec l’apport du public qui a été le principal artisan de la victoire sur l’Algérie au Cairo-Stadium. L’aspect géographique n’a pas été négligé aussi dans les calculs des dirigeants de la Fédération égyptienne de football. Ainsi, les nombreux supporteurs des Pharaons ont eu toute latitude de rejoindre Khartoum dans un temps très court, en voitures, en bus et bien sûr en avion, le match barrage ayant lieu quatre jours seulement après celui du Caire.



    Des facilités de déplacement, les fans des Pharaons en ont eu de nombreuses. Billets d’avion gratuits, gîtes et couverts à Khartoum pris en charge par des sponsors ou le gouvernement... Pour ainsi dire, toutes les conditions possibles et imaginables ont été réunies pour qu’un grand nombre d’Égyptiens puisse être présent à Khartoum. Un effet de masse pour motiver leurs joueurs à se transcender le jour «J». D’autres paramètres sont savamment pris en compte par les stratèges égyptiens de l’ombre. Il y a le problème de visa pour les Algériens désireux de se rendre au Soudan. Une procédure normale n’aboutit qu’au bout de dix longs jours à l’ambassade du Soudan à Alger.



    L’autre embûche qui risquait d’entraver le déplacement des fans des Fennecs dans ce pays est le certificat de vaccination, en cas où le vaccin serait déjà disponible dans les officines pharmaceutiques algériennes contre certaines maladies, outre le prix du billet Alger-Khartoum qui est hors de portée du simple citoyen algérien, s’il est en possession du passeport valide.

    C’est dire que les Égyptiens n’ont rien laissé au hasard dans leur stratégie du choix de Khartoum. Seulement, ces savants calculs ont été déjoués par la réaction de la rue algérienne, indignée du traitement réservé à leurs hôtes, avant, durant et après le match et par la diplomatie algérienne qui a réagi à la mesure du défi. Une diplomatie entreprenante, très active et efficace a rendu possible, dans un délai très court, l’organisation de déplacement des supporteurs algériens.

    Des contacts non stop avec le gouvernement soudanais ont réglé tous les problèmes : visas, certificat de vaccination, accueil et hébergement des milliers de fans des Fennecs au Soudan. Jamais de mémoire d’Algériens, un match de football n’a soulevé autant de passion et de ferveur, dépassant de loin son cadre sportif. Ils étaient des milliers de supporteurs à avoir exprimé l’intention de rejoindre le stade d’El Merrikh pour y encourager les hommes de Rabah Saâdane dans ce match capital.



    La suite, on la connaît à travers la décision du président de la République qui a ordonné à la compagnie nationale Air Algérie de revoir à la baisse le billet d’avion Alger-Khartoum et offert le visa et le ticket d’accès au stade. Il n’en fallait pas plus pour que 10.000 supporteurs prennent place dans les tribunes du stade d’El Merrikh. Tel est pris qui croyait prendre.


    Midi Libre

  • #2
    Ils ont commis une grosse bourde en choisissant le Soudan, ils ne s’attendaient pas à la grande déferlante des Algériens dans ces contrées lointaines.
    Il faut dire que Boutef n’avait pas le droit à l’erreur après les événements du Caire. Il a mis le paquet , 43 rotations + billets Gratuits…
    Dernière modification par sako, 19 novembre 2009, 12h44.

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    • #3
      Choix

      Ils n'ont commis aucune bourde les égyptiens sur ce point, ils ont fait le seul choix qui s'offrait a eux puisque seuls deux pays frontaliers peuvent être envisagés : la Libye et le Soudan.

      Le premier choix étant manifestement en faveur des algériens sur tous les plans, il ne leur restait que le Soudan, et il pouvait s'agir d'une bonne option vu ce qui a été décrit dans l'article, ce qui est fort logique et surtout légitime.

      Ce qu'ils n'ont pas prévu, c'est la rage des algériens, leur témérité ainsi que la réaction maligne du gouvernement algérien. Ils se sont retrouvés pris au piège au sens propre et figuré, mais il faut dire que ca ne pouvait être prédit en réalité.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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