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Selon une équipe japonaise, les extraits de café, la caféine et l'acide caféique ont des effets positifs dans la lutte contre le virus herpès HSV-1 et celui de la poliomyélite. Ces travaux, qui viennent d'être publiés dans la revue Current Medicinal Chemistry , ont été réalisés en laboratoire, in vitro. Et il reste évidemment à voir dans quelle mesure ces propriétés pourraient s'exercer chez l'homme, lors d'une infection par l'un de ces virus.
Selon cette étude, la multiplication du virus herpétique HSV-1 est réduite, de manière importante et dépendante de la dose, par des extraits de café d'origines géographiques très variées. Cet effet est retrouvé avec des cafés instantanés à des concentrations bien moindres que celles retrouvées dans une tasse de café en poudre. Même le café décaféiné a une activité antivirale similaire à celle du café normal. Environ 70 à 80 % des particules virales infectieuses ont pu être inactivées avec une dose correspondant au cinquième de la concentration normale de poudre de café dans une tasse. L'inactivation est rapide et se produit pratiquement instantanément après le mélange des particules virales avec l'extrait de café. De plus, la présence de cette activité antivirale dans les différentes préparations de café testées suggère que celle-ci n'est pas affectée par le mode de préparation du café. D'autres études réalisées sur le virus de la poliomyélite ont également montré que les extraits de café inhibaient sa multiplication.
Cette activité similaire du café contre la réplication des poliovirus et du HSV-1 montre que la propriété antivirale du café ne dépend pas de la manière dont le virus se réplique, précisent les auteurs. L'acide caféique a une activité inhibitrice 10 fois plus élevée que la caféine contre la multiplication du virus HSV-1. Les virus de la poliomyélite - et celui de la grippe - sont moins sensibles à la caféine. Les chercheurs estiment finalement que d'autres constituants du café non encore identifiés doivent avoir une activité antivirale élevée.
lepoint
Selon cette étude, la multiplication du virus herpétique HSV-1 est réduite, de manière importante et dépendante de la dose, par des extraits de café d'origines géographiques très variées. Cet effet est retrouvé avec des cafés instantanés à des concentrations bien moindres que celles retrouvées dans une tasse de café en poudre. Même le café décaféiné a une activité antivirale similaire à celle du café normal. Environ 70 à 80 % des particules virales infectieuses ont pu être inactivées avec une dose correspondant au cinquième de la concentration normale de poudre de café dans une tasse. L'inactivation est rapide et se produit pratiquement instantanément après le mélange des particules virales avec l'extrait de café. De plus, la présence de cette activité antivirale dans les différentes préparations de café testées suggère que celle-ci n'est pas affectée par le mode de préparation du café. D'autres études réalisées sur le virus de la poliomyélite ont également montré que les extraits de café inhibaient sa multiplication.
Cette activité similaire du café contre la réplication des poliovirus et du HSV-1 montre que la propriété antivirale du café ne dépend pas de la manière dont le virus se réplique, précisent les auteurs. L'acide caféique a une activité inhibitrice 10 fois plus élevée que la caféine contre la multiplication du virus HSV-1. Les virus de la poliomyélite - et celui de la grippe - sont moins sensibles à la caféine. Les chercheurs estiment finalement que d'autres constituants du café non encore identifiés doivent avoir une activité antivirale élevée.
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