ejoignant les conclusions établies par Thierry Meyssan et celles d’enquêteurs argentins, Adrian Salbuchi, économiste et expert de la mondialisation, retrace les événements qui ébranlèrent Buenos Aires en 1992 et 1994 : il en cerne les fausses accusations flagrantes et les met en parallèle avec les grandes lignes du dispositif mis en œuvre dans d’autres « attaques terroristes ». La peinture qu’en dresse Salbuchi, loin d’être hasardeuse, démontre la cohérence commune à tous ces événements.
Adrian Salbuchi répond aux questions du Dr James H. Fetzer, fondateur de « Scholars for 9/11 Truth » et animateur de l’émission « The Real Deal » ; Fetzer est intervenu à la Bibliothèque Nationale d’Argentine lors des commémorations des attentats du 11 septembre, auxquelles il participait à Buenos Aires pour la seconde fois.
James Fetzer : Aujourd’hui, mon invité est Adrian Salbuchi, présentateur du talk-show radiophonique « Bienvenidos a la Jungla » (“Bienvenue dans la jungle”) ; il est également le fondateur du Mouvement pour la Seconde République argentine (Movimiento por la Segunda República Argentina). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de géopolitique dont El Cerebro del Mundo : la Cara Oculta de la Globalización (Le Cerveau mondial : la face cachée de la mondialisation) et Bienvenidos a la Jungla : Dominio y Supervivencia en el Nuevo Orden Mundial (Bienvenue dans la jungle : domination et survie dans le nouvel ordre mondial).
Aujourd’hui, nous abordons le thème des supposés attentats terroristes perpétrés à Buenos Aires en 1992 et 1994.
Adrian, bienvenue sur l’antenne du « Real Deal » !
Adrian Salbuchi : Merci, Jim. Bonsoir à tous et merci de m’accueillir dans votre émission.
James Fetzer : Tout d’abord, pourriez-vous rappeler brièvement à nos auditeurs comment se sont déroulés les deux attentats meurtriers qui se produisirent dans le centre-ville de Buenos Aires, et qui visèrent, en 1992, l’ambassade d’Israël et, en 1994, un bâtiment du Jewish Community Center (association internationale représentant la communauté juive).
Adrian Salbuchi : L’Argentine fut alors victime des pires attentats à la bombe jamais commis sur son territoire. Ils visaient deux bâtiments du centre-ville de Buenos Aires. Le premier, en mars 1992, détruisit complètement l’ambassade d’Israël et tua 29 personnes. Lors du second attentat, en juillet 1994, c’est le siège de l’Association mutuelle israélite argentine (AMIA) qui fut détruit, faisant 86 victimes.
Ces deux attentats stupéfièrent notre pays, étant donné qu’aucun événement de cet ordre ne s’était produit depuis les actions menées par les mouvements internationaux de guérilla des années 1970. Notre peuple est un vrai melting-pot réunissant des myriades d’immigrants et de groupes ethniques divers vivant côte-à-côte, dont l’harmonie n’est quasiment jamais troublée par des conflits raciaux ou religieux.
Ces attentats se produisirent sous l’administration de l’ancien président Carlos Menem, étroitement aligné sur la politique extérieure des États-Unis (dirigés alors par George Bush père) et, par extension, sur la politique d’Israël et des organisations sionistes internationales.
Le premier élément notable concernant ces deux événements est que le gouvernement et les médias accusèrent immédiatement et explicitement de prétendus « groupes terroristes de mouvance islamo-fondamentaliste », qui auraient utilisé des voitures piégées contre ces bâtiments. Pourtant, au fil des années, l’implication de « groupes terroristes islamistes » s’est avérée douteuse et ambigüe. Aucune épave de ces prétendues voitures piégées ne fut jamais retrouvée. Aujourd’hui, ces deux affaires sont l’illustration d’une ingérence systématique des groupes de pression dans notre gouvernement, les tribunaux, et, au travers des médias, dans l’opinion publique.
Cette interventionnisme, poussé parfois à l’extrême, émane à la fois d’organisations sionistes argentines et étrangères, de groupes de médias nationaux et internationaux, d’ONG et de « personnes éminentes » influentes, et last but not least, des ambassades de puissances étrangères, principalement celles des États-Unis et d’Israël.
James Fetzer : L’explosion de l’ambassade et du siège de l’AMIA sont-elles similaires ? Sinon, quelles en sont les différences ?
Adrian Salbuchi : Au fil du temps, le premier attentat impliquant l’ambassade d’Israël a fait l’objet d’un black-out progressif pour des « raisons compréhensibles », tout au moins du point de vue sioniste. D’abord, et cela se comprend, puisque la cible en était l’ambassade d’une puissance étrangère, Israël a beaucoup pesé dans les actions menées et dans la divulgation des informations relatives à cet attentat.
Néanmoins, la théorie de la voiture piégée s’atomisa lorsque le procureur et le tribunal chargé de l’instruction de cette affaire demandèrent l’expertise technique de l’Académie nationale d’ingénierie argentine afin de déterminer les causes de l’effondrement de l’ambassade d’Israël. La conclusion des experts fut que l’explosion s’était produite à l’intérieur même du bâtiment et n’était en aucun cas le résultat d’un attentat à la voiture piégée. Pire encore pour les groupes de pression sionistes, un passant, éloigné de plusieurs pâtés de maisons du lieu de l’attentat, avait filmé le nuage en forme de champignon qui s’était formé après l’explosion, caractéristique d’une explosion se produisant à l’intérieur d’un bâtiment.
L’ambassade se situait dans un quartier très peuplé de Buenos Aires, et, bien que l’onde de choc fit voler en éclats les vitres et le plâtre de presque tous les bâtiments situés de l’autre côté de la rue (dont les vitraux d’une église qui s’écrasèrent sur un prêtre, entraînant sa mort), le seul bâtiment affecté dans sa structure fut celui de l’ambassade elle-même. L’alternative était claire : soit il s’agissait de l’explosion d’une voiture piégée dont l’onde de choc se serait dissipée de manière sélective et donc irréaliste, soit l’explosion s’était produite dans le bâtiment et ainsi, aucune voiture piégée n’entrait en jeu.
Beaucoup d’autres détails vont dans le sens de cette seconde hypothèse. Il est très probable que cela soit la raison pour laquelle le traitement de l’attentat contre l’ambassade ait peu à peu disparu des médias, surtout après que des rumeurs persistantes aient évoqué l’idée qu’en fait, ce qui avait provoqué l’explosion était un véritable arsenal entreposé par les Israéliens dans les sous-sols du bâtiment. Le jour de l’explosion, un groupe constitué de membres du Parti Travailliste israélien s’était réuni pour débattre des questions relatives au processus de paix initié par la Conférence de Madrid ; « par chance » ils quittèrent les locaux peu de temps avant l’explosion. Ce fut également le cas de l’ambassadeur lui-même, qui, avec la même chance, quitta les lieux avant la déflagration.
Les choses se passèrent différemment pour le second attentat, plus meurtrier celui-ci. Jusqu’à aujourd’hui, il bénéficia d’une couverture médiatique beaucoup plus large à la fois en Argentine et dans le reste du monde. Contrairement au cas de l’ambassade, l’immeuble abritait une organisation argentine privée, l’AMIA, ainsi qu’une organisation politique lui étant affiliée : la DAIA (Delegación de Asociaciones Israelitas Argentinas / Délégation des associations israélites en Argentine). Toutes les victimes étaient de nationalité argentine et ainsi, l’affaire restait sous la juridiction exclusive de l’Argentine. Pourtant, le jour même de l’attentat, le président Carlos Menem demandait officiellement l’assistance des États-Unis, par l’entremise du FBI et de la CIA, et celle du Mossad, l’agence qui regroupent les services secrets et les forces armées israéliens.
Sur les lieux de l’attentat, dans le chaos qui s’ensuivit, de fortes tensions se développèrent avec la police locale, lorsque des officiers du Mossad plantèrent un drapeau israélien au milieu des décombres. Presqu’immédiatement, ces mêmes Israéliens, « par chance », découvrirent un morceau de la supposée voiture piégée (une camionnette Renault Trafic), qui portait, « par chance », le numéro de série du constructeur. Cela rappelle d’autres découvertes, fortement improbables, mais néanmoins « avérées », comme celle faite par le FBI avec le passeport intact du supposé kamikaze Mohammed Atta retrouvé dans les décombres du World Trade Center peu après les attentats du 11 septembre.
Depuis le départ, l’attentat contre l’AMIA est ternie par la corruption, les fraudes, les mensonges, les incohérences, et même par des contradictions manifestes et des crimes en haut lieu. L’affaire est passée devant sept juridictions fédérales. Un département spécial a même été créé au sein de l’administration judiciaire pour stocker les centaines de milliers de pages, au bas mot, de dépositions, de pièces à conviction, de rapports, d’enquêtes, d’études, d’accusations et de réfutations, accumulées pendant la quinzaine d’années écoulée depuis les faits.
Il y a quelques années, l’affaire fut instruite dans un tribunal d’État présidé par un juge fédéral du nom de Juan Galeano, un homme si faible, si ce n’est carrément stupide, qu’il s’est laissé graisser la patte et a cédé aux pressions des organisations sionistes argentines, les mêmes AMIA et DAIA, jusqu’à autoriser le versement d’un dessous de table de 400 000 dollars à un revendeur de voitures douteux du nom de Carlos Telleldín. Cet homme est celui qui aurait vendu aux supposés hommes de main du Hezbollah le véhicule ayant prétendument servi à l’attentat. Le pot-de-vin était sa rétribution pour l’accusation qu’il avait portée contre trois officiers de la police de Buenos Aires. Ses déclarations établissaient la connexion qui menèrent par la suite à la piste de la Syrie, puis du Hezbollah et enfin de l’Iran.
Les fonds de ce dessous de table provenaient du président de la DAIA de l’époque, Rubén Beraja, par l’intermédiaire de sa banque, aujourd’hui liquidée, Banco Mayo. Baraja passa d’ailleurs plusieurs années en prison à la suite de la faillite frauduleuse de cette banque. Mais, pour bien comprendre comment fonctionnent ces réseaux d’influence mondiaux, il me faut vous préciser qu’avant tout cela, en 1996, quand Paul Volcker mit en place la bien nommée « Commission des personnes éminentes » pour « enquêter » sur les comptes dormants détenus par des Juifs dans des grandes banques suisses (des comptes qui ont fait transiter plus de 1,25 milliards de dollars), lui, Volker, a choisi de nommer parmi ces « personnes éminentes » vouées à siéger à la Commission ce même personnage véreux, Rubén Beraja.
La corruption et les magouilles ont pris une telle ampleur que le gouvernement Kirchner décidé à tout arrêter et à tout « reprendre à zéro » ; plus tard, nous avons découvert que cela signifiait : laisser la CIA et le Mossad établir de fausses accusations contre l’Iran. Nous en sommes au même point aujourd’hui.
Adrian Salbuchi répond aux questions du Dr James H. Fetzer, fondateur de « Scholars for 9/11 Truth » et animateur de l’émission « The Real Deal » ; Fetzer est intervenu à la Bibliothèque Nationale d’Argentine lors des commémorations des attentats du 11 septembre, auxquelles il participait à Buenos Aires pour la seconde fois.
James Fetzer : Aujourd’hui, mon invité est Adrian Salbuchi, présentateur du talk-show radiophonique « Bienvenidos a la Jungla » (“Bienvenue dans la jungle”) ; il est également le fondateur du Mouvement pour la Seconde République argentine (Movimiento por la Segunda República Argentina). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de géopolitique dont El Cerebro del Mundo : la Cara Oculta de la Globalización (Le Cerveau mondial : la face cachée de la mondialisation) et Bienvenidos a la Jungla : Dominio y Supervivencia en el Nuevo Orden Mundial (Bienvenue dans la jungle : domination et survie dans le nouvel ordre mondial).
Aujourd’hui, nous abordons le thème des supposés attentats terroristes perpétrés à Buenos Aires en 1992 et 1994.
Adrian, bienvenue sur l’antenne du « Real Deal » !
Adrian Salbuchi : Merci, Jim. Bonsoir à tous et merci de m’accueillir dans votre émission.
James Fetzer : Tout d’abord, pourriez-vous rappeler brièvement à nos auditeurs comment se sont déroulés les deux attentats meurtriers qui se produisirent dans le centre-ville de Buenos Aires, et qui visèrent, en 1992, l’ambassade d’Israël et, en 1994, un bâtiment du Jewish Community Center (association internationale représentant la communauté juive).
Adrian Salbuchi : L’Argentine fut alors victime des pires attentats à la bombe jamais commis sur son territoire. Ils visaient deux bâtiments du centre-ville de Buenos Aires. Le premier, en mars 1992, détruisit complètement l’ambassade d’Israël et tua 29 personnes. Lors du second attentat, en juillet 1994, c’est le siège de l’Association mutuelle israélite argentine (AMIA) qui fut détruit, faisant 86 victimes.
Ces deux attentats stupéfièrent notre pays, étant donné qu’aucun événement de cet ordre ne s’était produit depuis les actions menées par les mouvements internationaux de guérilla des années 1970. Notre peuple est un vrai melting-pot réunissant des myriades d’immigrants et de groupes ethniques divers vivant côte-à-côte, dont l’harmonie n’est quasiment jamais troublée par des conflits raciaux ou religieux.
Ces attentats se produisirent sous l’administration de l’ancien président Carlos Menem, étroitement aligné sur la politique extérieure des États-Unis (dirigés alors par George Bush père) et, par extension, sur la politique d’Israël et des organisations sionistes internationales.
Le premier élément notable concernant ces deux événements est que le gouvernement et les médias accusèrent immédiatement et explicitement de prétendus « groupes terroristes de mouvance islamo-fondamentaliste », qui auraient utilisé des voitures piégées contre ces bâtiments. Pourtant, au fil des années, l’implication de « groupes terroristes islamistes » s’est avérée douteuse et ambigüe. Aucune épave de ces prétendues voitures piégées ne fut jamais retrouvée. Aujourd’hui, ces deux affaires sont l’illustration d’une ingérence systématique des groupes de pression dans notre gouvernement, les tribunaux, et, au travers des médias, dans l’opinion publique.
Cette interventionnisme, poussé parfois à l’extrême, émane à la fois d’organisations sionistes argentines et étrangères, de groupes de médias nationaux et internationaux, d’ONG et de « personnes éminentes » influentes, et last but not least, des ambassades de puissances étrangères, principalement celles des États-Unis et d’Israël.
James Fetzer : L’explosion de l’ambassade et du siège de l’AMIA sont-elles similaires ? Sinon, quelles en sont les différences ?
Adrian Salbuchi : Au fil du temps, le premier attentat impliquant l’ambassade d’Israël a fait l’objet d’un black-out progressif pour des « raisons compréhensibles », tout au moins du point de vue sioniste. D’abord, et cela se comprend, puisque la cible en était l’ambassade d’une puissance étrangère, Israël a beaucoup pesé dans les actions menées et dans la divulgation des informations relatives à cet attentat.
Néanmoins, la théorie de la voiture piégée s’atomisa lorsque le procureur et le tribunal chargé de l’instruction de cette affaire demandèrent l’expertise technique de l’Académie nationale d’ingénierie argentine afin de déterminer les causes de l’effondrement de l’ambassade d’Israël. La conclusion des experts fut que l’explosion s’était produite à l’intérieur même du bâtiment et n’était en aucun cas le résultat d’un attentat à la voiture piégée. Pire encore pour les groupes de pression sionistes, un passant, éloigné de plusieurs pâtés de maisons du lieu de l’attentat, avait filmé le nuage en forme de champignon qui s’était formé après l’explosion, caractéristique d’une explosion se produisant à l’intérieur d’un bâtiment.
L’ambassade se situait dans un quartier très peuplé de Buenos Aires, et, bien que l’onde de choc fit voler en éclats les vitres et le plâtre de presque tous les bâtiments situés de l’autre côté de la rue (dont les vitraux d’une église qui s’écrasèrent sur un prêtre, entraînant sa mort), le seul bâtiment affecté dans sa structure fut celui de l’ambassade elle-même. L’alternative était claire : soit il s’agissait de l’explosion d’une voiture piégée dont l’onde de choc se serait dissipée de manière sélective et donc irréaliste, soit l’explosion s’était produite dans le bâtiment et ainsi, aucune voiture piégée n’entrait en jeu.
Beaucoup d’autres détails vont dans le sens de cette seconde hypothèse. Il est très probable que cela soit la raison pour laquelle le traitement de l’attentat contre l’ambassade ait peu à peu disparu des médias, surtout après que des rumeurs persistantes aient évoqué l’idée qu’en fait, ce qui avait provoqué l’explosion était un véritable arsenal entreposé par les Israéliens dans les sous-sols du bâtiment. Le jour de l’explosion, un groupe constitué de membres du Parti Travailliste israélien s’était réuni pour débattre des questions relatives au processus de paix initié par la Conférence de Madrid ; « par chance » ils quittèrent les locaux peu de temps avant l’explosion. Ce fut également le cas de l’ambassadeur lui-même, qui, avec la même chance, quitta les lieux avant la déflagration.
Les choses se passèrent différemment pour le second attentat, plus meurtrier celui-ci. Jusqu’à aujourd’hui, il bénéficia d’une couverture médiatique beaucoup plus large à la fois en Argentine et dans le reste du monde. Contrairement au cas de l’ambassade, l’immeuble abritait une organisation argentine privée, l’AMIA, ainsi qu’une organisation politique lui étant affiliée : la DAIA (Delegación de Asociaciones Israelitas Argentinas / Délégation des associations israélites en Argentine). Toutes les victimes étaient de nationalité argentine et ainsi, l’affaire restait sous la juridiction exclusive de l’Argentine. Pourtant, le jour même de l’attentat, le président Carlos Menem demandait officiellement l’assistance des États-Unis, par l’entremise du FBI et de la CIA, et celle du Mossad, l’agence qui regroupent les services secrets et les forces armées israéliens.
Sur les lieux de l’attentat, dans le chaos qui s’ensuivit, de fortes tensions se développèrent avec la police locale, lorsque des officiers du Mossad plantèrent un drapeau israélien au milieu des décombres. Presqu’immédiatement, ces mêmes Israéliens, « par chance », découvrirent un morceau de la supposée voiture piégée (une camionnette Renault Trafic), qui portait, « par chance », le numéro de série du constructeur. Cela rappelle d’autres découvertes, fortement improbables, mais néanmoins « avérées », comme celle faite par le FBI avec le passeport intact du supposé kamikaze Mohammed Atta retrouvé dans les décombres du World Trade Center peu après les attentats du 11 septembre.
Depuis le départ, l’attentat contre l’AMIA est ternie par la corruption, les fraudes, les mensonges, les incohérences, et même par des contradictions manifestes et des crimes en haut lieu. L’affaire est passée devant sept juridictions fédérales. Un département spécial a même été créé au sein de l’administration judiciaire pour stocker les centaines de milliers de pages, au bas mot, de dépositions, de pièces à conviction, de rapports, d’enquêtes, d’études, d’accusations et de réfutations, accumulées pendant la quinzaine d’années écoulée depuis les faits.
Il y a quelques années, l’affaire fut instruite dans un tribunal d’État présidé par un juge fédéral du nom de Juan Galeano, un homme si faible, si ce n’est carrément stupide, qu’il s’est laissé graisser la patte et a cédé aux pressions des organisations sionistes argentines, les mêmes AMIA et DAIA, jusqu’à autoriser le versement d’un dessous de table de 400 000 dollars à un revendeur de voitures douteux du nom de Carlos Telleldín. Cet homme est celui qui aurait vendu aux supposés hommes de main du Hezbollah le véhicule ayant prétendument servi à l’attentat. Le pot-de-vin était sa rétribution pour l’accusation qu’il avait portée contre trois officiers de la police de Buenos Aires. Ses déclarations établissaient la connexion qui menèrent par la suite à la piste de la Syrie, puis du Hezbollah et enfin de l’Iran.
Les fonds de ce dessous de table provenaient du président de la DAIA de l’époque, Rubén Beraja, par l’intermédiaire de sa banque, aujourd’hui liquidée, Banco Mayo. Baraja passa d’ailleurs plusieurs années en prison à la suite de la faillite frauduleuse de cette banque. Mais, pour bien comprendre comment fonctionnent ces réseaux d’influence mondiaux, il me faut vous préciser qu’avant tout cela, en 1996, quand Paul Volcker mit en place la bien nommée « Commission des personnes éminentes » pour « enquêter » sur les comptes dormants détenus par des Juifs dans des grandes banques suisses (des comptes qui ont fait transiter plus de 1,25 milliards de dollars), lui, Volker, a choisi de nommer parmi ces « personnes éminentes » vouées à siéger à la Commission ce même personnage véreux, Rubén Beraja.
La corruption et les magouilles ont pris une telle ampleur que le gouvernement Kirchner décidé à tout arrêter et à tout « reprendre à zéro » ; plus tard, nous avons découvert que cela signifiait : laisser la CIA et le Mossad établir de fausses accusations contre l’Iran. Nous en sommes au même point aujourd’hui.
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