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Halte à l'infarctus du myocarde

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  • Halte à l'infarctus du myocarde

    Une forte douleur dans la poitrine qui peut se déplacer vers le cou, le bras ou le creux de l'estomac. La douleur peut être accompagnée d'essoufflement, de sueurs, de nausées. Elle est génératrice d'angoisse.
    Si les douleurs persistent plus d'une dizaine de minutes, vous etes peut être en présence d'un infarctus du myocarde .
    A plus forte raison si vous êtes un fumeur régulier depuis une vingtaine d'années et grands fumeurs (plus d'un paquet par jour) même avant 30 ans.
    Vous êtes un homme
    Si vous accumulez les"facteurs de risque" (tabac, cholestérol, hypertension)
    Il faut donc appeler un service médical d'urgence (le 15 pour la France)

    ===

    Face à une douleur thoracique intense, prolongée, parfois accompagnée de sueurs et de vomissements, faites le 15 (le Samu), c'est peut-être un infarctus du myocarde, qui peut tuer ou laisser de graves séquelles.

    C'est le message que la Fédération française de cardiologie (FFC) entend faire passer au public à l'occasion des XVIèmes journées européennes de la Société Française de cardiologie qui se tiendront à Paris du 18 au 21 janvier.

    "L'infarctus du myocarde, c'est grave et ça doit être pris à temps car le traitement marche d'autant mieux qu'il est donné précocément", a déclaré mardi à l'Associated Press, le Pr Alec Vahanian, président de la FFC. D'où l'importance de ne pas négliger les signes d'alerte: "l'infarctus du myocarde se manifeste par une douleur thoracique intense, prolongée, parfois accompagnée de sueurs et de vomissements. Trop de gens attendent avant de consulter. Ce qui aboutit à des consultations retardées".

    Les médecins du Samu savent reconnaître les infarctus et choisissent la méthode la plus rapide pour déboucher les artères; ce peut être la thrombolyse injectée dans l'ambulance, avant l'arrivée à l'hôpital, ou encore le transport en centre chirurgical spécialisé.

    "Pour être efficace, le débouchage de l'artère doit être précoce. Chaque minute, chaque heure compte", a averti Alec Vahanian. "Si le délai entre l'infarctus et le traitement est de six heures, le bénéfice est très grand, mais au-delà de 12 heures, il n'y a plus de bénéfice. C'est une course contre la montre. Le sang n'arrive plus au muscle et le muscle se meurt rapidement".

    Une enquête réalisée en France en 2000 souligne que moins de la moitié des patients victimes d'un infarctus avaient suivi un circuit de soins court par le Samu, tandis que l'appel du médecin traitant multiplie par trois le délai avant l'arrivée à l'hôpital et celui du cardiologue par six.

    En France, chaque année, entre 120.000 et 180.000 personnes sont touchées par un infarctus. "Le tabac est le premier facteur de risque. Après un infarctus, il faut impérativement arrêter de fumer pour éviter une récidive", a insisté le Pr Vahamian.

    Conférence publique "Halte à l'infarctus": samedi 21 janvier 2006 de 14h30 à 16h30, Palais des Congrès de Paris. Entrée gratuite

    AP
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