Un prêtre orthodoxe, critique à l'égard de l'islam, des sectes et des milieux ultranationalistes, a été assassiné par balles jeudi dans son église à Moscou, ont annoncé vendredi les enquêteurs cités par les agences russes.
Un homme portant un masque anti-grippe est entré dans l'église Saint-Thomas (dans le sud de la capitale) et a tiré quatre fois sur le père Danil Syssoev, 35 ans, et un autre officiant, a expliqué une source policière à l'agence Interfax.
"Le prêtre est décédé lors de son transfert à l'hôpital", a précisé le Comité d'enquête du parquet. Son assistant, grièvement blessé à la poitrine, est à l'hôpital dans "un état stable".
Les enquêteurs n'excluent pas que l'assassinat soit lié aux activités religieuses de la victime, a précisé le Comité d'enquête du Parquet cité par l'agence Itar-Tass.
Danil Syssoev avait reçu à plusieurs reprises des menaces de mort.
Il avait été menacé par des musulmans, affirme dans un communiqué le centre missionnaire qu'il avait créé.
Le père Daniel était critiqué par des organisations musulmanes russes pour ses commentaires sur l'islam. Une journaliste musulmane avait porté plainte contre lui pour insulte à l'islam.
En 2007, le co-président du Conseil des Muftis de Russie, Nafigoulla Achirov, l'avait appelé le "Salman Rushdie russe" après la publication d'un livre, "Mariage avec un musulman", dans lequel le prête critiquait le traitement des femmes.
Il aidait aussi les victimes de sectes et mouvements occultes, nombreux en Russie depuis la chute de l'URSS.
Il critiquait par ailleurs les mouvements ultrapatriotiques et les admirateurs de Staline ce qui lui avait valu nombre d'inimitiés, a dit un professeur de l'Université religieuse de Moscou, Andreï Kouraev, sur la radio Echo de Moscou. "Son nom était beaucoup cité ces derniers mois sur l'internet après les sévères propos antistaliniens qu'il avait tenus. Il était critiqué, caricaturé sur les sites ultrapatriotiques", a dit M. Kouraev.
"C'était un vrai prédicateur et missionnaire. Je pense qu'il a été tué en raison de son engagement actif", a estimé le chef du service de presse du patriarcat de Moscou, le père Vladimir Viguilianski.
Le patriarche de Moscou et de toutes les Russie, Kirill, a appelé toutefois à "ne pas tirer de conclusions hâtives contre un groupe ou l'autre" alors que l'identité de l'assassin reste inconnue.
Par AFP
Un homme portant un masque anti-grippe est entré dans l'église Saint-Thomas (dans le sud de la capitale) et a tiré quatre fois sur le père Danil Syssoev, 35 ans, et un autre officiant, a expliqué une source policière à l'agence Interfax.
"Le prêtre est décédé lors de son transfert à l'hôpital", a précisé le Comité d'enquête du parquet. Son assistant, grièvement blessé à la poitrine, est à l'hôpital dans "un état stable".
Les enquêteurs n'excluent pas que l'assassinat soit lié aux activités religieuses de la victime, a précisé le Comité d'enquête du Parquet cité par l'agence Itar-Tass.
Danil Syssoev avait reçu à plusieurs reprises des menaces de mort.
Il avait été menacé par des musulmans, affirme dans un communiqué le centre missionnaire qu'il avait créé.
Le père Daniel était critiqué par des organisations musulmanes russes pour ses commentaires sur l'islam. Une journaliste musulmane avait porté plainte contre lui pour insulte à l'islam.
En 2007, le co-président du Conseil des Muftis de Russie, Nafigoulla Achirov, l'avait appelé le "Salman Rushdie russe" après la publication d'un livre, "Mariage avec un musulman", dans lequel le prête critiquait le traitement des femmes.
Il aidait aussi les victimes de sectes et mouvements occultes, nombreux en Russie depuis la chute de l'URSS.
Il critiquait par ailleurs les mouvements ultrapatriotiques et les admirateurs de Staline ce qui lui avait valu nombre d'inimitiés, a dit un professeur de l'Université religieuse de Moscou, Andreï Kouraev, sur la radio Echo de Moscou. "Son nom était beaucoup cité ces derniers mois sur l'internet après les sévères propos antistaliniens qu'il avait tenus. Il était critiqué, caricaturé sur les sites ultrapatriotiques", a dit M. Kouraev.
"C'était un vrai prédicateur et missionnaire. Je pense qu'il a été tué en raison de son engagement actif", a estimé le chef du service de presse du patriarcat de Moscou, le père Vladimir Viguilianski.
Le patriarche de Moscou et de toutes les Russie, Kirill, a appelé toutefois à "ne pas tirer de conclusions hâtives contre un groupe ou l'autre" alors que l'identité de l'assassin reste inconnue.
Par AFP
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