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Le billet pour l'Afrique du Sud est composté et, en prime, nous voilà d’une tête devant ces mêmes Egyptiens au classement Fifa rendu public hier.
En Algérie, les clameurs ne se sont pas encore tues, on le comprend aisément, mais à un moment ou à un autre, le plus tôt sera le mieux, il faudra redescendre de notre nuage et nous dire : «Et maintenant ?»
Les footballeurs, comme tous les sportifs, le savent peut-être mieux que quiconque : arriver en haut n’est pas plus dur que de s’y maintenir.
D’autant plus que pour ce qui nous concerne, il faut bien se le dire, nous ne sommes pas encore en haut. Boughera et ses frères ont, dans cette grande œuvre consistant à redorer le blason du football algérien, accompli des pas de géant ces deux dernières années, mais du chemin reste encore à parcourir.
Ecarter le Sénégal pour commencer puis envoyer les Egyptiens refaire leurs classes ne sont évidemment pas de minces performances, notamment pour une sélection comme la nôtre, en pleine résurrection. Toutefois, cela ne doit pas constituer une fin en soi.
C’est d’ailleurs ce que s’est attelé à transmettre comme message Rabah Saâdane, quelques heures après la fin du match de mercredi dernier, dans un entretien exclusif avec une chaîne TV de Dubaï.
L’entraîneur national savait de quoi il parlait, lui le témoin privilégié des tristes souvenirs de cette campagne mexicaine de 1986 qui a fini par remettre en question tous les acquis cumulés depuis les éliminatoires pour le Mondial espagnol de 1982.
Du temps, des erreurs, voire des errements, et finalement des circonstances indépendantes de la volonté de la grande famille du football ont condamné l’équipe nationale à une longue traversée du désert, jusqu’à cet «éveil» qui fait qu’aujourd’hui – autre suprême victoire –, on ne débat plus, par exemple, de l’algérianité des professionnels, ce fameux «faux sujet» qui nous a valu la grosse fracture d’après Mexico-1986, pour se focaliser désormais sur les moyens à mettre en œuvre pour nous permettre de capitaliser les «acquis» de cette campagne qui vient de s’achever et faire ainsi que les Verts jouiront encore dans quelques mois de cette aura qu’il ont hautement gagnée aujourd’hui.
Et à ce titre, avant le grand rendez-vous, l’été prochain, tout au sud de notre continent, la toute prochaine CAN devrait servir de baromètre et de test grandeur nature sur le comportement de la bande à Saâdane.
Comme quoi, demain est vite arrivé. Il va donc falloir aux Verts se remettre vite au boulot, eux qui, nouveau statut oblige, doivent s’attendre à des sollicitations d’une toute autre envergure que celles auxquelles on a été habitué pendant près de deux décennies, lorsqu’il fallait se trouver des adversaires pour se jauger et préparer des rendez-vous de moindre importance que ceux qui nous attendent maintenant.
Si l’on en croit certaines gazettes, les Italiens, les Auriverdes et d’autres nations «qui comptent» seraient prêtes à donner la réplique aux camarades de Chaouchi.
Par Le Soir
En Algérie, les clameurs ne se sont pas encore tues, on le comprend aisément, mais à un moment ou à un autre, le plus tôt sera le mieux, il faudra redescendre de notre nuage et nous dire : «Et maintenant ?»
Les footballeurs, comme tous les sportifs, le savent peut-être mieux que quiconque : arriver en haut n’est pas plus dur que de s’y maintenir.
D’autant plus que pour ce qui nous concerne, il faut bien se le dire, nous ne sommes pas encore en haut. Boughera et ses frères ont, dans cette grande œuvre consistant à redorer le blason du football algérien, accompli des pas de géant ces deux dernières années, mais du chemin reste encore à parcourir.
Ecarter le Sénégal pour commencer puis envoyer les Egyptiens refaire leurs classes ne sont évidemment pas de minces performances, notamment pour une sélection comme la nôtre, en pleine résurrection. Toutefois, cela ne doit pas constituer une fin en soi.
C’est d’ailleurs ce que s’est attelé à transmettre comme message Rabah Saâdane, quelques heures après la fin du match de mercredi dernier, dans un entretien exclusif avec une chaîne TV de Dubaï.
L’entraîneur national savait de quoi il parlait, lui le témoin privilégié des tristes souvenirs de cette campagne mexicaine de 1986 qui a fini par remettre en question tous les acquis cumulés depuis les éliminatoires pour le Mondial espagnol de 1982.
Du temps, des erreurs, voire des errements, et finalement des circonstances indépendantes de la volonté de la grande famille du football ont condamné l’équipe nationale à une longue traversée du désert, jusqu’à cet «éveil» qui fait qu’aujourd’hui – autre suprême victoire –, on ne débat plus, par exemple, de l’algérianité des professionnels, ce fameux «faux sujet» qui nous a valu la grosse fracture d’après Mexico-1986, pour se focaliser désormais sur les moyens à mettre en œuvre pour nous permettre de capitaliser les «acquis» de cette campagne qui vient de s’achever et faire ainsi que les Verts jouiront encore dans quelques mois de cette aura qu’il ont hautement gagnée aujourd’hui.
Et à ce titre, avant le grand rendez-vous, l’été prochain, tout au sud de notre continent, la toute prochaine CAN devrait servir de baromètre et de test grandeur nature sur le comportement de la bande à Saâdane.
Comme quoi, demain est vite arrivé. Il va donc falloir aux Verts se remettre vite au boulot, eux qui, nouveau statut oblige, doivent s’attendre à des sollicitations d’une toute autre envergure que celles auxquelles on a été habitué pendant près de deux décennies, lorsqu’il fallait se trouver des adversaires pour se jauger et préparer des rendez-vous de moindre importance que ceux qui nous attendent maintenant.
Si l’on en croit certaines gazettes, les Italiens, les Auriverdes et d’autres nations «qui comptent» seraient prêtes à donner la réplique aux camarades de Chaouchi.
Par Le Soir
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