Deux décrets intéressants.
Le premier concerne les individus qui ont la contrainte d'avoir à exprimer tous les trois ans leur volonte. Mais c'est mieux que rien.
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Deux décrets complétant la loi sur la fin de vie, votée en avril dernier, précisent les conditions dans lesquelles un patient pourra refuser "un traitement inutile", selon l'hebdomadaire "La Vie" à paraître jeudi.
Actuellement examinés par le Conseil d'Etat, ces deux textes devraient paraître en février prochain, d'après "La Vie" qui a pris connaissance des deux textes.
Le premier porte sur "les directives anticipées" grâce auxquelles "toute personne majeure" pourra rédiger "ses souhaits relatifs à sa fin de vie" pour le jour "où elle serait hors d'état d'exprimer sa volonté".
Valables trois ans renouvelables, ces directives devront être "datées, signées" ou "attestées par deux témoins". Elles seront conservées soit dans le dossier du médecin traitant ou de l'hôpital, soit par la personne elle-même, qui en informera un proche, précise l'hebdomadaire.
Les équipes médicales consulteront ces directives ainsi que le proche de confiance, mais garderont jusqu'au bout la responsabilité de la décision.
"Le second décret (une nouvelle rédaction du code de déontologie médicale) précise les conditions du refus de l'acharnement thérapeutique", analyse "La Vie".
Chez un patient inconscient, le médecin "pourra limiter ou arrêter un traitement inutile", mais en concertant "l'équipe de soins si elle existe", selon les termes du décret. Il devra également prendre "l'avis motivé d'au moins un médecin appelé en qualité de consultant".
Interrogé par l'hebdomadaire, le Dr Bernard Devalois, président de la société française d'accompagnement et de soins palliatifs, estime que "ces textes et la loi sur la fin de vie vont pouvoir répondre à des situations comme celle de Vincent Humbert". De plus, ils vont "permettre de trouver des solutions beaucoup plus dignes que la douloureuse injection de chlorure de potassium".
source : PARIS (AP)
Le premier concerne les individus qui ont la contrainte d'avoir à exprimer tous les trois ans leur volonte. Mais c'est mieux que rien.
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Deux décrets complétant la loi sur la fin de vie, votée en avril dernier, précisent les conditions dans lesquelles un patient pourra refuser "un traitement inutile", selon l'hebdomadaire "La Vie" à paraître jeudi.
Actuellement examinés par le Conseil d'Etat, ces deux textes devraient paraître en février prochain, d'après "La Vie" qui a pris connaissance des deux textes.
Le premier porte sur "les directives anticipées" grâce auxquelles "toute personne majeure" pourra rédiger "ses souhaits relatifs à sa fin de vie" pour le jour "où elle serait hors d'état d'exprimer sa volonté".
Valables trois ans renouvelables, ces directives devront être "datées, signées" ou "attestées par deux témoins". Elles seront conservées soit dans le dossier du médecin traitant ou de l'hôpital, soit par la personne elle-même, qui en informera un proche, précise l'hebdomadaire.
Les équipes médicales consulteront ces directives ainsi que le proche de confiance, mais garderont jusqu'au bout la responsabilité de la décision.
"Le second décret (une nouvelle rédaction du code de déontologie médicale) précise les conditions du refus de l'acharnement thérapeutique", analyse "La Vie".
Chez un patient inconscient, le médecin "pourra limiter ou arrêter un traitement inutile", mais en concertant "l'équipe de soins si elle existe", selon les termes du décret. Il devra également prendre "l'avis motivé d'au moins un médecin appelé en qualité de consultant".
Interrogé par l'hebdomadaire, le Dr Bernard Devalois, président de la société française d'accompagnement et de soins palliatifs, estime que "ces textes et la loi sur la fin de vie vont pouvoir répondre à des situations comme celle de Vincent Humbert". De plus, ils vont "permettre de trouver des solutions beaucoup plus dignes que la douloureuse injection de chlorure de potassium".
source : PARIS (AP)
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