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Les Samoans se battent pour leur peuple meurtri par le tsunami

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  • Les Samoans se battent pour leur peuple meurtri par le tsunami

    Un petit paradis transformé en enfer. Le 29 septembre dernier, au petit matin, les îles Samoa, qui comptent 220 000 âmes, étaient frappées par un tsunami. Bilan : 142 morts et 15 500 personnes déplacées. Ravagé, l'archipel du Pacifique tente depuis de se relever. Tant bien que mal. Dans ces conditions, la tournée européenne de Manu Samoa, l'équipe nationale de rugby à XV, offre une respiration - relative - à tout un peuple meurtri. «Nous allons essayer de faire de notre mieux pour changer les idées de nos compatriotes», avance l'entraîneur Fuimaono Titimaea Tafua. De plus, ce périple sur le Vieux Continent permet de récolter des fonds pour la reconstruction. La Fédération française va ainsi remettre à son homologue un chèque de 30 000 euros.

    Sur le terrain, les guerriers du Pacifique tentent donc de redonner du baume au cœur à toute une nation. Après avoir tenu tête au pays de Galles (courte défaite, 13-17, malgré deux cartons jaunes), les Samoans n'arrivent pas à Saint-Denis en victimes expiatoires. «Nous avons un «flair» qui se rapproche de celui des Français, explique le coach Tafua. Nous avons un coup à jouer. Si nous rivalisons en conquête et que l'on arrive à tenir le ballon, tout est possible.»

    Plaquages désintégrants

    Fervents croyants, les hommes de foi se transforment en terreurs une fois enfilé leur maillot bleu. Des monstres physiques, à l'image du pilier de Toulouse Census John*ston (1,91 m, 130 kg) ou du no 8 de Perpignan Henry Tuilagi (1,85 m, 125 kg), qui se délectent du défi en un contre un. Et de plaquages désintégrants - et souvent un peu haut - à tétaniser le plus téméraire des attaquants… Plus surprenant, les Samoans ont mis au supplice la mêlée galloise vendredi dernier. Le premier dividende de l'exode de ses meilleurs éléments en Europe (11 des 22 sélectionnés samedi soir).

    Deux fois quart-de-finaliste de la Coupe du monde (1991 et 1995), les Samoa, qui ont fourni à la Nouvelle-Zélande des All Blacks de légende (Michael Jones, Tana Umaga, Jerry Collins…), ont décidé de quitter la sélection des Pacific Islanders - formée avec les voisins tongiens et fidjiens - pour voler de leurs propres ailes. La reconnaissance passe désormais par un coup d'éclat…


    Par Le Figaro


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