France Telecom prévoit une croissance limitée à 2% de son chiffre d'affaires en 2006 au lieu des 3 %à 5% qu'il s'était fixé. Après une fin d'année qui s'est avéré difficile, l'année 2006 ne s'annonce guère sous de meilleurs auspices pour France Telecom . Le groupe doit faire face à la concurrence dont les effets sont arrivé plus vite qu'escompté et a déjà dus faire face aux performances décevantes de sa filiale polonaise TPSA ainsi qu'aux mauvais résultats de son activité entreprise.
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Les temps sont durs pour France Télécom. Le groupe a mal fini 2005. Ce qui se traduit par une croissance de 2% à 3% de son chiffre d'affaires annuel. Il table surtout sur une année 2006 difficile avec une progression limitée à 2%. Le 27 octobre, le groupe avait annoncé qu'il tablait sur une hausse inférieure à 3% alors qu'il avait promis jusqu'à cette date une amélioration de 3% à 5%. L'action avait chuté ce jour-là de 6,21%. Cette première déception était due à son activité entreprises et aux performances décevantes de sa filiale polonaise, TPSA.
Les prévisions 2006 risquent de provoquer un choc pour les actionnaires, qui ont cru que le redressement réussi de France Télécom après avoir frôlé la faillite en 2002 était l'assurance d'un avenir radieux. Ce n'est plus le cas car la donne a été bouleversée plus rapidement que prévu.
Certes, le groupe maintient tous ses engagements vis-à-vis d'eux. Il va continuer de réduire sa dette. Mais il va aussi devoir investir beaucoup plus pour lancer de nouveaux services et gagner des clients. Il va aussi devoir accélérer les changements annoncés fin juin prévus sur la période 2005-2005. «Nous réaliserons certains changements en deux ans et non plus en trois», résume Michel Combes, directeur financier du groupe. Ces efforts supplémentaires auront des conséquences sur sa rentabilité.
Les changements accélérés
France Télécom est confronté à une montée en puissance de la concurrence et à une révolution technologique totale. Débarrassés des contraintes réglementaires, de nouveaux concurrents comme Skype et d'autres groupes de l'Internet apparaissent. Les prix du téléphone s'écroulent. La voix sur Internet connaît une progression spectaculaire. Elle représente déjà 15% du marché grand public et va atteindre 40% à la fin de l'année. Ces concurrents sont plus déterminés que jamais. Dans les mobiles, la bataille du portable de troisième génération est difficile. La marque Orange de France Télécom revendique plus d'un million de clients à l'UMTS à la fin 2005. Mais SFR a répliqué sept jours plus tard en affirmant à son tour qu'il avait passé le cap du million de clients 3G.
Par Le Figaro
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Les temps sont durs pour France Télécom. Le groupe a mal fini 2005. Ce qui se traduit par une croissance de 2% à 3% de son chiffre d'affaires annuel. Il table surtout sur une année 2006 difficile avec une progression limitée à 2%. Le 27 octobre, le groupe avait annoncé qu'il tablait sur une hausse inférieure à 3% alors qu'il avait promis jusqu'à cette date une amélioration de 3% à 5%. L'action avait chuté ce jour-là de 6,21%. Cette première déception était due à son activité entreprises et aux performances décevantes de sa filiale polonaise, TPSA.
Les prévisions 2006 risquent de provoquer un choc pour les actionnaires, qui ont cru que le redressement réussi de France Télécom après avoir frôlé la faillite en 2002 était l'assurance d'un avenir radieux. Ce n'est plus le cas car la donne a été bouleversée plus rapidement que prévu.
Certes, le groupe maintient tous ses engagements vis-à-vis d'eux. Il va continuer de réduire sa dette. Mais il va aussi devoir investir beaucoup plus pour lancer de nouveaux services et gagner des clients. Il va aussi devoir accélérer les changements annoncés fin juin prévus sur la période 2005-2005. «Nous réaliserons certains changements en deux ans et non plus en trois», résume Michel Combes, directeur financier du groupe. Ces efforts supplémentaires auront des conséquences sur sa rentabilité.
Les changements accélérés
France Télécom est confronté à une montée en puissance de la concurrence et à une révolution technologique totale. Débarrassés des contraintes réglementaires, de nouveaux concurrents comme Skype et d'autres groupes de l'Internet apparaissent. Les prix du téléphone s'écroulent. La voix sur Internet connaît une progression spectaculaire. Elle représente déjà 15% du marché grand public et va atteindre 40% à la fin de l'année. Ces concurrents sont plus déterminés que jamais. Dans les mobiles, la bataille du portable de troisième génération est difficile. La marque Orange de France Télécom revendique plus d'un million de clients à l'UMTS à la fin 2005. Mais SFR a répliqué sept jours plus tard en affirmant à son tour qu'il avait passé le cap du million de clients 3G.
Par Le Figaro
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