BARCELONE - La 35e Conférence internationale de soutien au peuple sahraoui a réaffirmé dimanche à Barcelone que le référendum d'autodétermination est la "seule issue" au conflit du Sahara occidental et appelé l'ONU à "mettre en oeuvre sans délais" l'application des résolutions onusiennes relatives au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.
Dans une déclaration finale sanctionnant les travaux de cette rencontre d'envergure qui a réuni, depuis vendredi, 600 délégués venus de 38 pays de tous les continents, les participants ont rappelé également que le Sahara occidental "n'a jamais été un territoire marocain".
Dans ce sens, ils ont appelé la communauté internationale à "mettre fin immédiatement à l'occupation marocaine" du territoire sahraoui, ainsi que toutes les forces démocratiques, de par le monde, à se mobiliser pour "exiger l'arrêt immédiat de la répression féroce dont sont victimes les populations civiles sahraouies" et pour que "cesse l'exploitation des ressources naturelles sahraouies" et que "soit démantelé le mur de la honte" qui divise le Sahara occidental.
La conférence a salué la résistance sahraouie, en particulier, la grève de la faim engagée par la militante sahraouie Aminatou Haidar à Lanzarote (îles Canaries), dont elle exige le droit au retour dans son pays, à savoir le Sahara occidental.
A cet égard, elle a demandé fortement la libération immédiate des sept défenseurs sahraouis des droits de l'homme détenus à Casablanca, de même que la libération de tous les autres militants détenus dans les différentes prisons marocaines.
Dans son intervention de clôture des travaux de la 35e conférence, le président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz, s'est félicité notamment de l'élargissement de l'EUCOCO aux "pays frères" d'Afrique, d'Amérique Latine et d'Europe venus à Barcelone pour "réaffirmer leur soutien à la cause sahraouie", a-t-il dit.
Dans ce contexte, le chef de l'Etat sahraoui a salué le mouvement international de solidarité avec le peuple sahraoui en lutte pour son indépendance, qui n'a cessé de se développer et se diversifier.
Il a réitéré surtout "la volonté et la détermination" du peuple sahraoui à "intensifier sa lutte jusqu'à parachever ses droits inaliénables à l'autodétermination et à l'indépendance" et dénoncé les "flagrantes violations" des droits de l'homme perpétrées par le Maroc et sa "féroce escalade de répression" dans les territoires occupés, depuis le dernier discours du roi du Maroc.
Plusieurs autres intervenants, dont notamment, l'ancien président du Costa Rica, M. José Maria Figueras, a rendu un hommage particulier au peuple sahraoui qui "lutte courageusement et avec détermination pour édifier son propre Etat indépendant".
Intervenant au nom de la délégation parlementaire algérienne présente à ce rendez-vous international de solidarité avec la juste cause sahraouie, le président de la commission des Affaires étrangères, de la Coopération et de l'Immigration à l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Si Afif Abdelhamid, a réitéré l'attachement de l'Algérie aux principes fondamentaux du droit international et de la légitimité internationale, soulignant qu'elle "continue à soutenir les causes justes et son devoir lui impose d'apporter son appui aux peuples qui continuent à être spoliés de leur liberté".
Dans leur résolution finale, les participants ont salué "l'effort continu" réalisé par l'Algérie et le Comité national algérien pour le soutien au peuple sahraoui CNASPS) en faveur des droits du peuple sahraoui à l'autodétermination.
La conférence a appelé, dans ce sens, tous les participants à se mobiliser pour la réussite de la conférence des villes jumelées qui aura lieu à Alger les prochains 12 et 13 décembre.
Elle a également chargé la Task Force d'organiser et de mettre en oeuvre des contacts avec l'ONU, son secrétaire général, son envoyé spécial et ses instances concernées par le Sahara occidental, et décidé que le travail en direction de la 4e Commission de l'ONU soit développé par l'envoi d'un "nombre important" de pétitionnaires et complété par un "programme de prises de contacts avec les membres du Conseil de sécurité, avec la présidence de l'Assemblée générale et les représentations permanentes de nos différents pays".
Les participants ont décidé aussi de renforcer la campagne pour l'observation et la protection des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés, et pour que le mandat de la MINURSO soit élargi à la protection des droits de l'homme.
Tout en appelant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à rendre public le rapport élaboré par la commission d'enquête du Haut commissaire des
Nations unies pour les droits de l'homme, la conférence a invité les organisations onusiennes à améliorer en quantité et en qualité l'aide apportée aux réfugiés sahraouis.
Les participants ont appelé, par ailleurs, la Task Force à assurer, en coordination avec le Front Polisario, l'organisation d'une "action concertée" pour dénoncer les accords de coopération renforcée entre l'UE et le Maroc, "car ce pays viole les principes mêmes des accords d'association euro-méditerranéens", concernant le respect des droits de l'homme et de la démocratie pour la paix.
A l'occasion de la prochaine présidence européenne de l'Espagne, la conférence appelle ses comités à "faire pression" sur l'Espagne et lui rappeler ses "obligations en tant que puissance coloniale", à inscrire la question du Sahara occidental dans l'agenda européen et à rester "attentif" à la négociation relative à l'accord de pêche entre l'UE et le Maroc qui "doit être limité aux zones maritimes marocaines exclusivement".
La conférence a accueilli "très favorablement" la proposition des délégués de l'Amérique Latine d'organiser une conférence latino-américaine de soutien au peuple sahraoui en 2010, et s'est félicité de la création de l'Intergroupe parlementaire international "Paix et liberté pour le peuple sahraoui".
Elle a décidé enfin d'adresser des messages au président américain, Brack Obama, au secrétaire général de l'ONU, au président en exercice de l'UE, au président en exercice de l'Union africaine (UA) et au président du gouvernement espagnol. La 36e de l'EUCOCO aura lieu à Mans (France) du 29 au 31 octobre 2010.
APS
Dans une déclaration finale sanctionnant les travaux de cette rencontre d'envergure qui a réuni, depuis vendredi, 600 délégués venus de 38 pays de tous les continents, les participants ont rappelé également que le Sahara occidental "n'a jamais été un territoire marocain".
Dans ce sens, ils ont appelé la communauté internationale à "mettre fin immédiatement à l'occupation marocaine" du territoire sahraoui, ainsi que toutes les forces démocratiques, de par le monde, à se mobiliser pour "exiger l'arrêt immédiat de la répression féroce dont sont victimes les populations civiles sahraouies" et pour que "cesse l'exploitation des ressources naturelles sahraouies" et que "soit démantelé le mur de la honte" qui divise le Sahara occidental.
La conférence a salué la résistance sahraouie, en particulier, la grève de la faim engagée par la militante sahraouie Aminatou Haidar à Lanzarote (îles Canaries), dont elle exige le droit au retour dans son pays, à savoir le Sahara occidental.
A cet égard, elle a demandé fortement la libération immédiate des sept défenseurs sahraouis des droits de l'homme détenus à Casablanca, de même que la libération de tous les autres militants détenus dans les différentes prisons marocaines.
Dans son intervention de clôture des travaux de la 35e conférence, le président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz, s'est félicité notamment de l'élargissement de l'EUCOCO aux "pays frères" d'Afrique, d'Amérique Latine et d'Europe venus à Barcelone pour "réaffirmer leur soutien à la cause sahraouie", a-t-il dit.
Dans ce contexte, le chef de l'Etat sahraoui a salué le mouvement international de solidarité avec le peuple sahraoui en lutte pour son indépendance, qui n'a cessé de se développer et se diversifier.
Il a réitéré surtout "la volonté et la détermination" du peuple sahraoui à "intensifier sa lutte jusqu'à parachever ses droits inaliénables à l'autodétermination et à l'indépendance" et dénoncé les "flagrantes violations" des droits de l'homme perpétrées par le Maroc et sa "féroce escalade de répression" dans les territoires occupés, depuis le dernier discours du roi du Maroc.
Plusieurs autres intervenants, dont notamment, l'ancien président du Costa Rica, M. José Maria Figueras, a rendu un hommage particulier au peuple sahraoui qui "lutte courageusement et avec détermination pour édifier son propre Etat indépendant".
Intervenant au nom de la délégation parlementaire algérienne présente à ce rendez-vous international de solidarité avec la juste cause sahraouie, le président de la commission des Affaires étrangères, de la Coopération et de l'Immigration à l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Si Afif Abdelhamid, a réitéré l'attachement de l'Algérie aux principes fondamentaux du droit international et de la légitimité internationale, soulignant qu'elle "continue à soutenir les causes justes et son devoir lui impose d'apporter son appui aux peuples qui continuent à être spoliés de leur liberté".
Dans leur résolution finale, les participants ont salué "l'effort continu" réalisé par l'Algérie et le Comité national algérien pour le soutien au peuple sahraoui CNASPS) en faveur des droits du peuple sahraoui à l'autodétermination.
La conférence a appelé, dans ce sens, tous les participants à se mobiliser pour la réussite de la conférence des villes jumelées qui aura lieu à Alger les prochains 12 et 13 décembre.
Elle a également chargé la Task Force d'organiser et de mettre en oeuvre des contacts avec l'ONU, son secrétaire général, son envoyé spécial et ses instances concernées par le Sahara occidental, et décidé que le travail en direction de la 4e Commission de l'ONU soit développé par l'envoi d'un "nombre important" de pétitionnaires et complété par un "programme de prises de contacts avec les membres du Conseil de sécurité, avec la présidence de l'Assemblée générale et les représentations permanentes de nos différents pays".
Les participants ont décidé aussi de renforcer la campagne pour l'observation et la protection des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés, et pour que le mandat de la MINURSO soit élargi à la protection des droits de l'homme.
Tout en appelant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à rendre public le rapport élaboré par la commission d'enquête du Haut commissaire des
Nations unies pour les droits de l'homme, la conférence a invité les organisations onusiennes à améliorer en quantité et en qualité l'aide apportée aux réfugiés sahraouis.
Les participants ont appelé, par ailleurs, la Task Force à assurer, en coordination avec le Front Polisario, l'organisation d'une "action concertée" pour dénoncer les accords de coopération renforcée entre l'UE et le Maroc, "car ce pays viole les principes mêmes des accords d'association euro-méditerranéens", concernant le respect des droits de l'homme et de la démocratie pour la paix.
A l'occasion de la prochaine présidence européenne de l'Espagne, la conférence appelle ses comités à "faire pression" sur l'Espagne et lui rappeler ses "obligations en tant que puissance coloniale", à inscrire la question du Sahara occidental dans l'agenda européen et à rester "attentif" à la négociation relative à l'accord de pêche entre l'UE et le Maroc qui "doit être limité aux zones maritimes marocaines exclusivement".
La conférence a accueilli "très favorablement" la proposition des délégués de l'Amérique Latine d'organiser une conférence latino-américaine de soutien au peuple sahraoui en 2010, et s'est félicité de la création de l'Intergroupe parlementaire international "Paix et liberté pour le peuple sahraoui".
Elle a décidé enfin d'adresser des messages au président américain, Brack Obama, au secrétaire général de l'ONU, au président en exercice de l'UE, au président en exercice de l'Union africaine (UA) et au président du gouvernement espagnol. La 36e de l'EUCOCO aura lieu à Mans (France) du 29 au 31 octobre 2010.
APS
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