Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le plan " B " était bien huilé

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le plan " B " était bien huilé

    Campagnes des chaînes égyptiennes contre l'Algérie: Le plan «B» était bien huilé
    par Moncef Wafi
    Après plus de cinq jours de la rencontre de Khartoum, les médias égyptiens continuent de mener une campagne de dénigrement sans précédent contre tout ce qui est algérien. Les présentateurs se relayant pour insulter à qui mieux mieux, les chaînes télé se bousculant au portillon de la haine et de la déraison et un flot d'injures et d'insanités cathodiques se déversant à longueur de journée touchant l'Algérie dans sa dignité et son honneur. La presse écrite et audiovisuelle égyptienne, privée ou étatique, a démontré au courant de cette dernière semaine, et bien auparavant faut-il le préciser, qu'elle a perdu toute crédibilité sur la scène médiatique arabe et qu'elle n'est avant tout qu'une presse de propagande à la solde du pouvoir moubarekien en place.

    En effet, la seule lecture plausible de cet acharnement aveugle des médias locaux, tous supports confondus, ne trouve pas sa logique dans le simple fait sportif mais déborde allégrement sur les plans politique et plus particulièrement social. Loin d'être un simple match qualificatif pour la Coupe du monde, la double confrontation algéro-égyptienne, les 14 et 18 novembre derniers, a été résolument placée sur le terrain de l'enjeu politique par le clan Moubarak qui avait envoyé ses deux fils, dont le prétendant au trône, assister à «la victoire des Pharaons». Le peuple égyptien, déjà en froid avec sa classe dirigeante, a été conditionné par une presse qui a versé dans l'infantilisme et le populisme, un mois avant le match retour.

    Moubarak, à travers une campagne orchestrée par ses conseillers médiatiques, a mobilisé toutes les chaînes télé, satellitaires ou officielles, pour promettre à son peuple un ticket gagnant pour l'Afrique du Sud. Le résultat des 90 minutes du match a été présenté, tout simplement, comme le meilleur des programmes de campagnes électorales en absence d'une politique cohérente à même de sauver l'Egypte du gouffre. Pourtant, le but d'Antar Yahia et la vista de Faouzi Chaouchi ont ruiné l'approche «politique» du cadre sportif en portant l'estocade à un plan savamment orchestré par la famille régnante et désormais l'image des deux fils Moubarak est à tout jamais associée à un drame national en Egypte. Ce qui pouvait, médiatiquement et en termes de dividendes politiques, arriver de pire à celui qu'on désignait comme le futur président de l'Egypte. Le tir de barrage des médias égyptiens contre les Algériens, joueurs et supporters dans un premier temps, à peine dix minutes après le coup de sifflet final de l'arbitre seychellois, témoigne d'une riposte réfléchie et préméditée.

    On est ainsi en droit de s'interroger sur cette «spontanéité» tout égyptienne des différents supports médiatiques du pays qui ont réagi comme s'ils étaient en ordre de bataille. Un plan «B», qu'on aurait souhaité ne jamais sortir des tiroirs, enclenché et les chaînes et les présentateurs fielleux de passer à l'action. Si on ne pouvait pas gagner le match autant ne pas le perdre semblait être le mot d'ordre du régime égyptien qui s'est défaussé sur la «barbarie» et le «terrorisme» des supporters présents à Khartoum le jour du match. Les plateaux télé auront à faire passer le message à force de tapage médiatique, de désinformation, d'appels téléphoniques bidon et d'une armée d'artistes et de comédiens pleurant le sort qui a été réservé aux pauvres Egyptiens «lynchés» au sortir du stade d'Oumdurman.

    Le scénario, écrit à l'avance, est joué et l'ennemi tout désigné. Pour calmer son opinion publique lassée d'un pouvoir totalitaire, Moubarak lui présente, en offrande, l'honneur de tout un peuple que les médias égyptiens n'hésiteront pas à bafouer. Dream TV, Nile Sport, Hayat 2 ou encore la chaîne terrestre tout ce qu'il y a de plus officielle, ESC, se sont défoulés, en toute impunité, sur les symboles mêmes d'un pays souverain. Une véritable campagne de dénigrement est alors menée par des animateurs d'émissions télé aussi démagogiques que méprisantes. Hormis la presse privée algérienne et l'appui de certaines chaînes «amies» et professionnelles, il est à noter, encore une fois, l'absence d'un véritable bouclier médiatique à même de rivaliser avec les attaques sordides et belliqueuses d'une presse au pas de Moubarak.

    Le Quotidien d'Oran
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    nous éspérons que cela restera gravé dans la t^te de ceux qui dirigent ce pays, de même que les images de notre drapeau brulé et piétiné en premier par des tarés et ensuite par les syndicats des avocats . et si demain on cherchera un quelconque rapprochement avec l'egypt et ses dirigeant, là alors nous comprendrons qu'ils ont fait passer leur interets mutuels (personels), au dretriment de l'honneur du pays et de ses citoyens. quel que soit le prix à payer pour ce divorce,nous ne devons pas retourner en arrière.
    .
    .
    .
    .

    Commentaire


    • #3
      Il faut que nos intellectuels interviennent.
      Il ne faut surtout pas se cacher la face et faire comme si rien ne s'est passé. C'est l'occasion de donner aux égyptiens une leçons qu'ils n'oublierons jamais.
      Allez, Président Boutflika, avez lavé l'affront que nous avons subi au caire par votre geste courageux et historique, continuez et apprenez leur c'est quoi l'honneur bafoué d'un algérien.
      Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
      Martin Luther King

      Commentaire

      Chargement...
      X