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Industrie pharmaceutique: Le Maroc peut-il être compétitif à l’export?

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  • Industrie pharmaceutique: Le Maroc peut-il être compétitif à l’export?

    · De faibles performances sur le Moyen-Orient et l’Afrique

    · L’Europe, pratiquement impénétrable

    · Les USA, véritable espoir pour les industriels

    L’industrie pharmaceutique marocaine est-elle capable d’affronter les marchés à l’export? Après la libéralisation du capital des sociétés de fabrication de médicaments, les industriels nationaux s’attaquent à une autre problématique, non moins importante. Les capacités actuelles permettent-elles d’investir de nouveaux marchés? Ce n’est certes pas la première fois que l’Association marocaine des industries pharmaceutiques (AMIP) se penche sur le sujet. C’est néanmoins la première fois qu’elle commandite une étude à un bureau d’études pour disposer de données précises sur le secteur et ses potentialités d’exportation.
    Une vision exhaustive est dressée dans le rapport final en date de juillet 2005. L’initiative n’est pas le fruit du hasard. Le nouveau contexte international d’ouverture et de libre-échangisme avec divers blocs ou puissances économiques, qui implique l’abolition des droits douaniers, met au-devant de la scène les capacités des économies à exporter et importer. Et, même si l’industrie pharmaceutique nationale n’a pas eu de vocation exportatrice, elle est aujourd’hui soumise aux mêmes questionnements. Un constat de base: le Maroc importe de plus en plus de médicaments.
    La production locale, qui couvrait 80 à 85% des besoins du marché, a perdu des parts. La satisfaction de la demande par la production nationale se situe aujourd’hui aux alentours de 70%, soit une chute de 10% en l’espace de cinq ans. Les industriels n’imputent pas cette baisse à celle des performances de l’industrie. Il est normal, selon le président de l’Amip, Omar Tazi, d’importer plus puisque la demande en molécules sophistiquées non produites localement est plus grande. Comme les consommateurs de tous les pays, les Marocains font appel à de nouvelles thérapies et donc à de nouvelles classes médicamenteuses dont la plupart ne sont pas produites par les laboratoires locaux. Elles coûtent trop cher en recherches et en investissements par rapport au niveau de leur consommation.
    Autre constat de base: les réformes environnementales pour les exportateurs ont permis une amélioration des conditions d’exercice. La «grappe économique» autour de l’industrie pharmaceutique, qui regroupe l’ensemble des facteurs influençant l’environnement, fait apparaître plusieurs points positifs. L’Administration des douanes d’abord. Selon l’étude, elle n’est «plus un facteur adverse pour les opérateurs économiques».
    Le transport a carrément vécu «une révolution». A l’origine, les grands chantiers dans l’aérien, le maritime, le ferroviaire et le routier.
    L’industrie de l’emballage et du conditionnement répond à l’essentiel des besoins de l’industrie pharmaceutique, en-dehors du «verre pharmaceutique».
    Le secteur financier est, de l’avis des industriels, tout à fait capable d’accompagner l’entreprise dans ses activités exportatrices. Il n’existe donc aucune raison apparente pour que les exportations marocaines de médicaments ne se développent pas. Tous les marchés ne sont cependant pas accessibles. «L’Europe est quasiment inaccessible et les marchés africains trop faibles potentiellement à cause du niveau d’achat de la population. Les USA représentent le débouché le plus avantageux à condition que les critères de fabrication des sociétés locales s’adaptent aux conditions d’accès au marché américain», ajoute Tazi. Le Maghreb, certains pays du Golfe, notamment l’Arabie saoudite, et les Etats-Unis représentent donc les débouchés porteurs. Plusieurs attitudes restent envisageables par les entrepreneurs locaux. Une situation de veille qui consisterait à soumissionner à des appels d’offres étrangers. La sous-traitance est également une des possibilités offertes ainsi que le «supply point» qui consiste à produire pour le compte d’une multinationale en vue d’écouler la fabrication sur d’autres marchés. Enfin, dernière possibilité, l’implantation en territoire étranger. Mais avant d’envisager une véritable offensive à l’export, il faudra «régler des questions capitales», affirme Tazi. La libéralisation du capital des entreprises pharmaceutiques serait un préalable nécessaire.


    L'economiste.

  • #2
    C'est possible !!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Salam oui je pense que c'est possible le Maroc assure pratiquement 80 à 85% de ses besoins. Au niveau des exportations le Maroc exporte déjà vers l'Algérie et les pays Africains. Mais il est vrai que ces exportations reste assez faible.

    Je pense que le pays devrais créer des zones industrielles dédiées spécialement à l'industrie pharmaceutique exportatrice ou il n-y aurait pas d'impôt et ou la chaine de transport logistique serait optimisé.

    Commentaire


    • #3
      pour exporter il faut avoir du produit qui peus faire competition, je crois moi qu'il faut investir dans la recherche c'est le seul moyen pour le developement de cette branche.
      j'espere un jour entendre qu'un paye maghrebain a trouve les medicaments d'un concer ou ....

      revons et esperons qui sais?

      Commentaire

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