Il était un jeune pigeon gracieux … et qui … rendu présomptueux par son plumage neuf, vint me provoquer, dégaina son épée et me dit : "Nous avons un différend. Affronte-moi si tu es de noble naissance et de ceux qui possèdent le sceau du pouvoir. Montre-moi où t'ont conduit tes solides relations."
Je lui répondis en ces termes : " Comment peux-tu m'adresser des propos pleins de colère ?
Pourquoi ce courroux et cette fureur ?
(On s'imagine que tout est accessible, qu'il suffit d'y faire main basse et l'on traite d'impotent le dernier arrivé.)
Tu ne vins pas à moi pour une question d'honneur, l'air déterminé ; (c’était par jalousies accumulées; car j'ai fait beaucoup d'envieux.) Je te croyais mon allié et fier de moi ; en réalité, tu creusais des fosses me menant à l'abîme.
Quand ce serait de ta part de l'avidité, tu devrais avoir honte.
Tu sais combien de mers j'ai traversées et parcouru de contrées.
Toi avec ton air maussade, toi qui fais les premiers pas en ce monde, [Sache que] tes pareils n'ont connu ni la vie, ni ses joies.
Qu'ont-ils donc pu voir ?
Un jeune pigeon ne doit pas tricher ; un ramier expérimenté est capable de fureur.
Ton plumage est (encore) vulnérable, bonté divine ! Retourne-t'en, ou tu le regretteras ; ton bec ne peut lutter, tes ailes sont fragiles ; ne tiens plus de propos violents qui ne te conviennent pas, ne tiens plus le langage de la colère et du dépit.
Un jeune pigeon ne doit pas tricher - n'est-ce pas ? Retourne à ton gîte et dis à ceux qui t'ont envoyé qu'ils manquent d'éducation.
Tu es un jeune pigeon chétif, n'est-ce pas ? Retourne à ton gîte et dis à ceux qui t'ont envoyé qu'ils manquent d'éducation. »
…
On croit le maître inutile, comme un vieux taureau : on a secrètement aiguisé le couteau.
Le maître … répond par le silence et la patience.
Rien ne lui échappe ; à toute perte il est une compensation.
Louanges â Dieu, la bonté même; Toi Seul détiens la connaissance.
Certains prennent pour de la peur le respect qu'on leur témoigne.
(Extrait de sa chanson "Sebhan Ellah ya L’tif" traduite)
NB: Cette chanson a été composée vers la fin des années 70, et n'a aucun rapport avec ce conflit.
Je lui répondis en ces termes : " Comment peux-tu m'adresser des propos pleins de colère ?
Pourquoi ce courroux et cette fureur ?
(On s'imagine que tout est accessible, qu'il suffit d'y faire main basse et l'on traite d'impotent le dernier arrivé.)
Tu ne vins pas à moi pour une question d'honneur, l'air déterminé ; (c’était par jalousies accumulées; car j'ai fait beaucoup d'envieux.) Je te croyais mon allié et fier de moi ; en réalité, tu creusais des fosses me menant à l'abîme.
Quand ce serait de ta part de l'avidité, tu devrais avoir honte.
Tu sais combien de mers j'ai traversées et parcouru de contrées.
Toi avec ton air maussade, toi qui fais les premiers pas en ce monde, [Sache que] tes pareils n'ont connu ni la vie, ni ses joies.
Qu'ont-ils donc pu voir ?
Un jeune pigeon ne doit pas tricher ; un ramier expérimenté est capable de fureur.
Ton plumage est (encore) vulnérable, bonté divine ! Retourne-t'en, ou tu le regretteras ; ton bec ne peut lutter, tes ailes sont fragiles ; ne tiens plus de propos violents qui ne te conviennent pas, ne tiens plus le langage de la colère et du dépit.
Un jeune pigeon ne doit pas tricher - n'est-ce pas ? Retourne à ton gîte et dis à ceux qui t'ont envoyé qu'ils manquent d'éducation.
Tu es un jeune pigeon chétif, n'est-ce pas ? Retourne à ton gîte et dis à ceux qui t'ont envoyé qu'ils manquent d'éducation. »
…
On croit le maître inutile, comme un vieux taureau : on a secrètement aiguisé le couteau.
Le maître … répond par le silence et la patience.
Rien ne lui échappe ; à toute perte il est une compensation.
Louanges â Dieu, la bonté même; Toi Seul détiens la connaissance.
Certains prennent pour de la peur le respect qu'on leur témoigne.
(Extrait de sa chanson "Sebhan Ellah ya L’tif" traduite)
NB: Cette chanson a été composée vers la fin des années 70, et n'a aucun rapport avec ce conflit.
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