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Lettre au Président Bouteflika
Vous risquez gros, monsieur le Président de la République. C'est moi qui vous le dis ! Pour tout ce que vous avez fait en Egypte et au Soudan lors de la guerre de 14-18, il faut vous attendre à de grandes machakil. Aussi grandes que les pyramides.
Les Egyptiens, monsieur le Président, comptent vous faire attaquer en justice. Ils ne vous pardonneront jamais le fait que vous ayez du nif alors que leur sphinx a perdu le sien. Si ce n'était que ça ! Vous avez osé mettre à la disposition du peuple des billets pratiquement gratuits. Ce qui a permis la présence en force à Khartoum de ceux qui ont vu le sang de leurs frères couler en Egypte. Vous avez facilité l'octroi de passeports à ceux qui n'en avaient pas et appuyé la flotte d'Air Algérie par des avions de l'Armée nationale populaire. Rien que pour ce mot populaire, mon Dieu ce que vous risquez !
En plus, sans crier gare, sans l'aval des pharaons, vos représentants ont distribué des drapeaux aux couleurs algériennes même aux Soudanais. Sans ça, les Soudanais n'auraient jamais supporté notre équipe de foot. Ils n'auraient jamais ouvert leurs maisons aux Algériens qui n'avaient pas où loger, faute d'infrastructure hôtelière.
Vous allez devoir leur expliquer pourquoi 35.000 Algériens chantaient à l'unisson, de surcroît dans un pays lointain, «Tahia El-Djazaïr», au lieu de « Ya gamil, ya gamil, viens danser au bord du Nil ». Vous avez poussé l'affront jusqu'à offrir des lots de nourriture à qui en voulait. Non, trop c'est trop, c'est trop de nationalisme de votre part. Vous auriez dû leur en laisser un peu, beaucoup vous en veulent pour ça.
Qui vous pardonnera de leur avoir envoyé les Antar algériens à leurs Abla, bla ma tchaouar. Il y en avait des milliers dans et autour du stade soudanais. Un seul pied d'un seul Antar a suffi pour ébranler les descendants des Mamelouks : il s'appelle Yahia. Des millions de Antar sont là, drapeau dans le coeur. Ils ont pour nom: Algériens.
Et ce n'est pas de la chita.
par El-Guellil
Le Quotidien D'Oran
Les Egyptiens, monsieur le Président, comptent vous faire attaquer en justice. Ils ne vous pardonneront jamais le fait que vous ayez du nif alors que leur sphinx a perdu le sien. Si ce n'était que ça ! Vous avez osé mettre à la disposition du peuple des billets pratiquement gratuits. Ce qui a permis la présence en force à Khartoum de ceux qui ont vu le sang de leurs frères couler en Egypte. Vous avez facilité l'octroi de passeports à ceux qui n'en avaient pas et appuyé la flotte d'Air Algérie par des avions de l'Armée nationale populaire. Rien que pour ce mot populaire, mon Dieu ce que vous risquez !
En plus, sans crier gare, sans l'aval des pharaons, vos représentants ont distribué des drapeaux aux couleurs algériennes même aux Soudanais. Sans ça, les Soudanais n'auraient jamais supporté notre équipe de foot. Ils n'auraient jamais ouvert leurs maisons aux Algériens qui n'avaient pas où loger, faute d'infrastructure hôtelière.
Vous allez devoir leur expliquer pourquoi 35.000 Algériens chantaient à l'unisson, de surcroît dans un pays lointain, «Tahia El-Djazaïr», au lieu de « Ya gamil, ya gamil, viens danser au bord du Nil ». Vous avez poussé l'affront jusqu'à offrir des lots de nourriture à qui en voulait. Non, trop c'est trop, c'est trop de nationalisme de votre part. Vous auriez dû leur en laisser un peu, beaucoup vous en veulent pour ça.
Qui vous pardonnera de leur avoir envoyé les Antar algériens à leurs Abla, bla ma tchaouar. Il y en avait des milliers dans et autour du stade soudanais. Un seul pied d'un seul Antar a suffi pour ébranler les descendants des Mamelouks : il s'appelle Yahia. Des millions de Antar sont là, drapeau dans le coeur. Ils ont pour nom: Algériens.
Et ce n'est pas de la chita.
par El-Guellil
Le Quotidien D'Oran
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