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La chine veut diversifier ses reserves, on ne met pas ses oeufs dans le meme panier, les bons du tresor americain ne sont pas rentable et en plus l'avenir du dollar est incertain, ce n'est plus une valeur refuge, il faut s'attendre a d'enorme investissements chinois dans les pays emergnents, cette nouvelle politique monetaire chinoise forcera les USA a changer de politique et a freiner les depenses dans tous les domaines.
Les bons du Trésor américains sont jugés peu rentables par rapport à d'autres investissements.
QUE FAIRE avec 800 milliards de dollars ? Pékin réfléchit et veut restructurer ses énormes réserves de change pour «optimiser» leur utilisation. Hu Xiaolian, le directeur de l'Administration d'Etat pour le change (Safe), «recherche activement les différentes façons d'investir les réserves plus efficacement».
Emmené par des spéculations selon lesquelles la Chine pourrait élargir ses réserves de métal jaune, bien inférieures à celles des grandes puissances occidentales, le prix du métal jaune a atteint hier son plus haut niveau depuis vingt-cinq ans, à 544,60 dollars l'once.
Estimées à plus de 800 milliards de dollars fin novembre, les réserves de change chinoises pourraient atteindre 1 000 milliards de dollars d'ici à la fin de l'année, hissant la Chine au premier rang mondial, devant le Japon. Pékin veut profiter plus efficacement de ces deniers disponibles, ce qui signifie que la République populaire compte prendre ses distances avec le dollar en donnant une part plus importante aux autres grandes devises, le yen et l'euro par exemple. Une posture qui pourrait accentuer la pression à la baisse sur le dollar car la Chine mène la danse sur les marchés financiers en achetant chaque mois 15% des actifs en dollars cédés sur les marchés, selon un économiste de la Standard Chartered Bank. Plus de 70% des réserves de change chinoises sont en dollars et en bons du Trésor américain.
Le gouvernement chinois, avançant toujours à pas de velours, n'a pas spécifié le calendrier de ces réformes. La plupart des experts s'attendent à des changements très mesurés. Pékin n'en confirme pas moins son intention de s'acheminer vers une politique de change davantage dictée par le marché, plus flexible. Même si la banque centrale a répété ne pas prévoir de réévaluation pour le moment, malgré les pressions américaines.
Investissement dans le pétrole au Nigeria
La Chine gaspille-t-elle ses réserves. C'est l'avis de nombreux observateurs qui jugent que Pékin ne devrait pas investir autant dans des bons du Trésor américains certes sûrs mais peu rentables. Pékin a plusieurs options pour dépenser ses milliards. En septembre, Zheng Xinli, directeur adjoint du Bureau de recherche de la politique centrale de Chine, estimait qu'il serait plus judicieux d'investir ces fonds en dollars à l'étranger pour assurer l'approvisionnement en énergie.
Par exemple, la compagnie pétrolière d'État chinoise China National Offshore Oil Corp (Cnooc) a annoncé hier qu'elle avait pris, pour 2,3 milliards de dollars, une participation de 45% dans une zone pétrolière au large du Nigeria.
La République populaire peut aussi se servir de ses réserves pour aider les fleurons de son économie à investir à l'étranger. Le gouvernement chinois peut aussi continuer à injecter des dollars dans les grandes banques publiques du pays pour en assainir les finances avant l'ouverture du secteur à la fin de l'année.
[10 janvier 2006] Julie Desné
Source Le Figaro.
Les bons du Trésor américains sont jugés peu rentables par rapport à d'autres investissements.
QUE FAIRE avec 800 milliards de dollars ? Pékin réfléchit et veut restructurer ses énormes réserves de change pour «optimiser» leur utilisation. Hu Xiaolian, le directeur de l'Administration d'Etat pour le change (Safe), «recherche activement les différentes façons d'investir les réserves plus efficacement».
Emmené par des spéculations selon lesquelles la Chine pourrait élargir ses réserves de métal jaune, bien inférieures à celles des grandes puissances occidentales, le prix du métal jaune a atteint hier son plus haut niveau depuis vingt-cinq ans, à 544,60 dollars l'once.
Estimées à plus de 800 milliards de dollars fin novembre, les réserves de change chinoises pourraient atteindre 1 000 milliards de dollars d'ici à la fin de l'année, hissant la Chine au premier rang mondial, devant le Japon. Pékin veut profiter plus efficacement de ces deniers disponibles, ce qui signifie que la République populaire compte prendre ses distances avec le dollar en donnant une part plus importante aux autres grandes devises, le yen et l'euro par exemple. Une posture qui pourrait accentuer la pression à la baisse sur le dollar car la Chine mène la danse sur les marchés financiers en achetant chaque mois 15% des actifs en dollars cédés sur les marchés, selon un économiste de la Standard Chartered Bank. Plus de 70% des réserves de change chinoises sont en dollars et en bons du Trésor américain.
Le gouvernement chinois, avançant toujours à pas de velours, n'a pas spécifié le calendrier de ces réformes. La plupart des experts s'attendent à des changements très mesurés. Pékin n'en confirme pas moins son intention de s'acheminer vers une politique de change davantage dictée par le marché, plus flexible. Même si la banque centrale a répété ne pas prévoir de réévaluation pour le moment, malgré les pressions américaines.
Investissement dans le pétrole au Nigeria
La Chine gaspille-t-elle ses réserves. C'est l'avis de nombreux observateurs qui jugent que Pékin ne devrait pas investir autant dans des bons du Trésor américains certes sûrs mais peu rentables. Pékin a plusieurs options pour dépenser ses milliards. En septembre, Zheng Xinli, directeur adjoint du Bureau de recherche de la politique centrale de Chine, estimait qu'il serait plus judicieux d'investir ces fonds en dollars à l'étranger pour assurer l'approvisionnement en énergie.
Par exemple, la compagnie pétrolière d'État chinoise China National Offshore Oil Corp (Cnooc) a annoncé hier qu'elle avait pris, pour 2,3 milliards de dollars, une participation de 45% dans une zone pétrolière au large du Nigeria.
La République populaire peut aussi se servir de ses réserves pour aider les fleurons de son économie à investir à l'étranger. Le gouvernement chinois peut aussi continuer à injecter des dollars dans les grandes banques publiques du pays pour en assainir les finances avant l'ouverture du secteur à la fin de l'année.
[10 janvier 2006] Julie Desné
Source Le Figaro.
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