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La chasse à l’outarde et à la gazelle : Les braconniers du Golfe sont de retour

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  • La chasse à l’outarde et à la gazelle : Les braconniers du Golfe sont de retour

    La chasse à l’outarde et à la gazelle : Les braconniers du Golfe continuent leur « massacre »

    Une liste de 73 espèces protégée a été arrêtée par le ministère de l’Agriculture, dont figurent, bien évidement, la gazelle et l’outarde.

    Les émirs du Golfe sont de retour dans la région de Labyodh Sidi Cheikh où ils s’apprêtent à entamer la campagne de chasse à l’outarde et à la gazelle, ou ce que les habitants d’El Bayadh qualifient de campagne d’extermination de ces espèces en voie de disparition. Selon une source locale, les princes du Qatar sillonnent tout le territoire de la région, à bord de pas moins de 100 véhicules, traquant ainsi ce qui reste des outardes offertes par les autorités algériennes aux braconniers jouissifs. Les chasseurs du Golfe « se sentent en terrain conquis. Ils se livrent à leur sport favori sous l’œil protecteur de la Gendarmerie nationale », a indiqué Larbi Tahar, président du bureau d’El Bayadh de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme.

    Les princes d’Arabie qui mettent en danger la faune dans la région des Hauts-Plateaux chassent les outardes et les gazelles avec l’autorisation des autorités algériennes. Ils s’installent dans les vastes zones steppiques du sud-ouest du pays avec armes et bagages, orientés par des guides locaux.

    Ces chasseurs bien particuliers sont dotés d’une extraordinaire logistique, témoignent les habitants de la région. Il faut rappeler que le ministère de l’Agriculture leur délivre des permis de « massacrer » des espèces, contrecarrant ainsi la loi algérienne qui interdit de chasser l’outarde, décret n°509/83 du 20 août 1983, relatif à la protection des espèces animales non domestiques. Le texte en question précise que ces espèces jouent un rôle dans l’équilibre naturel. Elles revêtent aussi un intérêt scientifique particulier. Aujourd’hui elles sont menacées de disparition.

    Une liste de 73 espèces a été arrêtée, dont figurent, bien évidement, la gazelle et l’outarde. Mais cela n’a pas empêché l’Etat algérien d’accorder des dérogations aux riches princes-braconniers. Il y a lieu de souligner que cette « autorisation » concerne seulement les chasseurs étrangers, notamment ceux du Golfe, Qatar, Arabie Saoudite, Emirats arabes unis. Les Algériens sont exclus de cette mesure « exceptionnelle ». Plusieurs chasseurs locaux surpris en train de capturer les gazelles, « sont punis et condamnés à des peines de prison », a indiqué le responsable de la Ligue d’El Bayadh.

    Cependant, les autorités algériennes et après plusieurs mises en garde lancées par des associations qui militent pour la protection de la faune et de nombreux experts en matière de préservation des espèces animalières en voie de disparition, ont trouvé une échappatoire. Elles avaient autorisé, en 2004, les investisseurs des Emirats arabes unis d’établir une réserve qui s’étend sur 400 ha dans la région de Labyodh Sidi Cheikh afin « d’en préserver les outardes et d’assurer la reproduction ».

    Mais selon des sources locales, c’est le contraire qui s’est produit depuis. « Les outardes sont en voie de disparition et rien n’est fait pour stopper ce massacre. » Par ailleurs, le responsable local de la LADDH pose un autre problème, celui lié au traitement « dégradant » dont sont victimes les employés algériens qui travaillent pour le compte des Emiratis, ainsi que les habitants de la région de Labyodh Sidi Cheikh. Il dénonce, dans un communiqué rendu public hier « les conditions inhumaines dans lesquelles travaillent des Algériens. Ils sont traités comme des esclaves ».

    En plus des conditions extrêmement difficiles, « les travailleurs algériens sont sous-payés par rapport à leurs collègues étrangers. Ils touchent entre 10 000 à 18 000 DA mois pour un volume horaire de 12 heures par jour », a indiqué Larbi Tahar. Ce dernier lance un appel aux autorités algériennes afin de « rendre à ces Algériens leur dignité ». Il a également joint sa voix à celles de beaucoup d’associations locales, demandant simplement l’interdiction de la chasse aux outardes et de gazelles, car « cela porterait gravement atteinte à l’environnement et menace dangereusement la faune dans le sud du pays », a-t-il averti.

    par Hacen Ouali
    El Watan

  • #2
    Et ça continue, il était question d'arrêter ces "Safaris" inadmissibles, je trouve scandaleux que ces émirs viennent avec toute leur logistique massacrer des espèces d'animaux en voie de disparition et en plus maltraiter les algériens à leur service.

    Les associations de tout genre devraient dénoncer et interdire la venue de cette "Mafia-Braconnière".

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    • #3
      Chaque année je lis ce titre lool et je ne pense pas que le contenu a changé
      ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

      Commentaire

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