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La Française des Jeux et l'Etat seront les heureux gagnants de ce Vendredi 13 placé sous de merveilleux auspices. En effet, un loto le Vendredi 13,rapporte 40% de C.A. en plus d'assuré car les joueurs seront deux fois plus nombreux par rapport à un loto "normal"
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Un Siècle de salaires d'un coup ! Soit cinq millions d'euros. C'est le gain d'un jeune couple de l'Ain, qui a gagné un vendredi 13 avec un ticket de 3 euros au Loto. Qui plus est, explique l'heureux gagnant, «mon amie est née un vendredi 13 août». Raison de plus pour remplir une grille un vendredi 13... La date, en tout cas, inspire les joueurs, en particulier ceux du Loto. Aujourd'hui, ils seront deux fois plus nombreux : «5,5 millions contre 2,5 millions un jour de Loto normal», assure Béatrice Mottier, porte-parole de La Française des jeux. Une aubaine pour l'entreprise publique.
Depuis sa création en 1976 soit bientôt 30 ans, elle n'a pas manqué d'exploiter le filon. «Un vendredi 13, c'est 40% de chiffre d'affaires en plus pour le Loto. Avec les jeux de grattage, comme le Millionnaire ou le Solitaire, c'est globalement un quart de ventes en plus», ajoute-t-elle. Mais ces jeux rencontrent plus de succès les jours de fête où l'on offre des cadeaux comme à Noël, le Nouvel An, la Saint-Valentin ou à la Fêtes des mères... Des pochettes ont ainsi été créées pour le consommateur.
Une chance sur 76 millions
Seul défaut du vendredi 13, c'est une date rare. En 2004, il n'y en a eu qu'un, contre deux cette année. L'an 2008 sera un bon cru avec trois vendredis. Autour de cette date fétiche, La Française des jeux, qui réalise 9,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires et qui emploie 860 personnes, met en avant «la semaine de la chance». Même si cette chance est limitée : une chance sur 14 millions pour le Loto national et une sur 76 millions pour l'Euromillions. Par contre, la chance est certaine pour les comptes de la Française des jeux qui engrange chaque vendredi 13, les deux tiers de ses ventes hebdomadaires. Pour susciter l'afflux des joueurs au tirage supplémentaire du vendredi 13, le «Super Loto», elle n'a même pas besoin de déployer de gros moyens. Le bouche-à-oreille et la cagnotte exceptionnelle – aujourd'hui le gros lot est de 15 millions d'euros – suffisent. D'autant qu'aujourd'hui la date est doublement exceptionnelle. L'Euromillions, l'autre jeu en vogue de l'entreprise, propose un jackpot de 103 millions d'euros.
Mais dans cette industrie du hasard, La Française des jeux est seule à vraiment tirer parti du vendredi 13. Les turfistes ne s'emballent pas exagérément ce jour-là. Les enjeux sont un peu plus importants «de l'ordre de 10%», reconnaît-on au PMU. Les grands prix, comme celui d'Amérique à Vincennes le 29 janvier suscitent davantage d'enjeux : 34,8 millions d'euros de paris l'an dernier. C'est l'équivalent des mises attendues aujourd'hui pour le Super Loto. Quant aux casinos, comme celui d'Enghien-les-Bains, le premier en France, il table sur «une fréquentation de 15 à 30% supérieur à la moyenne ce vendredi 13» selon son directeur Patrick Sionneau. Pour lui, le 31 décembre vaut mieux qu'un vendredi 13.
Par Le Figaro
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Un Siècle de salaires d'un coup ! Soit cinq millions d'euros. C'est le gain d'un jeune couple de l'Ain, qui a gagné un vendredi 13 avec un ticket de 3 euros au Loto. Qui plus est, explique l'heureux gagnant, «mon amie est née un vendredi 13 août». Raison de plus pour remplir une grille un vendredi 13... La date, en tout cas, inspire les joueurs, en particulier ceux du Loto. Aujourd'hui, ils seront deux fois plus nombreux : «5,5 millions contre 2,5 millions un jour de Loto normal», assure Béatrice Mottier, porte-parole de La Française des jeux. Une aubaine pour l'entreprise publique.
Depuis sa création en 1976 soit bientôt 30 ans, elle n'a pas manqué d'exploiter le filon. «Un vendredi 13, c'est 40% de chiffre d'affaires en plus pour le Loto. Avec les jeux de grattage, comme le Millionnaire ou le Solitaire, c'est globalement un quart de ventes en plus», ajoute-t-elle. Mais ces jeux rencontrent plus de succès les jours de fête où l'on offre des cadeaux comme à Noël, le Nouvel An, la Saint-Valentin ou à la Fêtes des mères... Des pochettes ont ainsi été créées pour le consommateur.
Une chance sur 76 millions
Seul défaut du vendredi 13, c'est une date rare. En 2004, il n'y en a eu qu'un, contre deux cette année. L'an 2008 sera un bon cru avec trois vendredis. Autour de cette date fétiche, La Française des jeux, qui réalise 9,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires et qui emploie 860 personnes, met en avant «la semaine de la chance». Même si cette chance est limitée : une chance sur 14 millions pour le Loto national et une sur 76 millions pour l'Euromillions. Par contre, la chance est certaine pour les comptes de la Française des jeux qui engrange chaque vendredi 13, les deux tiers de ses ventes hebdomadaires. Pour susciter l'afflux des joueurs au tirage supplémentaire du vendredi 13, le «Super Loto», elle n'a même pas besoin de déployer de gros moyens. Le bouche-à-oreille et la cagnotte exceptionnelle – aujourd'hui le gros lot est de 15 millions d'euros – suffisent. D'autant qu'aujourd'hui la date est doublement exceptionnelle. L'Euromillions, l'autre jeu en vogue de l'entreprise, propose un jackpot de 103 millions d'euros.
Mais dans cette industrie du hasard, La Française des jeux est seule à vraiment tirer parti du vendredi 13. Les turfistes ne s'emballent pas exagérément ce jour-là. Les enjeux sont un peu plus importants «de l'ordre de 10%», reconnaît-on au PMU. Les grands prix, comme celui d'Amérique à Vincennes le 29 janvier suscitent davantage d'enjeux : 34,8 millions d'euros de paris l'an dernier. C'est l'équivalent des mises attendues aujourd'hui pour le Super Loto. Quant aux casinos, comme celui d'Enghien-les-Bains, le premier en France, il table sur «une fréquentation de 15 à 30% supérieur à la moyenne ce vendredi 13» selon son directeur Patrick Sionneau. Pour lui, le 31 décembre vaut mieux qu'un vendredi 13.
Par Le Figaro
normalement c'est le contraire qui doit ce produire !
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