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Mérelle : « Meghni aurait pu succéder à Zidane »
André Mérelle, directeur de l’Institut National de Football (INF) de Clairefontaine depuis onze ans, a bien connu Mourad Meghni. Il considère que le milieu offensif franco-algérien aurait pu être le successeur de Zidane s’il n’avait pas cherché à brûler des étapes. « Il était au-dessus de tout le monde techniquement, a déclaré le technicien français au site Compétition.dz, son erreur était de partir en Italie, alors que sa formation n’était pas encore finie. Je suis directeur de ce centre depuis longtemps, et je vois défiler des joueurs chaque année, et je peux vous dire que le talent de Mourad est une chose qu’on ne voit pas souvent. »
André Mérelle estime que le champion du monde des moins de 17 ans 2001 aurait pu s’autoriser toutes les ambitions s’il avait su garder patience. « Je n’ai pas dit que Meghni n’a pas réussi sa carrière, au contraire, a précisé l’éducateur. Il joue en Serie A, à la Lazio, qui est un grand club, il est titulaire ; il a gagné la coupe du Monde des U17 avec l’équipe de France, et maintenant il disputera une autre avec l’Algérie, son pays d’origine. En résumé, il gagne bien sa vie, et sa vie footballistique est riche. Mais ce que je veux dire, c’est que ce joueur aurait peut-être fait mieux s’il avait décidé de rester encore trois ans au centre, puis de jouer en France avant de partir en Italie ou en Espagne. Les spécialistes lui prédisaient un avenir meilleur. Il pouvait succéder à Zizou par exemple », a conclu Merelle. De quoi rouvrir le débat sur l’exil précoce des footballeurs les plus doués…
F.C (Rédaction FootSud)
André Mérelle estime que le champion du monde des moins de 17 ans 2001 aurait pu s’autoriser toutes les ambitions s’il avait su garder patience. « Je n’ai pas dit que Meghni n’a pas réussi sa carrière, au contraire, a précisé l’éducateur. Il joue en Serie A, à la Lazio, qui est un grand club, il est titulaire ; il a gagné la coupe du Monde des U17 avec l’équipe de France, et maintenant il disputera une autre avec l’Algérie, son pays d’origine. En résumé, il gagne bien sa vie, et sa vie footballistique est riche. Mais ce que je veux dire, c’est que ce joueur aurait peut-être fait mieux s’il avait décidé de rester encore trois ans au centre, puis de jouer en France avant de partir en Italie ou en Espagne. Les spécialistes lui prédisaient un avenir meilleur. Il pouvait succéder à Zizou par exemple », a conclu Merelle. De quoi rouvrir le débat sur l’exil précoce des footballeurs les plus doués…
F.C (Rédaction FootSud)
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