La France est à la traîne, loin derrière la Suède, la Finlande, l'Allemagne, le Danemark en matière d'innovation. C'est ce que rapporte une étude qui évalue les performances de chaque état membres de l'Union Européenne. Les raisons de ses faiblesses sont multiples et l'insuffisance des PME en matière d'innovation est mis en exergue car leurs investissements en R&D se situe en dessous de la moyenne européenne, de même le manque de coopération des systèmes de recherches public et privé et l'Etat espère pallier à ce manque grace à la création de pôles de compétitivité.
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Elève moyen en matière d'innovation, peut mieux faire. C'est en substance l'appréciation que mérite la France, à la lumière du tableau de bord européen de l'innovation 2005, présenté jeudi par la Commission européenne. Au delà des seuls critères de recherche et développement ou de performances en haute technologie, l'étude utilise une trentaine d'indicateurs – nombre de brevets déposés, exportation de produits technologiques, investissements en R&D public et privé, formation scientifique, etc. – pour évaluer les performances de chaque Etat membre de l'Union européenne. Verdict : la France est globalement moins innovante que la moyenne de l'Europe des 15. Et fait à peine mieux que la moyenne des 25. Elle reste ainsi très loin des premiers de la classe : Suède, Finlande, Allemagne et Danemark.
Pourtant, la France a du potentiel. Parmi ses points forts, le bon niveau de formation. La France arrive en seconde position après l'Irlande pour le nombre de scientifiques et de chercheurs diplômés. Sur les investissements dans les activités de recherche et développement, la France est également au dessus de la moyenne de l'Union européenne. Et les Français sont plutôt très demandeurs de produits nouveaux, contrairement aux Allemands. La France est d'ailleurs en pointe dans un certain nombre de secteurs : l'industrie automobile, les matériels de transports (2ème rang derrière l'Allemagne), l'industrie agroalimentaire, les machines et les appareils électriques ou encore sur les produits en caoutchouc et matière plastique.
Mais de nombreux points faibles viennent plomber sa moyenne générale. Et le plus gros d'entre eux : l'insuffisance des efforts des petites et moyennes entreprises françaises en matière d'innovation. Leurs investissements en R&D est en dessous de la moyenne européenne. Peu d'entre elles mettent en place des nouvelles méthodes d'organisation et globalement, elles se modernisent difficilement. Autre point faible : l'insuffisante coopération des systèmes de recherches public et privé. Le gouvernement espère y remédier avec les pôles de compétitivité et l'agence pour l'innovation récemment créés.
Malgré ses déclarations d'intentions, l'Union européenne dans son ensemble n'est pas parvenue à réduire son retard par rapport aux Etats-Unis ces dernières années. Les Européens investissent un tiers de moins dans la recherche que les Américains. C'est encore pire par rapport au Japon, avec qui l'écart en matière d'innovation se creuse.
Le Tableau de bord Européen à consulter : Trend Chart Innovation Policy in Europe
Par L'expansion
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Elève moyen en matière d'innovation, peut mieux faire. C'est en substance l'appréciation que mérite la France, à la lumière du tableau de bord européen de l'innovation 2005, présenté jeudi par la Commission européenne. Au delà des seuls critères de recherche et développement ou de performances en haute technologie, l'étude utilise une trentaine d'indicateurs – nombre de brevets déposés, exportation de produits technologiques, investissements en R&D public et privé, formation scientifique, etc. – pour évaluer les performances de chaque Etat membre de l'Union européenne. Verdict : la France est globalement moins innovante que la moyenne de l'Europe des 15. Et fait à peine mieux que la moyenne des 25. Elle reste ainsi très loin des premiers de la classe : Suède, Finlande, Allemagne et Danemark.
Pourtant, la France a du potentiel. Parmi ses points forts, le bon niveau de formation. La France arrive en seconde position après l'Irlande pour le nombre de scientifiques et de chercheurs diplômés. Sur les investissements dans les activités de recherche et développement, la France est également au dessus de la moyenne de l'Union européenne. Et les Français sont plutôt très demandeurs de produits nouveaux, contrairement aux Allemands. La France est d'ailleurs en pointe dans un certain nombre de secteurs : l'industrie automobile, les matériels de transports (2ème rang derrière l'Allemagne), l'industrie agroalimentaire, les machines et les appareils électriques ou encore sur les produits en caoutchouc et matière plastique.
Mais de nombreux points faibles viennent plomber sa moyenne générale. Et le plus gros d'entre eux : l'insuffisance des efforts des petites et moyennes entreprises françaises en matière d'innovation. Leurs investissements en R&D est en dessous de la moyenne européenne. Peu d'entre elles mettent en place des nouvelles méthodes d'organisation et globalement, elles se modernisent difficilement. Autre point faible : l'insuffisante coopération des systèmes de recherches public et privé. Le gouvernement espère y remédier avec les pôles de compétitivité et l'agence pour l'innovation récemment créés.
Malgré ses déclarations d'intentions, l'Union européenne dans son ensemble n'est pas parvenue à réduire son retard par rapport aux Etats-Unis ces dernières années. Les Européens investissent un tiers de moins dans la recherche que les Américains. C'est encore pire par rapport au Japon, avec qui l'écart en matière d'innovation se creuse.
Le Tableau de bord Européen à consulter : Trend Chart Innovation Policy in Europe
Par L'expansion
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