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Le Maroc est sans conteste le premier client et consommateur à l'échelle mondiale du thé vert chinois, avec un volume d'importation ayant atteint, durant les huit premiers mois de l'année en cours, 38,5 mille tonnes (94,2 millions de dollars), selon des chiffres fournis par le ministère chinois du Commerce.
A l'exception de la Chine, le Royaume est considéré comme étant également le premier consommateur mondial de thé vert, suivi de l'Ouzbékistan, du Japon, de la Russie et des Etats-Unis. En 2008, les importations marocaines du thé vert chinois se sont chiffrées à 96,1 millions de dollars, soit 4,16% du total des importations du Royaume de la Chine. Le Maroc importe de la province de Chiang, dans l'est du pays, près de 30% de sa production du thé vert.
Le Maroc, un marche important pour le thé chinois
Dans une déclaration à l'agence MAP, Van Gao, conservateur-adjoint du Musée du thé Huang Ju, chef-lieu de la province du Chiang, a affirmé que le Maroc a toujours constitué un marché très important pour la commercialisation du thé chinois, précisant que le thé vert produit par cette région cadre parfaitement avec le goût des Marocains. Partant d'un dollar le kilogramme, les prix du thé qui varient en fonction de la qualité, peuvent osciller jusqu'à 600 dollars le kilogramme.
Respect des critères de la qualite
En juillet 2000, l'Union européenne (UE) avait appliqué des critères et des normes pour le contrôle rigoureux des engrais et des fertilisants en ce qui concerne la culture du thé que l'Union importe, une décision que le Maroc avait exprimé en 2004 son souhait de s'y aligner.
A ce propos, Van Gao a assuré que son pays a mis en place un dispositif de contrôle de la qualité des cultures du thé vert. Ce contrôle veille à ce que les matières et les fertilisants utilisés ne portent guère préjudice à la santé du consommateur, de même qu'il vise à garantir une utilisation rationnelle des engrais et autres fertilisants.
Il a rappelé, à ce titre, que Chine avait interdit depuis 2001 l'utilisation de plus de 20 genres d'insecticides et procède chaque année à la mise à jour de la liste des insecticides autorisés.
La culture du the
Dans les pays à climat chaud, le thé vert est plus prisé par les consommateurs, alors que dans ceux à climat froid, la préférence penche plutôt vers le thé rouge, a fait remarquer Van Gao, rappelant que les habitudes de consommation diffèrent d'une région à l'autre.
Si les Marocains boivent souvent du thé à la menthe ou mélangé parfois avec d'autres plantes aromatiques, les Chinois, eux, le préfèrent très léger et sans sucre. Ils peuvent en prendre plusieurs fois par jour.
Mais au-delà de la culture de consommer le thé, M. Van a insisté sur ses multiples vertus sanitaires, déjà prouvées, et qui aident à prévenir plusieurs maladies.
En 2008, la superficie cultivée en thé en Chine avait atteint 1,6 million ha (1ère au niveau mondial) avec une production de 1,24 million de tonnes, soit le tiers de la production mondiale. Quant aux exportations, elles ont atteint durant la même année 297.000 tonnes avec le Kenya en pôle position suivi du Sri Lanka et de la Chine.
Par MAP
A l'exception de la Chine, le Royaume est considéré comme étant également le premier consommateur mondial de thé vert, suivi de l'Ouzbékistan, du Japon, de la Russie et des Etats-Unis. En 2008, les importations marocaines du thé vert chinois se sont chiffrées à 96,1 millions de dollars, soit 4,16% du total des importations du Royaume de la Chine. Le Maroc importe de la province de Chiang, dans l'est du pays, près de 30% de sa production du thé vert.
Le Maroc, un marche important pour le thé chinois
Dans une déclaration à l'agence MAP, Van Gao, conservateur-adjoint du Musée du thé Huang Ju, chef-lieu de la province du Chiang, a affirmé que le Maroc a toujours constitué un marché très important pour la commercialisation du thé chinois, précisant que le thé vert produit par cette région cadre parfaitement avec le goût des Marocains. Partant d'un dollar le kilogramme, les prix du thé qui varient en fonction de la qualité, peuvent osciller jusqu'à 600 dollars le kilogramme.
Respect des critères de la qualite
En juillet 2000, l'Union européenne (UE) avait appliqué des critères et des normes pour le contrôle rigoureux des engrais et des fertilisants en ce qui concerne la culture du thé que l'Union importe, une décision que le Maroc avait exprimé en 2004 son souhait de s'y aligner.
A ce propos, Van Gao a assuré que son pays a mis en place un dispositif de contrôle de la qualité des cultures du thé vert. Ce contrôle veille à ce que les matières et les fertilisants utilisés ne portent guère préjudice à la santé du consommateur, de même qu'il vise à garantir une utilisation rationnelle des engrais et autres fertilisants.
Il a rappelé, à ce titre, que Chine avait interdit depuis 2001 l'utilisation de plus de 20 genres d'insecticides et procède chaque année à la mise à jour de la liste des insecticides autorisés.
La culture du the
Dans les pays à climat chaud, le thé vert est plus prisé par les consommateurs, alors que dans ceux à climat froid, la préférence penche plutôt vers le thé rouge, a fait remarquer Van Gao, rappelant que les habitudes de consommation diffèrent d'une région à l'autre.
Si les Marocains boivent souvent du thé à la menthe ou mélangé parfois avec d'autres plantes aromatiques, les Chinois, eux, le préfèrent très léger et sans sucre. Ils peuvent en prendre plusieurs fois par jour.
Mais au-delà de la culture de consommer le thé, M. Van a insisté sur ses multiples vertus sanitaires, déjà prouvées, et qui aident à prévenir plusieurs maladies.
En 2008, la superficie cultivée en thé en Chine avait atteint 1,6 million ha (1ère au niveau mondial) avec une production de 1,24 million de tonnes, soit le tiers de la production mondiale. Quant aux exportations, elles ont atteint durant la même année 297.000 tonnes avec le Kenya en pôle position suivi du Sri Lanka et de la Chine.
Par MAP
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