AFP
24/11/2009
Un collégien de 14 ans, qui avait défendu le génocide arménien dans un devoir en écrivant qu'il était "mérité", a été sanctionné par une mesure "d’exclusion-inclusion", selon le principal de son collège, une sanction qui a provoqué le trouble en Turquie, selon une ONG.
Dans un devoir rendu le 12 novembre, le collégien, français d'origine turque, élève du collège Jacques-Marquette de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), avait écrit que "le génocide arménien (était) mérité", en soulignant d'un trait le terme "mérité".
"Nous avons alors pris une mesure d’exclusion-inclusion, c’est-à-dire que l’élève a travaillé hors de la classe, encadré par des enseignants, sur la notion de génocide et de mérite pendant deux jours", a expliqué le principal du collège.
Les parents de l’élève, qui contestaient la sanction, ont alors contacté l’association Cojep International, qui a demandé des explications au chef d’établissement. "La famille a également envoyé le dossier à un journaliste de Turquie", précise Filiz Veysel, vice-président de l’ONG.
"Tout le reste des médias turcs a alors suivi l’affaire. Certains titres cherchant à faire du sensationnalisme sont allés bien au-delà de la réalité des faits", déplore le responsable associatif, qui note qu’"une équipe de télévision turque s’est rendue à Pont-à-Mousson, puis a revendu les images aux autres chaînes".
L’affaire est ensuite devenue diplomatique, lorsque l’ambassadeur de France en Turquie a appelé le vice-président de Cojep, "pour nous demander ce qui se passait".
"Par ailleurs, le président de la commission des droits de l’Homme du Parlement turc a écrit à l’Assemblée nationale française", assure Filiz Veysel.
Cependant, le responsable associatif estime que l’affaire est désormais close et il affirme que la sanction a été comprise par l’élève et ses parents.
"Nous avons en outre convenu, avec le principal du collège, de réunions citoyennes au mois de janvier, pour améliorer le vivre-ensemble", a-t-il précisé.
24/11/2009
Un collégien de 14 ans, qui avait défendu le génocide arménien dans un devoir en écrivant qu'il était "mérité", a été sanctionné par une mesure "d’exclusion-inclusion", selon le principal de son collège, une sanction qui a provoqué le trouble en Turquie, selon une ONG.
Dans un devoir rendu le 12 novembre, le collégien, français d'origine turque, élève du collège Jacques-Marquette de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), avait écrit que "le génocide arménien (était) mérité", en soulignant d'un trait le terme "mérité".
"Nous avons alors pris une mesure d’exclusion-inclusion, c’est-à-dire que l’élève a travaillé hors de la classe, encadré par des enseignants, sur la notion de génocide et de mérite pendant deux jours", a expliqué le principal du collège.
Les parents de l’élève, qui contestaient la sanction, ont alors contacté l’association Cojep International, qui a demandé des explications au chef d’établissement. "La famille a également envoyé le dossier à un journaliste de Turquie", précise Filiz Veysel, vice-président de l’ONG.
"Tout le reste des médias turcs a alors suivi l’affaire. Certains titres cherchant à faire du sensationnalisme sont allés bien au-delà de la réalité des faits", déplore le responsable associatif, qui note qu’"une équipe de télévision turque s’est rendue à Pont-à-Mousson, puis a revendu les images aux autres chaînes".
L’affaire est ensuite devenue diplomatique, lorsque l’ambassadeur de France en Turquie a appelé le vice-président de Cojep, "pour nous demander ce qui se passait".
"Par ailleurs, le président de la commission des droits de l’Homme du Parlement turc a écrit à l’Assemblée nationale française", assure Filiz Veysel.
Cependant, le responsable associatif estime que l’affaire est désormais close et il affirme que la sanction a été comprise par l’élève et ses parents.
"Nous avons en outre convenu, avec le principal du collège, de réunions citoyennes au mois de janvier, pour améliorer le vivre-ensemble", a-t-il précisé.