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Le référendum sur les minarets met la Suisse en émoi

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  • Le référendum sur les minarets met la Suisse en émoi

    Les Suisses voteront ce dimanche pour savoir s'il faut ou non interdire la construction de minarets dans la Confédération. Un scrutin à haut risque qui a déjà provoqué un débat national d'une rare violence.


    U
    ne campagne d'affichage provocatrice, des centaines d'heures de débats, des mois de controverses, une seule journée pour trancher. Demain, les Suisses répondront à la question qui les divise : faut-il ajouter à l'article 72 de la Constitution fédérale, qui garantit la paix entre les diverses communautés religieuses, l'interdiction de construire des minarets ? Une proposition de loi déposée par la droite conservatrice qui, si elle passait, pourrait créer un véritable choc en Europe.

    Comment en est-on arrivé là ? L'affaire commence en novembre 2006, comme une banale querelle de voisinage, à Wangen bei Olten, un village du canton de Soleure, quand le tribunal administratif autorise, contre l'avis des riverains, la construction d'un minaret de six mètres de haut sur le toit du centre de la communauté turque. Très vite, le débat s'envenime, pose la question de la liberté religieuse et prend une dimension politique. De local, il devient national. Des militants de la très puissante Union démocratique du centre (UDC), qui dispose de 58 conseillers nationaux, et de l'Union démocratique fédérale (UDF), inquiets de l' «islamisation rampante de la société», sautent alors sur l'occasion et déposentune « initiative populaire » - l'arme absolue de la contestation politique en Suisse - visant à interdire toute édification future de minarets.

    Pourtant, même s'il existe un projet de construction à Langenthal, dans le canton de Berne, seuls quatre minarets, à Genève, Zurich, Winterthour et Wangen, ont été bâtis à ce jour. Et aucun d'entre eux n'est utilisé pour l'appel à la prière. Mais, au pays de la démocratie directe, l'initiative populaire permet à n'importe quel Suisse de proposer une modification de la Constitution. Seule condition : être signée par 100 000 citoyens dans un délai de dix-huit mois, puis ratifiée par la population après une « votation » nationale.

    «Nous avons lancé notre comité le 1er mai 2007 et obtenu 114 895 signatures,
    explique Oskar Freysinger, conseiller national, fondateur de l'UDC dans le canton du Valais et principal artisan de l'initiative. Pourquoi tout cela? Tout simplement parce que nous pensons que le minaret est le symbole d'une revendication de pouvoir qui, au nom d'une pseudo-liberté religieuse, conteste des droits fondamentaux comme l'égalité des sexes devant la loi, par exemple. Le minaret est aussi le reflet de la domination de l'islam. Et cela est inacceptable. Il symbolise donc une conception contraire à la Constitution et au régime légal suisse. Toutefois, cette initiative ne restreint pas la liberté de croyance, qui est garantie dans la Constitution comme un droit fondamental. Notre combat est d'abord juridique.»

    Professeur d'allemand dans un lycée de Sion, une petite ville francophone, musicien, écrivain et politicien, Oskar Freysinger est le porte-drapeau des anti-minarets et le symbole d'un discours ouvertement radical sur l'islam. Coiffé d'une queue de cheval, habillé souvent d'une chemise indienne et roulant dans une voiture hors d'âge avec un autocollant «Free Tibet» collé à l'arrière, l'homme ressemble plus aux clichés de l'altermondialisme qu'à ceux de l'extrême droite. Son franc-parler, ses poèmes et ses chansons, abondamment commentés sur internet, lui ont valu le feu des critiques et une place de choix aux « Bouffons de la Confédération », l'équivalent suisse des « Guignols de l'info ». Mais, après ses nombreuses interventions hautes en couleur avec le gratin de la classe politique, même les plus chevronnés ne se risquent plus à le sous-estimer. Et son affrontement avec Tariq Ramadan sur la question des minarets, en mars 2009, en direct à la Télévision Suisse Romande, est resté dans les annales.

    «Je peux comprendre l'émergence d'un débat, mais cette affaire est allée beaucoup trop loin,
    regrette Adel Mejri, président de la Ligue des musulmans de Suisse. A notre avis, il existe d'autres sujets beaucoup plus importants, mais le lancement de cette initiative bloque désormais les possibilités de dialogue. Son objectif est surtout de faire peur et de montrer l'islam sous une lumière noire.» De fait, la question des minarets a dépassé depuis longtemps la polémique architecturale. Malgré la prudence de l'exécutif, les nombreuses campagnes en faveur du non et l'interdiction à Bâle, à Lausanne ou à Neuchâtel des affiches en faveur du oui, jugées trop outrancières, elle a déjà réussi au-delà des espérances de l'UDF et de l'UDC. Sur fond d'inquiétude sur la montée de l'immigration, le débat sur la visibilité même de l'islam est désormais lancé.

    Dans les années 70, la population musulmane était de 16 300 personnes pour 6,3 millions d'habitants. En 2010, selon l'institut suisse Religioscope, elle devrait s'élever à 400 000 personnes, dont 48 000 de nationalité suisse, pour 7,7 millions d'habitants. Soit un peu moins de 6 % de la population. Plus de 130 centres islamiques seraient aujourd'hui en activité. Autre élément : la diversité de l'islam dans la Confédération. Dans sa très grande majorité, la communauté est venue très récemment des Balkans (56,4 %) ou de Turquie (21 %). Mais les imams viennent, eux, le plus souvent d'Afrique du Nord ou du Moyen-Orient. Des pays qui ne représentent que 6 % des croyants.

    Au XIXe siècle, des clochers catholiques ont été interdits

    Visible lors de la grande prière du vendredi à la mosquée de Genève du Petit-Saconnex, construite en 1978 avec des fonds saoudiens, cette diversité d'intérêts économiques, politiques et religieux alimente depuis plusieurs années les fantasmes et les peurs d'un pays qui, dans sa majorité, «n'entend rien concéder de plus aux musulmans que ce que la Constitution fédérale accorde déjà aux autres religions», comme l'explique Chantal Tauxe, éditorialiste à L'Hebdo, magazine édité à Lausanne.

    «La vraie question est d'ordre identitaire,
    précise-t-elle. Les Suisses sont très attachés à la liberté religieuse et le comité anti-minarets rappelle des heures difficiles de notre pays quand, au XIXe siècle, des cantons protestants ont interdit aux catholiques de construire des clochers. Mais ceux qui ont lancé l'initiative surfent sur le malaise actuel sur l'avenir de la Suisse et sur le vieux fond xénophobe qui s'exprime parfois, à l'image des récentes déclarations outrancières et populistes du Mouvement citoyen genevois contre les travailleurs frontaliers français ou des craintes que peut inspirer un certain regard sur l'islam.»

    Des affaires récentes pèsent également sur l'opinion publique, comme la question douloureuse de l'adhésion ou non à l'Union européenne, l'interrogation récurrente sur le rôle de la Suisse en Europe, les récents problèmes de la banque UBS et la pression très lourde des autorités américaines, les derniers démêlés avec la Libye, sans oublier les discours parfois enflammés des musulmans fondamentalistes. Des déclarations sur le port du voile en Suisse, la lapidation et la place des femmes dans le monde musulman qui, d'après les sondages, ont marqué profondément une population souvent prête à évoquer sans complexes sa xénophobie.

    A quelques jours du scrutin, la dernière projection faisait état de 37 % pour l'interdiction et 53 % contre, 10 % des sondés restant encore indécis. Mais tout peut changer et, quel que soit le résultat du vote, une large partie de la classe politique s'inquiète déjà de ses possibles conséquences. «L'initiative sur les minarets a troublé l'image de la Suisse et souligné de façon trop caricaturale nos divisions internes et le traitement que nous réservons à la minorité musulmane, déplore Alain Berset président (PS) du Conseil des Etats, le Sénat suisse. Il y a un véritable risque que le débat dérape et que le monde arabe en prenne ombrage. Ce qui pourrait avoir des conséquences politiques et économiques déplorables.» Hani Ramadan, directeur influent du Centre islamique de Genève et frère de Tariq, a déjà prévenu : «Il serait absurde aujourd'hui de faire de la Suisse, au sein de l'Europe, une exception se distinguant par des relents de xénophobie.» Qu'en pensent les Suisses ?

    Par Cyril Hofstein.
    Source : lefigaro.fr
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    Kouchner "scandalisé" par le "non" aux minarets

    Le chef de la diplomatie française espère que la Suisse reviendra rapidement la décision, approuvée dimanche par plus de 57% de citoyens, d'interdire la construction de minarets.


    L'interdiction de construire des minarets approuvée dimanche par plus de 57% de Suisses lors d'un référendum, n'a pas fini de faire réagir. En France, après Marine Le Pen, vice-présidente du FN, qui s'est félicitée dimanche de la décision des Suisses,c'est lundi au tour de Bernard Kouchner de se dire "un peu scandalisé".

    Sur RTL, le ministre français des Affaires étrangères a dit espérer que la Suisse puisse revenir "assez vite" sur cette décision. "C'est une expression d'intolérance et je déteste l'intolérance", a-t-il déclaré. "Je suis un peu scandalisé par cette décision (...) Je pense qu'elle est négative (...) parce que si on ne peut pas construire de minarets cela veut dire qu'on opprime une religion."


    Source : lci.tf1.fr / tf1 news (d'après agences).
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    • #3
      Si le même référendum s'organise en France, il y a de fortes chances que le OUI au "Non minarets" l'emporterait.

      Il n' y a qu'à voir toutes les difficultés que rencontrent les musulmans de France pour obtenir le permis de construction des mosquées.
      "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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      • #4
        C'est une décision démocratique, le peuple a parlé, mais de lire certaines réactions du monde musulman spécialement l’Egypte qui se permet de déplorer cette décision démocratique, alors que dans leur propre législation à l'égard des non musulmans est bien plus compliquée que l'initiative suisse !

        La décision des Suisses a beau être tranchante mais certes logique, vous êtes intolérants dans vos pays, alors nous aussi ! Les suisses se sont posés la question par exemple dans des débats télévisés ou tout simplement dans mon lieu de travail, ils ne comprennent pas pourquoi dans les pays musulmans qui détruisent les églises et enlèvent les cloches sans un vote ou décision démocratique mais d’une simple décision venant d’un haut dignitaire religieux ou politique! Donc ça n’a rien de déplorable ce vote, c'est une réalité et un droit démocratique du peuple suisse !

        S’il y avait eu une initiative pour une construction des églises dans des pays musulmans, elle ne serait jamais passée ni d’ailleurs proposée loin de là dans nos pays dictatoriaux! Certes les Arabes fuiront Genève et videront peut-être leurs comptes bancaires, mais le peuple suisse assumera les conséquences de sa démocratie…
        Dernière modification par jamoman, 30 novembre 2009, 10h46.
        "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

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        • #5
          Bonjour tout le monde!

          "C'est une expression d'intolérance et je déteste l'intolérance", a-t-il déclaré. "Je suis un peu scandalisé par cette décision (...) Je pense qu'elle est négative (...) parce que si on ne peut pas construire de minarets cela veut dire qu'on opprime une religion."

          Mr K
          ouchner feind ne rien comprendre à l'Islam (comme tous les officiels français) et n'en perçois en lui que des "signes exterieurs" alors que et pour son rappel, l'Etat-Civil Français institué par Napoleon Bonaparte, tire son origine de l'Islam!
          Ce qui est intolérant c'est le fait d'avoir privé aux filles voilées le droit à l'éducation.
          Pour l'histoire des minarets c'est juste une tradition ancestrale d'ordre pratique, pour que le muezzin en "hauteur" ait la voix plus porteuse dans un large rayon mais aujourd'hui les possibilités sont multiples.
          On s'en fiche de ce qu'on voté le Suisses.

          WaSalam.
          La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
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          • #6
            tu mélange la chevre et le choux Jano

            primo , des eglises et des synagogues , il en existe dans tous les pays musulmans et elles ne sont pas détruites sur simple Fatwa d'un illuminé , ces arguments fallacieux et puérils sont les mêmes qui sont utilisés par l'extreme droite pour justifier sa politique xénophobe , la même extreme droite que moi personnellement je renvois dos à dos avec certain musulmans extremiste qui loin de condamner cette initiative l'encouragent car elle renvoie vers eux des musulmans qui se sentent rejetés ...

            c'est pas le monde arabe qui se pose en permance en champion de la democratie et du respect de l'autre ....
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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            • #7
              Les suisses se sont posés la question par exemple dans des débats télévisés ou tout simplement dans mon lieu de travail, ils ne comprennent pas pourquoi dans les pays musulmans qui détruisent les églises et enlèvent les cloches sans un vote ou décision démocratique mais d’une simple décision venant d’un haut dignitaire religieux ou politique! Donc ça n’a rien de déplorable ce vote, c'est une réalité et un droit démocratique du peuple suisse !
              peut tu nous dire dans quel pays musulman on detruit les eglise et enleve les cloches? tu parles du liban ou de la malisie ou l'algerie....? ohh ptetre tu veus comparer la suiss avec l'afganistan qui est en guerre depuis 100 ans? .

              alors on attend votre reponse.

              S’il y avait eu une initiative pour une construction des églises dans des pays musulmans, elle ne serait jamais passée ni d’ailleurs proposée loin de là dans nos pays dictatoriaux! Certes les Arabes fuiront Genève et videront peut-être leurs comptes bancaires, mais le peuple suisse assumera les conséquences de sa démocratie…
              si tu le savais pas, hitler a ete elu democratiquement, et les lois d'esclavage d'occupation...... sont pris democratiquement.


              le seul pays qui n'autorise pas des eglises dans le monde musulman c'est l'arabie saoudite et il n'a qu'une seul demande que le Pape Benoît XVI reconnais le prophète Mahomet parceque comme tu le sais l'arabie saoudite c'est comme le vatican des musulmans et encore une fois c'est un cas extremes.

              mais bon si les suiss veulent devenir des talibans et des wahabites version chretiennes c'est leur choix.

              mais la seul difference entre l'afganistan et l'arabie saoudite et la suiss c'est que c'est des citoyens suiss qui demande la construction de mosque avec des minarets et c'est pas le cas en arabie saoudite et en afganitan.

              est ce que tu penses que le gouvernement egyptien ou libanais ou turque ou jordanien..... refusera au citoyen chertiens de leur pays la construction d'une eglise?

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              • #8
                La décision des Suisses a beau être tranchante mais certes logique, vous êtes intolérants dans vos pays, alors nous aussi !
                mr jamoman,pkoi alors des temples hindous et buddhiques sont construits en suisse.
                si l'islam est etranger a la suisse alors le christianisme l'est aussi selon votre logique.

                S’il y avait eu une initiative pour une construction des églises dans des pays musulmans, elle ne serait jamais passée ni d’ailleurs proposée loin de là
                il ya des centaines d'eglises dans les pays "arabes" et "musulmans".
                يا ناس حبّوا الناس الله موصّي بالحبْ ما جاع فقير إلا لتخمة غني¡No Pasarán! NO to Fascism Ne olursan ol yine gel

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                • #9
                  cell

                  Si vous pensez réellement que l'interdiction de construire des minarets en Suisse va changer la face de la société suisse, tu te trompe Monsieur ! Tout d’abord je ne représente pas le peuple suisse,

                  ]Cell : UNE CAMPAGNE DE BOYCOTT de tout ce qui est suisse , un retrait des fonds de tous les pays musulmans ( surtout ces tetes à zero du golf) des banques suisses , quelques rappels d'amabassadeurs , et tu peux etre sur que ces bouffeurs de chocolat à l'emmental finiront par ranger leur fausse democratie dans le tiroir et rentrer dans le rang, Kaddafi vient de nous en donner la preuve il y a même pas 4 mois.[/font]
                  Il y a une personne ici qui mélange chèvre et chou est bien évidement toi ! Pour t’aider la suisse est un état de droit et de laïcité, donc il faut respecter ce vote…
                  "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

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                  • #10
                    Il y a une personne ici qui mélange chèvre et chou est bien évidement toi ! Pour t’aider la suisse est un état de droit et de laïcité, donc il faut respecter ce vote…
                    la suiss est un pays souvrain comme ete l'afganistan quand ils ont detruit les grands budas.

                    mais le monde a le droit de cretiquer l'extrimisme n'importe ou dans le monde, sauf si tu crois que c'est normal de critiquer l'arabie saoudite qui oblige les femmes a porte le hijab et pas la france qui interdit la liberte de port de ce meme hijab.

                    pour moi c'est la meme chose et ces cas sont des extremmes qu'ils faut combatre.

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                    • #11
                      Mais lorsque je lis un vos débiles commentaires ça me rassure que vous dites n’importe quoi!
                      je ne te connais pas et je n'ai pas envie d'émettre un jugement de valeur sur ta personne , alors refreigne de ton envie de verser dans l'insulte , ou abstiens toi de t'adresser à moi .... on est sur un forum de discussion pour personne adulte , un minimum de bienséance et de respect est exigé

                      Cela explique tu as mal compréhension du Français
                      toi par contre , tu devrais dabord commencer par bien l'ecrire ....

                      Tout d’abord je ne représente pas le peuple suisse, mais lorsque tu écris des diatribes débiles ci-dessous, cela m’encourage de vous zapper…
                      meme si je n'ai aucunemment de justifier le choix de mes mots auprés de toi , je vais le faire quand meme , pour te laisser une chance , non pas de gagner en crédibilité , c'est un peu trop tot pour y prétendre , mais juste pour te montrer que les jugements hatifs sont rarement bons :

                      ces bouffeurs de chocolat à l'emmental
                      c'est une maniére de nommer certain peuple :

                      les belges sont des bouffeurs de frittes ou de moules
                      les chinois , des mangeurs de riz

                      or il se trouve que la suisse est connue pour deux choses :

                      son chocolat et son delicieux fromage emmental

                      d'ou mon appellation

                      leur fausse democratie
                      ceci n'etait nullement une insulte ou une diatribe , mais un simple point de vue , personnel et subjectif , sur la conception occidentale de la democratie qui est aujourd'hui plus un slogan qu'une vraie pratique , et dans le cas de figure suisse , on peut trés bien imaginer à quels extrémités leur systéme de gouvernance par référundum peut mener ...... aujourd'hui c'est les minarets , demain c'est le voile sur la voie publique (déja à l'etude en Hollande) , et aprés demain ........c'est l'expropriation et la chasse au musulman , mais tu sais la meilleur , ca se fera de maniére democratique .... comme en 1936

                      Il y a une personne ici qui mélange chèvre et chou est bien évidement toi ! Pour t’aider la suisse est un état de droit et de laïcité,


                      personne n'a jamais dit le contraire .....

                      la france etait un état de droit et de laicité .... 1,5 millions d'algériens en ont eu la preuve ultime

                      ISrael est un état de droit ( et je le pense , c'est pas de l'ironie) et de laicité ( là aussi , je le pense) .... et les palestiniens le sentent passer tout les jours

                      les USA sont un véritable état de droit , pas trés laic je le concéde , et pourtant , les irakiens goutent aux bienfaits de leur valeurs chaque jours .

                      j'ai plein d'autre exemple si tu veux , mais sache que tu ne me fera pas taire ni me convaincra de quoi que ce soit , en jouant la carte de la démocratie occidental ....... et que sous pretexte qu'il sont plus evolué que le monde arabe en terme de liberté individuelle , on doit se taire , ou passer sous silence de telles evenements .....

                      donc il faut respecter ce vote…
                      et surtout pas le critiquer ..... hein ??
                      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                      • #12
                        L'onde de choc du "non" aux minarets se propage en France

                        L'onde de choc du "non" suisse aux minarets s'est propagée lundi en France, où l'UMP s'interroge sur la justification de ces édifices, ce que l'opposition dénonce comme une manoeuvre "électoraliste".

                        Interrogés par référendum, les citoyens suisses ont approuvé à une nette majorité dimanche l'interdiction de construire dans la Confédération de nouveaux minarets ornant les mosquées, prenant de court le monde politique et le gouvernement.

                        Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, s'est déclaré "un peu scandalisé" par cette "expression d'intolérance".

                        "Si on ne peut pas construire de minarets cela veut dire qu'on opprime une religion", a-t-il dit sur RTL.

                        L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard a de son côté jugé que la peur était "mauvaise conseillère".

                        "C'est quand même un affichage de méfiance. C'est un vote de violence", a-t-il regretté sur Radio Classique.

                        Mais des responsables politiques français ont estimé que la France pourrait ou devrait prendre exemple sur la Suisse.

                        Pour le Front national, ce vote est un signal envoyé aux "élites", qui doivent "cesser de nier les aspirations et les craintes de peuples européens (face) à des signes ostentatoires que veulent imposer des groupes politico-religieux musulmans, souvent à la limite de la provocation".

                        Plusieurs responsables de l'UMP ont fait des commentaires qui ont été vivement critiqués à gauche.

                        Dimanche soir, le secrétaire général du parti majoritaire, Xavier Bertrand, a jugé qu'on n'avait pas "forcément besoin" des minarets en France.

                        "AMALGAMES"

                        Le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, a abondé dans son sens lundi sur France Info. Si les salles de prière sont "évidemment tout à fait indispensables", il n'en va pas de même pour les minarets, a-t-il dit.

                        "Il faut pouvoir assumer ses convictions sans que cela blesse qui que ce soit et sans que cela transgresse le principe de laïcité", a-t-il estimé, faisant le distinguo entre les minarets et les clochers des églises catholiques qui sont "un héritage historique".

                        Jean-François Copé a refusé de commenter ces déclarations, joignant sa voix à celles de la gauche.

                        "Ce vote n'aide pas car il va encourager toutes les formes d'amalgames", a dit le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale sur France Info.

                        Au Parti socialiste, Pierre Moscovici a jugé sur LCI "électoralistes" les propos de Xavier Bertrand qui, selon lui, reviennent à dire "qu'au fond les Suisses montrent la voie".

                        Pour Benoît Hamon, en Suisse comme en France, "la stratégie du bouc émissaire porte".

                        "Les populations européennes sont sensibles à ces thématiques, dès lors que les gouvernements n'apportent pas d'autre réponse au plan économique et social", a dit le porte-parole du PS lors d'un point de presse.

                        Les Verts dénoncent l'avancée des idées "xénophobes et islamophobes" en Europe.

                        "Tous les prétextes sont bons: débat sur la burqa, mariage gris, minarets, amalgame entre la sécurité et l'immigration, identité nationale pour faire peur et nourrir un sentiment de rejet contre certains immigrés ou européens issus de l'immigration venant de pays musulmans", accuse le parti écologiste dans un communiqué.

                        Comme les Verts, le député socialiste européen Vincent Peillon et le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, font le lien entre le vote suisse et le débat lancé par Nicolas Sarkozy et la droite sur l'identité nationale en France.

                        En Europe, "nous sommes dans un temps où, par défaut de vigilance, par confusion, par électoralisme, on commence à jouer avec des questions fondamentales", a estimé Vincent Peillon sur i>Télé. "Cessons de jouer avec des concepts, avec des émotions mauvaises et dangereuses. N'animons pas la campagne des (élections) régionales (de mars prochain) avec des sujets qui n'ont rien à voir, comme l'identité nationale", a-t-il dit.

                        Bernard Thibault, de son côté, a déploré qu'en période de crise "certains trouvent avantage à mettre en exergue des coupables tout désignés". "Chacun a son immigré dans son pays en Europe", a-t-il dit.

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                        • #13
                          Voilà pourquoi.... je ne crois pas en la démocratie !
                          J'étais là...

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                          • #14
                            La démocratie n'a jamais été la dictature de la majorité...
                            Elle est d'autant plus grande lorsqu'on respecte le droit des minorités.

                            La Suisse ne peut pas facilement s'appuyer sur un tel référendum, vicié au départ, pour empêcher ses musulmans d'avoir le droit de construire des lieux de culte. La Suisse a une constitution qui ne peut permettre un tel abus. Le cas échéant, un recours est toujours possible pour rétablir le droit.

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                            • #15
                              Le cas échéant, un recours est toujours possible pour rétablir le droit.
                              Bachi, un recours est impossible car en suisse, le résultat d'un référendum populaire est assimilé à une loi puisque ça traduit la volonté de la majorité d'un peuple.

                              Pour ce qui est du résultat en lui même, je ne vois rien de choquant car de plus en plus d'européens, crise oblige, commencent à dangereusement fixer d'un regard peu amène la communauté musulmane, désignée comme étant de plus en plus dérangeante, excessive, nuisible ............. et donc de moins en moins la bienvenue.

                              Cela revient à dire que si les uns, et surtout les autres n'adoptent pas un profil bas, il y a fort à parier qu'il ne s'écoulera pas beaucoup de temps avant qu'on assiste à un véritable clash où les musulmans seront une cible toute désignée.
                              Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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