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"Barack Obama a marqué un nouveau point décisif sur son projet phare, la réforme de la santé : le Sénat a, en effet, voté samedi soir 21 novembre, en faveur de l'ouverture d'un débat consacré à ce sujet.", nous annonce Le Monde. L'article poursuit: "[Pourtant] rien n'est acquis. Les républicains pourraient tenter de rogner massivement le coût du plan Reid, estimé à 850 milliards de dollars sur 10 ans. L'opposition clame qu'il coûtera trois fois plus."
Soit 2 500 milliards de dollars qui viendraient encore gonfler la dette publique. Faut-il rappeler que cette année le déficit du gouvernement fédéral est déjà estimé à 1 500 milliards de dollars ? Et qu'il en sera sûrement de même l'année prochaine ? Que nous présage cette augmentation sans fin de la dette ?
C'est la question que se pose Bill Bonner dans La Chronique Agora : "Les dirigeants disent qu'il est trop tôt pour mettre un terme aux efforts de relance. Les crédits immobiliers et les assurances chômage viennent juste d'être rallongés. Un remaniement de plusieurs milliers de milliards de dollars du système de santé est en route.
Même en cas d'une réelle reprise, les déficits sont censés atteindre les 1 000 milliards de dollars par an pour les dix prochaines années. Il est plus probable qu'il soit de 2 000 milliards de dollars par an.
Mais attendez, ces efforts de dépenses n'ont-ils pas d'effets ? La relance n'aide-t-elle pas l'économie américaine à revenir dans la zone de sûreté ?"
Non, selon l'éditorialiste de MoneyWeek : "Le gouvernement injecte du crédit bon marché dans l'économie, emprunte des milliers de milliards et gaspille l'argent dans des programmes de relance insensés. Tout simplement, les enfants du baby-boom veulent que le gouvernement -- ce qui signifie la génération suivante -- paye pour leur sécurité sociale, leur assurance chômage, leurs renflouements et leurs subventions.
Le temps que le trentenaire d'aujourd'hui ait une famille, une maison, et une hypothèque, il aura aussi sa part d'un déficit de 20 000 milliards de dollars -- sans compter les obligations hors-budget du gouvernement américain -- un total de plus de 100 000 milliards de dollars !"
Claire Lamotte
La Vie Financière
Soit 2 500 milliards de dollars qui viendraient encore gonfler la dette publique. Faut-il rappeler que cette année le déficit du gouvernement fédéral est déjà estimé à 1 500 milliards de dollars ? Et qu'il en sera sûrement de même l'année prochaine ? Que nous présage cette augmentation sans fin de la dette ?
C'est la question que se pose Bill Bonner dans La Chronique Agora : "Les dirigeants disent qu'il est trop tôt pour mettre un terme aux efforts de relance. Les crédits immobiliers et les assurances chômage viennent juste d'être rallongés. Un remaniement de plusieurs milliers de milliards de dollars du système de santé est en route.
Même en cas d'une réelle reprise, les déficits sont censés atteindre les 1 000 milliards de dollars par an pour les dix prochaines années. Il est plus probable qu'il soit de 2 000 milliards de dollars par an.
Mais attendez, ces efforts de dépenses n'ont-ils pas d'effets ? La relance n'aide-t-elle pas l'économie américaine à revenir dans la zone de sûreté ?"
Non, selon l'éditorialiste de MoneyWeek : "Le gouvernement injecte du crédit bon marché dans l'économie, emprunte des milliers de milliards et gaspille l'argent dans des programmes de relance insensés. Tout simplement, les enfants du baby-boom veulent que le gouvernement -- ce qui signifie la génération suivante -- paye pour leur sécurité sociale, leur assurance chômage, leurs renflouements et leurs subventions.
Le temps que le trentenaire d'aujourd'hui ait une famille, une maison, et une hypothèque, il aura aussi sa part d'un déficit de 20 000 milliards de dollars -- sans compter les obligations hors-budget du gouvernement américain -- un total de plus de 100 000 milliards de dollars !"
Claire Lamotte
La Vie Financière