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En 2009, une faible production pétrolière, alliée à un ralentissement de l’activité de construction, a déprimé l’économie émirienne, mais l’économie devrait remonter de près de 4 % en 2010, a annoncé hier Economist Intelligence Unit (EIU).
Dans une déclaration envoyée à Emirates Business, cette unité de renseignement basée à Londres a affirmé qu’elle avait diminué ses prévisions antérieures sur la contraction du PIB des E.A.U., cette année, de 4 à 3,5 %, suite à une amélioration des prix du pétrole et à l’augmentation prévue de la production de brut du pays.
« Les chiffres émis par la banque centrale émirienne indiquent qu’un ralentissement était déjà en cours fin 2008 et que, par conséquent, 2009 serait moins dynamique. En 2009, la récession mondiale a durement touché les E.A.U., produisant une chute brutale du secteur du bâtiment, » explique David Butter, rédacteur pour le Moyen-Orient d’EIU.
En citant des projections d’EIU, société affiliée à Economist Group, David Butter a indiqué que l’activité économique semble reprendre fortement au quatrième trimestre, avec une forte augmentation du prix du brut et une reprise graduelle au niveau international.
L’augmentation progressive de production pétrolière, le lancement de plusieurs grands projets dans le pays et le retour de la confiance des investisseurs devraient mener à une croissance de 4 % en 2010, facilitée par des effets de base positifs.
Selon le rapport d’EIU, l’économie des E.A.U. devrait faire l’objet d’une accélération en 2011, lorsque la confiance des consommateurs et des investisseurs reviendra, suite à une forte croissance économique mondiale et au fait que les banques recommenceront à prêter. EIU pense que le PIB estimé pour 2009 pourrait s’améliorer si la croissance des exportations s’avère meilleure que les prévisions actuelles, ou si le tourisme augmente fortement au quatrième trimestre.
EIU a remarqué que de nombreux projets immobiliers avaient été annulés ou remis à plus tard dans le pays, notamment dans le secteur privé, en raison de la crise financière mondiale, ajoutant qu’ils pourraient ne pas reprendre si les niveaux de croissance précédents ne sont pas atteints. En outre, la population, qui progressait selon une moyenne de 7 % par an depuis dix ans, devrait diminuer en 2009, car les emplois d’expatriés ont diminué dans les secteurs du bâtiment, de l’immobilier, du tourisme et des services financiers, pour remonter progressivement par la suite. Ceci affectera la consommation privée à court et à moyen termes, selon le rapport.
Les chiffres émis par le ministère de l’Économie ont montré que le PIB des E.A.U., le deuxième du monde arabe après celui de l’Arabie Saoudite, a atteint un niveau record d’environ 934,2 milliards de dirhams en chiffres actuels, en 2008, au lieu de 758,02 milliards de dirhams en 2007.
Le PIB réel a progressé de 7,4 %, passant d’environ 535,3 milliards de dirhams à 498,3 milliards de dirhams.
http://www.business24-7.ae/Articles/...65fd90bc9.aspx
Dans une déclaration envoyée à Emirates Business, cette unité de renseignement basée à Londres a affirmé qu’elle avait diminué ses prévisions antérieures sur la contraction du PIB des E.A.U., cette année, de 4 à 3,5 %, suite à une amélioration des prix du pétrole et à l’augmentation prévue de la production de brut du pays.
« Les chiffres émis par la banque centrale émirienne indiquent qu’un ralentissement était déjà en cours fin 2008 et que, par conséquent, 2009 serait moins dynamique. En 2009, la récession mondiale a durement touché les E.A.U., produisant une chute brutale du secteur du bâtiment, » explique David Butter, rédacteur pour le Moyen-Orient d’EIU.
En citant des projections d’EIU, société affiliée à Economist Group, David Butter a indiqué que l’activité économique semble reprendre fortement au quatrième trimestre, avec une forte augmentation du prix du brut et une reprise graduelle au niveau international.
L’augmentation progressive de production pétrolière, le lancement de plusieurs grands projets dans le pays et le retour de la confiance des investisseurs devraient mener à une croissance de 4 % en 2010, facilitée par des effets de base positifs.
Selon le rapport d’EIU, l’économie des E.A.U. devrait faire l’objet d’une accélération en 2011, lorsque la confiance des consommateurs et des investisseurs reviendra, suite à une forte croissance économique mondiale et au fait que les banques recommenceront à prêter. EIU pense que le PIB estimé pour 2009 pourrait s’améliorer si la croissance des exportations s’avère meilleure que les prévisions actuelles, ou si le tourisme augmente fortement au quatrième trimestre.
EIU a remarqué que de nombreux projets immobiliers avaient été annulés ou remis à plus tard dans le pays, notamment dans le secteur privé, en raison de la crise financière mondiale, ajoutant qu’ils pourraient ne pas reprendre si les niveaux de croissance précédents ne sont pas atteints. En outre, la population, qui progressait selon une moyenne de 7 % par an depuis dix ans, devrait diminuer en 2009, car les emplois d’expatriés ont diminué dans les secteurs du bâtiment, de l’immobilier, du tourisme et des services financiers, pour remonter progressivement par la suite. Ceci affectera la consommation privée à court et à moyen termes, selon le rapport.
Les chiffres émis par le ministère de l’Économie ont montré que le PIB des E.A.U., le deuxième du monde arabe après celui de l’Arabie Saoudite, a atteint un niveau record d’environ 934,2 milliards de dirhams en chiffres actuels, en 2008, au lieu de 758,02 milliards de dirhams en 2007.
Le PIB réel a progressé de 7,4 %, passant d’environ 535,3 milliards de dirhams à 498,3 milliards de dirhams.
http://www.business24-7.ae/Articles/...65fd90bc9.aspx