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Toutes les écoles des Pyrénées-Atlantiques et des Landes ont été officiellement alertées vendredi après une série de tentatives d'enlèvement d'enfants dans la région et au lendemain d'une mise en garde lancée par le parquet général de Pau sur ces affaires.
Les inspections académiques des Pyrénées-Atlantiques et des Landes ont appelé les enseignants et les parents à la "plus extrême vigilance" après cinq tentatives avortées d'enlèvement ces trois derniers mois, dont deux sur des enfants qui revenaient de l'école.
Un numéro vert (0-800-111-891), mis en place jeudi soir par la gendarmerie de Pau pour recueillir les témoignages, a reçu plus de 150 appels en moins de 24 heures, a indiqué le commandant Philippe Guisset, responsable communication de la gendarmerie en Aquitaine.
Il s'agit de signalements et de témoignages divers et il est encore trop tôt pour dire si ces renseignements seront "exploitables", indique l'officier qui précise qu'aucun nouveau cas de tentative d'enlèvement n'a été signalé.
Pour l'instant, les enquêteurs ne font pas formellement le lien entre les cinq tentatives, opérées entre octobre et janvier sur des enfants ou adolescents âgés de 8 à 15 ans.
Mais une similitude dans le mode opératoire et une relative proximité géographique ont conduit à la mise en place d'une cellule unique d'enquête à laquelle travaillent aujourd'hui une quinzaine de gendarmes à temps plein.
Dans une lettre adressée aux établissements, l'inspection des Pyrénées-Atlantiques a demandé à tous les chefs d'établissement et directeurs d'école d'appeler les élèves, enseignants et parents "à la plus extrême vigilance, particulièrement à l'entrée et à la sortie des cours".
De même l'inspectrice d'académie des Landes, Linda Salama a demandé aux directeurs d'école de faire passer aux parents un message pour les mettre en garde.
La justice par la voix du procureur général de Pau, Jean-François Lorans avait déjà appelé jeudi "les parents et les enseignants à être plus vigilants que d'habitude, à surveiller leurs propres enfants et ceux des autres".
Même si les témoignages des cinq enfants agressés, parfois confus, n'ont pas permis d'établir de portrait robot, les recherches s'orientent vers un homme de 20 à 40 ans disposant d'une voiture.
Pour l'instant aucune interpellation n'a été opérée et l'enquête risque de durer des mois, confie la gendarmerie.
La première tentative d'enlèvement a été enregistrée à Bidache (Pyrénées-Atlantiques) le 8 octobre sur une fillette de 11 ans. Une autre tentative d'enlèvement a été enregistrée en novembre à Hasparren (Pyrénées-Atlantiques) sur un adolescent d'une quinzaine d'année.
Le 29 novembre, c'était une collégienne de 14 ans qui se faisait agresser en rentrant chez elle par un homme à Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques). Le 16 décembre, un garçon de 9 ans était abordé sur un parking à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques).
Enfin, une cinquième tentative d'enlèvement a été enregistrée à Biscarrosse (Landes) le 2 janvier sur un garçon d'une dizaine d'années rentrant de l'école.
"A chaque fois, la résistance des enfants a suffi à décourager ces tentatives", avait fait remarqué jeudi le procureur général de Pau. Mais "il n'est pas interdit de penser que de tels faits pourraient se reproduire", avait-il ajouté.
source : PAU (AFP)
Les inspections académiques des Pyrénées-Atlantiques et des Landes ont appelé les enseignants et les parents à la "plus extrême vigilance" après cinq tentatives avortées d'enlèvement ces trois derniers mois, dont deux sur des enfants qui revenaient de l'école.
Un numéro vert (0-800-111-891), mis en place jeudi soir par la gendarmerie de Pau pour recueillir les témoignages, a reçu plus de 150 appels en moins de 24 heures, a indiqué le commandant Philippe Guisset, responsable communication de la gendarmerie en Aquitaine.
Il s'agit de signalements et de témoignages divers et il est encore trop tôt pour dire si ces renseignements seront "exploitables", indique l'officier qui précise qu'aucun nouveau cas de tentative d'enlèvement n'a été signalé.
Pour l'instant, les enquêteurs ne font pas formellement le lien entre les cinq tentatives, opérées entre octobre et janvier sur des enfants ou adolescents âgés de 8 à 15 ans.
Mais une similitude dans le mode opératoire et une relative proximité géographique ont conduit à la mise en place d'une cellule unique d'enquête à laquelle travaillent aujourd'hui une quinzaine de gendarmes à temps plein.
Dans une lettre adressée aux établissements, l'inspection des Pyrénées-Atlantiques a demandé à tous les chefs d'établissement et directeurs d'école d'appeler les élèves, enseignants et parents "à la plus extrême vigilance, particulièrement à l'entrée et à la sortie des cours".
De même l'inspectrice d'académie des Landes, Linda Salama a demandé aux directeurs d'école de faire passer aux parents un message pour les mettre en garde.
La justice par la voix du procureur général de Pau, Jean-François Lorans avait déjà appelé jeudi "les parents et les enseignants à être plus vigilants que d'habitude, à surveiller leurs propres enfants et ceux des autres".
Même si les témoignages des cinq enfants agressés, parfois confus, n'ont pas permis d'établir de portrait robot, les recherches s'orientent vers un homme de 20 à 40 ans disposant d'une voiture.
Pour l'instant aucune interpellation n'a été opérée et l'enquête risque de durer des mois, confie la gendarmerie.
La première tentative d'enlèvement a été enregistrée à Bidache (Pyrénées-Atlantiques) le 8 octobre sur une fillette de 11 ans. Une autre tentative d'enlèvement a été enregistrée en novembre à Hasparren (Pyrénées-Atlantiques) sur un adolescent d'une quinzaine d'année.
Le 29 novembre, c'était une collégienne de 14 ans qui se faisait agresser en rentrant chez elle par un homme à Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques). Le 16 décembre, un garçon de 9 ans était abordé sur un parking à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques).
Enfin, une cinquième tentative d'enlèvement a été enregistrée à Biscarrosse (Landes) le 2 janvier sur un garçon d'une dizaine d'années rentrant de l'école.
"A chaque fois, la résistance des enfants a suffi à décourager ces tentatives", avait fait remarqué jeudi le procureur général de Pau. Mais "il n'est pas interdit de penser que de tels faits pourraient se reproduire", avait-il ajouté.
source : PAU (AFP)