Une médiation soudanaise pour mettre fin a la crise algéro-egyptienne
L’Algérie a annoncé qu’elle ne épargnera aucun effort pour protéger sa communauté établie en Egypte, et ne pourra en aucun cas rester indifférente à l’égard de leurs demandes, notamment celles de quitter l’Egypte et revenir au pays. Par ailleurs, le Soudan a révélé que le Président Omar Al Bachir a lancé une médiation entre les deux pays afin de mettre fin à cette crise.
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, s’est prononcé, jeudi dernier, sur les retombées de la crise qui s’est déclenchée entre l’Algérie et l’Egypte, après la qualification des Verts au Mondial. Il a souligné que "cette situation douloureuse puisse être évaluée à juste titre afin que nous puissions construire un avenir meilleur". Medelci voulait dire implicitement que de nombreuses questions bilatérales soient examinées, si le Caire veut vraiment commencer une nouvelle ère de relations.
Cette déclaration a été faite par Medelci, en marge des entretiens qu'il a eus avec le commandant du commandement militaire américain pour l'Afrique (Africom), le général William E. Ward, au siège du ministère. Il a indiqué que "Nous préférons travailler sur le terrain pour protéger notre communauté à l'étranger, notamment celle qui nécessite une attention particulière dans certaines régions". Cette attention particulière "s'oriente aujourd'hui vers nos frères en Egypte, étudiants, résidants et familles mixtes algéro-égyptiennes auxquels nous devons prêter toute l'aide et l'assistance dont ils ont besoin", a ajouté le ministre.
En outre, le conseillé du Président du Soudan, Mustafa Osman Ismail, a déclaré que son pays a proposé de servir de médiateur entre l'Algérie et l'Egypte pour mettre fin à la crise provoquée par les médias égyptiens, manœuvrés par des personnes influentes dans le pouvoir, notamment et spécifiquement, Gamal et Alaa, fils du président Hosni Mubarak.
Osman Ismail, a parlé d’un plan de trois points, visant à mettre fin à la tension. «La première étape vise à calmer les médias, la deuxième sera axé sur l'évaluation des pertes des deux parties, alors que la troisième étape consistera de compenser ces pertes, pour en fin pouvoir rétablir la situation telle qu'elle était entre les deux pays."
Il a souligné que l'Algérie a répondu favorable au plan soudanais, et est disposé à examiner toutes les propositions de Khartoum, tandis que les revendications des autorités égyptiennes se sont axés sur la compensation des préjudices subis par les entreprises égyptiennes opérant en Algérie.
par D.B
El Khabar
L’Algérie a annoncé qu’elle ne épargnera aucun effort pour protéger sa communauté établie en Egypte, et ne pourra en aucun cas rester indifférente à l’égard de leurs demandes, notamment celles de quitter l’Egypte et revenir au pays. Par ailleurs, le Soudan a révélé que le Président Omar Al Bachir a lancé une médiation entre les deux pays afin de mettre fin à cette crise.
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, s’est prononcé, jeudi dernier, sur les retombées de la crise qui s’est déclenchée entre l’Algérie et l’Egypte, après la qualification des Verts au Mondial. Il a souligné que "cette situation douloureuse puisse être évaluée à juste titre afin que nous puissions construire un avenir meilleur". Medelci voulait dire implicitement que de nombreuses questions bilatérales soient examinées, si le Caire veut vraiment commencer une nouvelle ère de relations.
Cette déclaration a été faite par Medelci, en marge des entretiens qu'il a eus avec le commandant du commandement militaire américain pour l'Afrique (Africom), le général William E. Ward, au siège du ministère. Il a indiqué que "Nous préférons travailler sur le terrain pour protéger notre communauté à l'étranger, notamment celle qui nécessite une attention particulière dans certaines régions". Cette attention particulière "s'oriente aujourd'hui vers nos frères en Egypte, étudiants, résidants et familles mixtes algéro-égyptiennes auxquels nous devons prêter toute l'aide et l'assistance dont ils ont besoin", a ajouté le ministre.
En outre, le conseillé du Président du Soudan, Mustafa Osman Ismail, a déclaré que son pays a proposé de servir de médiateur entre l'Algérie et l'Egypte pour mettre fin à la crise provoquée par les médias égyptiens, manœuvrés par des personnes influentes dans le pouvoir, notamment et spécifiquement, Gamal et Alaa, fils du président Hosni Mubarak.
Osman Ismail, a parlé d’un plan de trois points, visant à mettre fin à la tension. «La première étape vise à calmer les médias, la deuxième sera axé sur l'évaluation des pertes des deux parties, alors que la troisième étape consistera de compenser ces pertes, pour en fin pouvoir rétablir la situation telle qu'elle était entre les deux pays."
Il a souligné que l'Algérie a répondu favorable au plan soudanais, et est disposé à examiner toutes les propositions de Khartoum, tandis que les revendications des autorités égyptiennes se sont axés sur la compensation des préjudices subis par les entreprises égyptiennes opérant en Algérie.
par D.B
El Khabar
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