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Cri d'alarme des étudiants algériens en Egypte.

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    Ils veulent l'intervention de Bouteflika: Cri d'alarme des étudiants algériens en Egypte
    par M. Mehdi


    Dans une lettre adressée à la presse nationale, près d'une quarantaine d'étudiants algériens, boursiers en post-graduation, à Alexandrie (Egypte) lancent un SOS aux plus hautes autorités algériennes pour les aider à sortir de la situation de «peur et de menaces» qu'ils vivent depuis le 14 novembre dernier.

    Ces étudiants, des femmes pour la plupart, poursuivent leurs études dans les universités d'Alexandrie, «dans le cadre de la coopération interuniversitaire entre l'Egypte et l'Algérie». Dans leur lettre, ils décrivent une situation chaotique. «La peur jour et nuit. Des menaces un peu partout. Tous les dossiers des Algériens sont bloqués dans toutes les universités égyptiennes. Interdiction aux Algériens d'accéder aux facultés, d'assister aux cours jusqu'à nouvel ordre et par décision du doyen» de l'université. Les signataires, qui sont inscrits dans plusieurs spécialités comme le droit, le commerce, la biologie, l'interprétariat et les beaux-arts, s'inquiètent pour leur avenir pédagogique puisque, disent-ils, depuis au moins deux semaines ils n'ont pas pu suivre leurs cours et, pour certains, ils n'ont pas pu soutenir leurs thèses de magistère.
    En dehors de l'environnement universitaire, ce n'est pas mieux. «Des commerçants s'abstiennent de vendre aux Algériens tout genre de produits», ajoute le communiqué des étudiants, qui fait même état d'«affiches» collées sur les portes des boutiques sur lesquelles est écrit (en arabe) «Interdiction d'accès aux Algériens» (voir photo). Il est également question «d'agressions», de «gestes humiliants» envers le «drapeau national devant des Algériens qui hélas ne peuvent rien faire». De peur de subir des violences, les Algériens «se font passer pour des Egyptiens, Libyens ou Tunisiens», nous affirme Maamri Moussa, étudiant en post-graduation de commerce à l'université d'Alexandrie.
    Le plus dur encore dans cette situation c'est l'absence d'interlocuteur. «Nous ne savons même pas à qui nous devons nous adresser pour demander de l'aide. Est-ce à notre ambassadeur, Abdelkader Hadjar, qui attend depuis le début de cette crise une décision de la part du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour réagir et nous prendre en charge que ça soit pour nous rapatrier ou nous inscrire dans des universités d'autres pays. Ou bien aux services de sécurité égyptiens qui font la sourde oreille ?», affirment les signataires de la lettre.
    Selon eux, les services de sécurité égyptiens ne daignent pas intervenir même lorsqu'il s'agit d'une Algérienne qui trouve des gens en train de l'attendre à l'entrée de l'immeuble où elle réside. Les étudiants algériens en Egypte réclament une réaction rapide «avant que ça ne soit trop tard». Ils s'en remettent au président de la République «qui a le pouvoir de décision». La situation de ceux qui sont au Caire est, paraît-il, bien plus grave, selon ces mêmes étudiants qui espèrent aussi une réaction de la part du ministère de l'Enseignement supérieur et de celui des Affaires étrangères.
    Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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