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La communauté algérienne en Egypte vit le pire depuis que Antar Yahia a commis ce crime de lèse-majesté : faire qualifier l’Algérie en Coupe du monde !
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) Il ne s’agit plus de l’odieuse campagne politico-médiatique égyptienne contre l’Algérie. Non ! Mais bel et bien de beaucoup plus grave encore. Cela vire au lynchage physique, au sens bestial du terme, des agressions quotidiennes, des humiliations de centaines de nos concitoyens se trouvant en Egypte pour «délit ... d’algérianité».
Cette situation insoutenable, trente-cinq étudiants algériens de l’Université d’Alexandrie, en Egypte, l’ont si bien exprimée dans une lettre parvenue à notre rédaction, intitulée : «Demande d’intervention». Cette situation se veut à la fois un SOS et une interpellation des plus hautes autorités du pays quant à la situation de ces étudiants. «La peur jour et nuit, les menaces un peu partout, tous les dossiers des Algériens sont bloqués dans toutes les universités égyptiennes. Interdiction aux Algériens d’accéder aux facultés, interdiction d’assister aux cours jusqu’à nouvel ordre et par décision du doyen, des commerçants s’abstenant de vendre aux Algériens tous genres de produits, au point de coller des affiches sur les portes des boutiques (...).
Des agressions et plusieurs autres gestes humiliants comme cracher sur le drapeau national devant des Algériennes (...)». Aussi, les étudiants avouent leur impuissance devant un tel déluge de haine, «on ne sait même pas à qui on doit s’adresser pour demander de l’aide. Est-ce à l’ambassadeur Abdelkader Hadjar (...) ou bien aux services de sécurité égyptiens pour nous protéger des leurs mais qui font la sourde oreille ?» Ces étudiants interpellent vivement le ministre de l’Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, pour agir dans l’urgence «avant que cela ne soit trop tard», écrivent- ils. C’est-à-dire avant qu’il n’y ait mort d’hommes ! Regrettant, par ailleurs, que leurs multiples contacts avec les ministères concernés (Enseignement supérieur, Affaires étrangères) soient demeurés vains.
Ces étudiants s’adressent à Bouteflika en tirant la sonnette d’alarme, on ne peut plus clairement. «(...) La vie de plus de trente-cinq étudiants est en danger (...), la vie de certains Algériens et Algériennes qui risquent de perdre leurs vies et leur avenir pour le simple fait d’être des Algériens et des Algériennes ou d’avoir un passeport vert». Bouteflika, qui, avons-nous appris de bonne source, a donné instruction ferme de «ne plus parler de l’Egypte», va-t-il réagir ?
Le soir
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) Il ne s’agit plus de l’odieuse campagne politico-médiatique égyptienne contre l’Algérie. Non ! Mais bel et bien de beaucoup plus grave encore. Cela vire au lynchage physique, au sens bestial du terme, des agressions quotidiennes, des humiliations de centaines de nos concitoyens se trouvant en Egypte pour «délit ... d’algérianité».
Cette situation insoutenable, trente-cinq étudiants algériens de l’Université d’Alexandrie, en Egypte, l’ont si bien exprimée dans une lettre parvenue à notre rédaction, intitulée : «Demande d’intervention». Cette situation se veut à la fois un SOS et une interpellation des plus hautes autorités du pays quant à la situation de ces étudiants. «La peur jour et nuit, les menaces un peu partout, tous les dossiers des Algériens sont bloqués dans toutes les universités égyptiennes. Interdiction aux Algériens d’accéder aux facultés, interdiction d’assister aux cours jusqu’à nouvel ordre et par décision du doyen, des commerçants s’abstenant de vendre aux Algériens tous genres de produits, au point de coller des affiches sur les portes des boutiques (...).
Des agressions et plusieurs autres gestes humiliants comme cracher sur le drapeau national devant des Algériennes (...)». Aussi, les étudiants avouent leur impuissance devant un tel déluge de haine, «on ne sait même pas à qui on doit s’adresser pour demander de l’aide. Est-ce à l’ambassadeur Abdelkader Hadjar (...) ou bien aux services de sécurité égyptiens pour nous protéger des leurs mais qui font la sourde oreille ?» Ces étudiants interpellent vivement le ministre de l’Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, pour agir dans l’urgence «avant que cela ne soit trop tard», écrivent- ils. C’est-à-dire avant qu’il n’y ait mort d’hommes ! Regrettant, par ailleurs, que leurs multiples contacts avec les ministères concernés (Enseignement supérieur, Affaires étrangères) soient demeurés vains.
Ces étudiants s’adressent à Bouteflika en tirant la sonnette d’alarme, on ne peut plus clairement. «(...) La vie de plus de trente-cinq étudiants est en danger (...), la vie de certains Algériens et Algériennes qui risquent de perdre leurs vies et leur avenir pour le simple fait d’être des Algériens et des Algériennes ou d’avoir un passeport vert». Bouteflika, qui, avons-nous appris de bonne source, a donné instruction ferme de «ne plus parler de l’Egypte», va-t-il réagir ?
Le soir
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