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Pour une production de 20 millions de tonnes par an
Vingt millions de tonnes de ciment par an et sept millions de tonnes de granulat, tels sont les objectifs ciblés, prévus par le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements dans les 3 prochaines années.
L’information a été donnée jeudi dernier par M. Temmar, premier responsable de ce secteur, lors d’une conférence de presse tenue à la cimenterie de Meftah. Cela va être possible suite à la création officielle, à la veille de l’Aïd, d’un nouveau groupe industriel qui remplacera la Société de gestion et des participations Groupe industriel du ciment algérien (GICA). Cette nouvelle entreprise sera constituée d’une société mère de 18 filiales dont 12 pour le ciment, plus les filiales granulat, étude et développement, formation, maintenance, distribution et une filiale sécurité. Ce premier programme présidentiel destiné au nord du pays et qui vise la revitalisation du secteur des matériaux de construction (MDC) sera finalisé dans le courant de l’année 2010. A terme, il aura mobilisé, précise le ministre, un budget de 180 millions de dinars. Le deuxième programme sera consacré majoritairement au Sud et aux Hauts-Plateaux. Cette nouvelle orientation vers les grands ensembles industriels, selon les propos du ministre, présente beaucoup plus de souplesse et une plus grande responsabilité de direction et de contrôle englobant à la fois dans ses perceptions des stratégies de concurrence et de compétition très sérieuses.
« La décision d’une SGP est limitée à sa responsabilité de suivi, de contrôle et de privatisation. Nous voulons supprimer cette forme d’organisation qui ne peut plus répondre au exigences actuelles d’un marché national caractérisé par une situation de duopole (concurrence Lafarge, société française et SGP du secteur public, détenteurs respectivement de 32,66% et 67,33% du marché national) et d’un marché international plus que jamais oligopolistique. Nous avons décidé de créer maintenant une société, avec un PDG qui aura des départements qui vont gérer les usines que nous avons sur le territoire national. La nouveauté n’est pas seulement dans l’appellation ou dans l’organisation, c’est aussi une société qui sera spécialisée dans tout le créneau des matériaux de construction.
La stratégie immédiate du groupe, c’est de maîtriser le marché intérieur et d’engager une politique export. Nous ciblons un quota de 75% à 80% du marché national », a affirmé le ministre. Ce nouveau type de management, qui s’inscrit en droite ligne de la nouvelle stratégie industrielle, selon M. Temmar, va faire reculer la spéculation qui a cours actuellement autour du ciment (le sac de ciment a dépassé, au marché noir, les 800 DA). Par ailleurs, dans un contexte plus élargi, la politique industrielle adoptée par le gouvernement, promet, selon les termes du ministre, de réduire de manière assez notable la balance des importations qui, rappelons-le, avait atteint en 2008 la fourchette des 34%. Dans ce sens, trois grandes actions sont menées presque conjointement, a dit le ministre, en précisant que la réhabilitation des entreprises publiques constitue une priorité stratégique. Il y a aussi le programme de mise à niveau des entreprises privées qui est, a-t-il estimé, bien avancé, alors que la LFC de 2009 a déjà défini la manière et les modalités de travail avec l’entreprise internationale. Le secteur industriel qui ne représente actuellement que 7% du PIB, espère le ministre, atteindra dans le court terme une proportion de 14%. Si M. Temmar avait laissé entendre que le processus de remplacement progressif des SGP se présente comme un travail de longue haleine en raison de la complexité de ces entités même, la réalité du marché des matériaux de construction, quant à elle, reste très volage. A la crise du rond à béton et à celle du ciment vient s’ajouter ,ces derniers jours la crise du sable. Comme quoi le secteur de la construction n’est jamais stable !
Vingt millions de tonnes de ciment par an et sept millions de tonnes de granulat, tels sont les objectifs ciblés, prévus par le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements dans les 3 prochaines années.
L’information a été donnée jeudi dernier par M. Temmar, premier responsable de ce secteur, lors d’une conférence de presse tenue à la cimenterie de Meftah. Cela va être possible suite à la création officielle, à la veille de l’Aïd, d’un nouveau groupe industriel qui remplacera la Société de gestion et des participations Groupe industriel du ciment algérien (GICA). Cette nouvelle entreprise sera constituée d’une société mère de 18 filiales dont 12 pour le ciment, plus les filiales granulat, étude et développement, formation, maintenance, distribution et une filiale sécurité. Ce premier programme présidentiel destiné au nord du pays et qui vise la revitalisation du secteur des matériaux de construction (MDC) sera finalisé dans le courant de l’année 2010. A terme, il aura mobilisé, précise le ministre, un budget de 180 millions de dinars. Le deuxième programme sera consacré majoritairement au Sud et aux Hauts-Plateaux. Cette nouvelle orientation vers les grands ensembles industriels, selon les propos du ministre, présente beaucoup plus de souplesse et une plus grande responsabilité de direction et de contrôle englobant à la fois dans ses perceptions des stratégies de concurrence et de compétition très sérieuses.
« La décision d’une SGP est limitée à sa responsabilité de suivi, de contrôle et de privatisation. Nous voulons supprimer cette forme d’organisation qui ne peut plus répondre au exigences actuelles d’un marché national caractérisé par une situation de duopole (concurrence Lafarge, société française et SGP du secteur public, détenteurs respectivement de 32,66% et 67,33% du marché national) et d’un marché international plus que jamais oligopolistique. Nous avons décidé de créer maintenant une société, avec un PDG qui aura des départements qui vont gérer les usines que nous avons sur le territoire national. La nouveauté n’est pas seulement dans l’appellation ou dans l’organisation, c’est aussi une société qui sera spécialisée dans tout le créneau des matériaux de construction.
La stratégie immédiate du groupe, c’est de maîtriser le marché intérieur et d’engager une politique export. Nous ciblons un quota de 75% à 80% du marché national », a affirmé le ministre. Ce nouveau type de management, qui s’inscrit en droite ligne de la nouvelle stratégie industrielle, selon M. Temmar, va faire reculer la spéculation qui a cours actuellement autour du ciment (le sac de ciment a dépassé, au marché noir, les 800 DA). Par ailleurs, dans un contexte plus élargi, la politique industrielle adoptée par le gouvernement, promet, selon les termes du ministre, de réduire de manière assez notable la balance des importations qui, rappelons-le, avait atteint en 2008 la fourchette des 34%. Dans ce sens, trois grandes actions sont menées presque conjointement, a dit le ministre, en précisant que la réhabilitation des entreprises publiques constitue une priorité stratégique. Il y a aussi le programme de mise à niveau des entreprises privées qui est, a-t-il estimé, bien avancé, alors que la LFC de 2009 a déjà défini la manière et les modalités de travail avec l’entreprise internationale. Le secteur industriel qui ne représente actuellement que 7% du PIB, espère le ministre, atteindra dans le court terme une proportion de 14%. Si M. Temmar avait laissé entendre que le processus de remplacement progressif des SGP se présente comme un travail de longue haleine en raison de la complexité de ces entités même, la réalité du marché des matériaux de construction, quant à elle, reste très volage. A la crise du rond à béton et à celle du ciment vient s’ajouter ,ces derniers jours la crise du sable. Comme quoi le secteur de la construction n’est jamais stable !
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