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Malgré la bonne volonté de Téhéran: L’AIEA adopte une résolution contre l’Iran
Le conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a adopté avant-hier une résolution condamnant l’Iran pour avoir dissimulé l’existence d’un second site d’enrichissement de l’uranium.
Le texte a été approuvé par 25 voix contre trois et six abstentions. La Chine et la Russie, d’ordinaire plus clémentes à l’égard de Téhéran, ont voté avec leurs partenaires du groupe des Six (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Allemagne), impliqués dans la recherche d’une solution à la crise du nucléaire iranien.
«C’est le signe que la patience s’amenuise. On ne peut pas continuer à négocier pour négocier», a souligné Glyn Davies, représentant des Etats-Unis auprès de l’AIEA, exhortant l’Iran «à se conformer à ses obligations internationales». Dans le même esprit, à Washington, le porte-parole de la Maison-Blanche a estimé que le vote de l’AIEA a montré la détermination de la communauté internationale. «Le fait que 25 pays de toutes les régions du monde aient voté ce texte montre l’urgente nécessité pour l’Iran de répondre à un manque de confiance international croissant, quant à ses intentions», a souligné Robert Gibbs dans un communiqué. «Si l’Iran refuse de remplir ses obligations, il sera responsable de son isolement croissant et de ses conséquences», a-t-il ajouté.
Le vote de Pékin et de Moscou ne préjuge toutefois en rien de leur attitude, qui sera sans doute cruciale, face à l’alourdissement des sanctions que les Occidentaux souhaitent soumettre au Conseil de sécurité de l’ONU au début de 2010, faute de solution d’ici là. «Nous comptons sur Téhéran pour réagir avec tout le sérieux nécessaire à cette résolution (...) et à coopérer pleinement avec l’agence», a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Tous les pays occidentaux ont approuvé la résolution rédigée par les Six. Cuba, la Malaisie et le Venezuela ont voté contre, tandis que l’Afghanistan, le Brésil, l’Egypte, le Pakistan, l’Afrique du Sud et la Turquie se sont abstenues. L’Azerbaïdjan n’a pas pris part au scrutin.
Ali Asghar Soltanieh, représentant iranien auprès de l’AIEA, a jugé le texte «hâtif et infondé». Et d’ajouter : «La grande nation iranienne ne cédera jamais aux pressions et aux intimidations, en ce qui concerne son droit inaliénable aux usages pacifiques de l’énergie nucléaire.» «Cette résolution affectera évidemment le climat de coopération instauré avec l’AIEA», a-t-il indiqué, en notant que Téhéran pourrait mettre fin à ses «initiatives volontaires» allant dans le cadre d’une coopération accrue avec l’agence.
Le vote de vendredi fait suite à la révélation en septembre de l’existence du nouveau centre d’enrichissement de l’uranium de Fordow, près de la ville sainte de Qom, que l’Iran construisait clandestinement depuis deux ans. La résolution réclame le gel immédiat des travaux, ainsi que des éclaircissements sur les raisons d’être de cette installation et l’assurance qu’aucun autre site nucléaire n’a été dissimulé.
Le Jeune Indépendant
Le texte a été approuvé par 25 voix contre trois et six abstentions. La Chine et la Russie, d’ordinaire plus clémentes à l’égard de Téhéran, ont voté avec leurs partenaires du groupe des Six (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Allemagne), impliqués dans la recherche d’une solution à la crise du nucléaire iranien.
«C’est le signe que la patience s’amenuise. On ne peut pas continuer à négocier pour négocier», a souligné Glyn Davies, représentant des Etats-Unis auprès de l’AIEA, exhortant l’Iran «à se conformer à ses obligations internationales». Dans le même esprit, à Washington, le porte-parole de la Maison-Blanche a estimé que le vote de l’AIEA a montré la détermination de la communauté internationale. «Le fait que 25 pays de toutes les régions du monde aient voté ce texte montre l’urgente nécessité pour l’Iran de répondre à un manque de confiance international croissant, quant à ses intentions», a souligné Robert Gibbs dans un communiqué. «Si l’Iran refuse de remplir ses obligations, il sera responsable de son isolement croissant et de ses conséquences», a-t-il ajouté.
Le vote de Pékin et de Moscou ne préjuge toutefois en rien de leur attitude, qui sera sans doute cruciale, face à l’alourdissement des sanctions que les Occidentaux souhaitent soumettre au Conseil de sécurité de l’ONU au début de 2010, faute de solution d’ici là. «Nous comptons sur Téhéran pour réagir avec tout le sérieux nécessaire à cette résolution (...) et à coopérer pleinement avec l’agence», a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Tous les pays occidentaux ont approuvé la résolution rédigée par les Six. Cuba, la Malaisie et le Venezuela ont voté contre, tandis que l’Afghanistan, le Brésil, l’Egypte, le Pakistan, l’Afrique du Sud et la Turquie se sont abstenues. L’Azerbaïdjan n’a pas pris part au scrutin.
Ali Asghar Soltanieh, représentant iranien auprès de l’AIEA, a jugé le texte «hâtif et infondé». Et d’ajouter : «La grande nation iranienne ne cédera jamais aux pressions et aux intimidations, en ce qui concerne son droit inaliénable aux usages pacifiques de l’énergie nucléaire.» «Cette résolution affectera évidemment le climat de coopération instauré avec l’AIEA», a-t-il indiqué, en notant que Téhéran pourrait mettre fin à ses «initiatives volontaires» allant dans le cadre d’une coopération accrue avec l’agence.
Le vote de vendredi fait suite à la révélation en septembre de l’existence du nouveau centre d’enrichissement de l’uranium de Fordow, près de la ville sainte de Qom, que l’Iran construisait clandestinement depuis deux ans. La résolution réclame le gel immédiat des travaux, ainsi que des éclaircissements sur les raisons d’être de cette installation et l’assurance qu’aucun autre site nucléaire n’a été dissimulé.
Le Jeune Indépendant