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La ruche algérienne ne donne pas que du miel

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  • La ruche algérienne ne donne pas que du miel

    Les Égyptiens l’auront appris à leurs dépens

    La ruche algérienne ne donne pas que du miel

    Le hooliganisme à l’égyptienne se conjugue au passé au vu de ce qui a entouré tous les matches qu’ont disputés les Pharaons sur leur propre pelouse du Cairo Stadium depuis au moins dix années.

    L’impunité dont jouissent les pseudos supporters des protégés de Shehata, que d’aucuns expliquent par l’influence exceptionnelle qu’exercent nos “frères” égyptiens sur les institutions internationales de football, la CAF et la Fifa, ne semble pas connaître de limites.

    Tant et si bien que pas une équipe ne peut se targuer de sortir indemne du chaudron du Caire et les ivoiriens autant que les tunisiens, pour ne citer que ces deux pays, sont là pour témoigner de la force d’intimidation dont peuvent être capables les maîtres des lieux. Il y a deux ans à peine, les camarades de Didier Drogba étaient éliminés par la tricherie la plus abjecte d’une compétition dont ils étaient les favoris.

    Rien n’avait été épargné alors à ce qui avaient le malheur de se présenter en conquérants au titre de champions d’Afrique en terre pharaonique. Drogba est encore là pour rappeler à qui veut bien l’entendre que les “baltaguias” ne sont pas algériens
    et qu’ils sont bien nés sur les rives du Nil.

    Ces forcenés, qui usent et abusent du rapport de force, sont dénoncés de la plus vive des manières par la star ivoirienne dans un document vidéo remis aux plus hautes instances sportives mondiales juste au lendemain de la rencontre Égypte-Côte d’Ivoire en demi-finales de la CAN, le 7 février 2008. Les images qu’on y voit se passeraient de commentaires si lesdites instances avaient pris la peine de les regarder. On serait même tenté d’espérer des sanctions exemplaires contre cette sélection nationale dont les fanatiques n’ont rien laissé au hasard pour démobiliser, traumatiser psychologiquement plutôt, les hommes de Henri Michel, depuis les manœuvres les plus abjectes pour retarder leur entrée sur le terrain jusqu’aux insultes et aux menaces de mort qui leur étaient adressées par une foule hystérique et cela devant le regard indifférent des forces de sécurité censées les protéger. Les infortunés joueurs de l’Étoile sportive du Sahel, qui ont eu le malheur de battre à plate couture en finale, cette fois, de la Coupe d’Afrique des clubs champions, le onze d’un club cairote que nous répugnons même à citer ici, ont fait les frais d’un lynchage en règle par les supporters. Aucun des membres de la sélection tunisienne n’a échappé aux coups que leur portaient sauvagement les dignes descendants de Ramsès au moment et après qu’on leur remette officiellement le trophée sportif.

    Les caméras étaient encore là pour prouver, s’il le fallait, le chauvinisme étroit des égyptiens, mais le visionnage des séquences, ô combien compromettantes par les responsables de la CAF et de la Fifa, n’aurait provoqué aucune réaction de la part de ceux-ci. Mais attention, cette fois les choses ne se passeront pas de la même manière avec les algériens. Tels les locataires d’une ruche généreuse en miel, si on la respecte, les habitants de ce pays pourraient avoir à démontrer cuisamment qu’ils ont aussi des dards.

    Liberté
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