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Les grandes figures de la résistance algérienne : par l’épée et la plume 1830-1954 :
L’ouvrage rassemble plusieurs articles dédiés aux grandes figures de la résistance algérienne de 1830 à 1954. L’auteur Boualem Bessaïeh, actuel président du Conseil constitutionnel, ancien ambassadeur et ministre, le confesse. Les haltes successives sur les étapes les plus exaltantes de la résistance du peuple algérien contre le colonialisme français lui ont été dictées par sa passion dévorante pour l’histoire et par amour pour les hommes qui se sont battus par la plume, la parole ou le fusil. Ce combat, ajoute-t-il, n’aurait pas existé sans la disponibilité du peuple.
“Grandes figures de la résistance algérienne par l’épée et la plume (1830-1954)” prend les contours d’une fresque pleine d’humilité et de reconnaissance à l’égard de ceux qui brandirent le glaive de la lutte, firent retentir l’écho de la parole qui refuse l’oppression ou fustigent et démasquent l’iniquité des conquêtes vaines et illusoires. C’est un hommage à ceux qui n’ont jamais voulu capituler devant l’étendard des Bugeaud, des Changarnier, des Lamoricière et autres chantres des conquêtes coloniales. De révoltes en insurrections, des régions entières se soulevèrent jusqu’au jour où jaillit la flamme de Novembre.
Boualem Bessaïeh nous restitue avec rigueur et un certain souci du détail les hauts faits d’armes, la noblesse de cœur et de l’esprit, le dévouement des résistants qui se dressèrent devant les opresseurs.
Et dans ce volume, il y intègre l’équitable tribut de notre admiration car la révolution de Novembre 54 s’y attache par un lien ombilical, une filiation qui s’avoue sans détour.
Des portraits défilent dans ce livre, constituant une belle fresque toute consacrée à la dignité humaine. L’Emir Abdelkader, apôtre de la résistance, chevalier de la foi selon l’heureuse expression de M. C. Sahli Fatma N’soumer, la femme révoltée audacieuse et téméraire qu défie les généraux du second empire, frémissante de jeunesse et de fougue. El Mokrani cavalier fantastique et à la destinée fulgurante. Bouaâmama, figure de légende.
Le poète Belkheir, déterminé et coriace qui aime son pays comme un nomade ardent au combat. L’Emir Khaled, l’homme à l’héritage héroïque et dont la vie fusionne avec les mots devoir et fidélité. Sa pensée a épousé le sens de l’histoire et a contribué à l’éveil de la conscience politique, celle-là même qui féconda le mouvement national dans sa quête d’indépendance. Ibn Badis, le penseur et le militant, homme de foi et de sincérité. Cheikh Bachir El Ibrahimi, le pieux séducteur des foules qui marqua son temps aux côtés des Ben Badis, Larbi Tebessi et M’barek El Mili. L’ouvrage donne la mesure d’un engagement conclu au milieu d’un torrent d’obstacles, de vicissitudes pour la restauration d’une liberté agressée. Il offre l’opportunité de saisir ce que fut une résistance dans une Algérie mutilée mais bouillonnante incarnée par les figures les plus percutantes et les plus représentatives. Le livre plaira au public.
D’abord par la somme de renseignements qu’il renferme mais aussi par sa concision, la clarté de l’analyse. C’est également une contribution minutieuse dans la riposte contre l’oubli et les pièges de la mémoire. L’auteur lance un message en direction de la jeunesse.
Boualem Bessaïh est natif d’El Bayadh. Docteur en littérature et sciences humaines. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages. Après avoir été plusieurs fois ambassadeur et ministre dont ceux de la Culture et des Affaires étrangères, il est actuellement président du Conseil constitutionnel.
Mohamed B.
El Moudjahid
“Grandes figures de la résistance algérienne par l’épée et la plume (1830-1954)” prend les contours d’une fresque pleine d’humilité et de reconnaissance à l’égard de ceux qui brandirent le glaive de la lutte, firent retentir l’écho de la parole qui refuse l’oppression ou fustigent et démasquent l’iniquité des conquêtes vaines et illusoires. C’est un hommage à ceux qui n’ont jamais voulu capituler devant l’étendard des Bugeaud, des Changarnier, des Lamoricière et autres chantres des conquêtes coloniales. De révoltes en insurrections, des régions entières se soulevèrent jusqu’au jour où jaillit la flamme de Novembre.
Boualem Bessaïeh nous restitue avec rigueur et un certain souci du détail les hauts faits d’armes, la noblesse de cœur et de l’esprit, le dévouement des résistants qui se dressèrent devant les opresseurs.
Et dans ce volume, il y intègre l’équitable tribut de notre admiration car la révolution de Novembre 54 s’y attache par un lien ombilical, une filiation qui s’avoue sans détour.
Des portraits défilent dans ce livre, constituant une belle fresque toute consacrée à la dignité humaine. L’Emir Abdelkader, apôtre de la résistance, chevalier de la foi selon l’heureuse expression de M. C. Sahli Fatma N’soumer, la femme révoltée audacieuse et téméraire qu défie les généraux du second empire, frémissante de jeunesse et de fougue. El Mokrani cavalier fantastique et à la destinée fulgurante. Bouaâmama, figure de légende.
Le poète Belkheir, déterminé et coriace qui aime son pays comme un nomade ardent au combat. L’Emir Khaled, l’homme à l’héritage héroïque et dont la vie fusionne avec les mots devoir et fidélité. Sa pensée a épousé le sens de l’histoire et a contribué à l’éveil de la conscience politique, celle-là même qui féconda le mouvement national dans sa quête d’indépendance. Ibn Badis, le penseur et le militant, homme de foi et de sincérité. Cheikh Bachir El Ibrahimi, le pieux séducteur des foules qui marqua son temps aux côtés des Ben Badis, Larbi Tebessi et M’barek El Mili. L’ouvrage donne la mesure d’un engagement conclu au milieu d’un torrent d’obstacles, de vicissitudes pour la restauration d’une liberté agressée. Il offre l’opportunité de saisir ce que fut une résistance dans une Algérie mutilée mais bouillonnante incarnée par les figures les plus percutantes et les plus représentatives. Le livre plaira au public.
D’abord par la somme de renseignements qu’il renferme mais aussi par sa concision, la clarté de l’analyse. C’est également une contribution minutieuse dans la riposte contre l’oubli et les pièges de la mémoire. L’auteur lance un message en direction de la jeunesse.
Boualem Bessaïh est natif d’El Bayadh. Docteur en littérature et sciences humaines. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages. Après avoir été plusieurs fois ambassadeur et ministre dont ceux de la Culture et des Affaires étrangères, il est actuellement président du Conseil constitutionnel.
Mohamed B.
El Moudjahid