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Cités-dortoirs : ces bombes à retardement

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  • Cités-dortoirs : ces bombes à retardement

    ABSENCE DE CADRE DE VIE, MAUVAISE GESTION
    Cités-dortoirs : ces bombes à retardement


    Dans la jungle urbanistique
    Le vieux bâti, les HLM et les nouvelles cités, dans la majorité des cas, offrent aujourd’hui un spectacle désolant, en l’absence sur le terrain des institutions publiques concernées. Si rien ne bouge pour encadrer de façon plus rationnelle le bâti dans les grandes villes, on est véritablement devant des bombes à retardement. Après le modèle des cités dortoirs des années 1980 et les fameuses constructions dites “coloniales”, qui sont à l’origine, entre autres, de la révolte populaire du 5 octobre 1988 et de la décennie de violence sanglante, nous voici devant un phénomène sociologique presque similaire.
    A-t-on médité les leçons de ces poussées populaires de violence ? Rien ne le prouve, nous semble-t-il, puisque les cités AADL ont reproduit quasiment le même schéma : des tours mieux achevées, mais avec des vices dans la construction.
    Même si la crise de logement a été atténuée, quasiment toutes les cités souffrent de l’absence de structures d’accompagnement socioculturelles. En effet, il y a manque flagrant de nouvelles infrastructures scolaires, de centres culturels de proximité, de centres de formation professionnelle, de maisons de jeunes pour occuper les chômeurs qui tiennent les murs à longueur de journée, des voies de transport spacieuses à même d’éviter les encombrements et d’espaces verts (jardins, parcs). En un mot, on est face à un exemple d’absence de planification.
    Où va l’Algérie avec ce début de dégradation du nouveau bâti, à cause de la mauvaise gestion notamment de l’AADL ? Comble : les copropriétaires paient des charges mensuelles sans que les prestations figurant dans la traite, notamment la sécurité et l’entretien des espaces communs, ne soient assurées. Les cités AADL sont tragiquement livrées à elles-mêmes. Presque le même topo dans les cités ou bâtis de l’époque coloniale, puisque la réglementation relative à la copropriété est loin d’être appliquée : absence de syndics dans de nombreux immeubles. Tous les dépassements sont alors permis. Manque d’hygiène, occupation illégale des espaces communs, dégradation rapide du patrimoine immobilier en raison de l’incivisme de certains citoyens.
    Les communes sont également dépassées : empiètement de certaines propriétés privées sur les espaces réservés aux piétons. C’est la loi du plus fort, voire “la jungle urbanistique”. Devant l’absence de l’État, on assiste à une situation de passivité des élus et des électeurs qui n’annonce pas des lendemains heureux. Il est temps de mettre fin à cette anarchie, si on veut que nos cités soient des espaces de convivialité et de rayonnement culturel et scientifique.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Il est temps de mettre fin à cette anarchie, si on veut que nos cités soient des espaces de convivialité et de rayonnement culturel et scientifique.
    et depuis quand le but de l'etat algerien été la convivialité et l'epanouissement culturel et scientifique .. l'etat algerien ne sait produire que des chiffres..on se glorifie de chiffres que personne n'est en mesure de verifier , de sigles compliqués que leur bureaucratie produit .. sur le terrain c l'importe quoi qui prime .. des terres agricoles devorées, des citées horribles naissent mutilées , sans confort , que dis je , sans le necessaire , car la corruption a tt les niveaux et l'icompetence sont passés par là ..un architecte s'est glorifié a la télé un jour d'avoir pu construire deux batiments alors que les plans n'indiquaient qu'un possible .. à mois de l'avoir construit entre ciel e terre il n'a pu le mettre que sur des terrains annexes , dediés aux espaces verts , aux equipements urbains ..le grand probleme en algerie est d'ordre moral c'est vrais , mais aussi et surtt l'abscence de competences .. l'université algerienne produit de la mediocrité , on n'a pas des architectes mais des constructeurs de batiments , on ne forme pas des paysagistes , pas d'urbanistes .. l'architecture a un certain moment été enseignée aux beaux arts , avec le socialisme on l'a debarassé de l'esthetisme , on en a fait un discipline qui s'occupe de beton et de fer rond rien de plus .
    Dernière modification par jamaloup, 30 novembre 2009, 08h21.
    en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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    • #3
      C'est un problème urgent car ces cités dortoirs et même ces bidonvilles sont un nid de "terroristes" et de délinquants potentiels. Les gens vivent dans des conditions digne du moyen âge sans eau, ni électricité et parfois à 10 dans une pièce. Le chomage touche particulièrement ces cités où l'illetrisme est galopant ce qui n'arrange rien. L'état doit se mobiliser mais les citoyens aussi en soutenant les associations qui travaillent déjà dans ces quartiers mais manque de moyens et de bénévoles.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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