Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Enfants nés hors mariage : De plus en plus de nouveau-nés abandonnés

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Enfants nés hors mariage : De plus en plus de nouveau-nés abandonnés

    Aucune solution adéquate n’est proposée pour endiguer ce phénomène.


    Chaque année, quelque 4000 nouveau-nés sont abandonnés aux soins d’une pouponnière ou autre centre. Et ce sont près de 3000 de ces enfants qui ont été conçus « en dehors des liens légaux du mariage ». Ces naissances illégitimes ne font qu’augmenter, au grand étonnement de certains, qui n’ont rien d’autre que la morale à opposer à de réels problèmes qui minent la société. Parmi eux, maître Merouane Aâzzi, qui n’est autre que le président de la cellule d’assistance judiciaire chargée de la mise en œuvre de la réconciliation nationale. Il a été hier l’un des intervenants d’un débat au forum d’El Moudjahid autour des droits de l’enfant. Invité en sa qualité d’expert ès droit, M. Aâzzi discourra donc durant un long moment du volet juridique de l’enfance et de la jeunesse maltraitée.

    Ce dernier est proprement scandalisé par les proportions qu’ont prises toutes ces « déviations du droit chemin », tout particulièrement celles qui sont à l’origine de naissances. « Peut-être bien qu’avant, les relations sexuelles hors mariage existaient, mais elles étaient rares, condamnées car interdites par la religion. Mais c’est avec beaucoup de difficulté que je le dis, maintenant les relations "haram" ont lieu même dans les milieux conservateurs de nos contrées, dans les campagnes et villages de notre pays », avance, de but en blanc, l’orateur. Il poursuit : « De jeunes gens s’adonnent donc à ce genre de comportements inconsidérés et le résultat est le nombre croissant d’enfants illégitimes et abandonnés. » Toutefois, hormis cet état de fait, Me Aâzzi n’apporte aucune solution afin d’endiguer le phénomène, si ce n’est un « il faut que la famille algérienne retrouve les repères qu’elle a perdus ».

    Rien de plus. Et ce type de discours moralisateur et fataliste tend à se généraliser. La preuve ? Fayçal Oulmi, chargé de la communication de l’Unicef, dresse un sombre bilan du taux élevé de mortalité de jeunes femmes en couches. « Inacceptable, intolérable », conclut-il. Il est alors apostrophé par une personne qui assistait au débat. « Je n’accepte pas que vous parliez en ces termes. Ces femmes sont mortes en saintes, elles ont de la chance. » Silence interloqué de l’audience, puis interrogations. M. Oulmi, le premier moment de stupeur passé, fronce les sourcils et rétorque : « Evidemment, mais il reste que ces morts sont évitables. Que des femmes meurent dans ces conditions en 2009, dans un pays comme l’Algérie, est une réalité intolérable. » Anecdotique peut-être, mais très révélateur du bond en arrière fait,« non seulement par la société, mais aussi par ce qui est considéré comme son élite ».

    Car ce que d’aucun jugent comme étant une « politique de l’autruche » est aussi « pratiquée par nombre d’officiels et autres responsables. Lorsque vous leur parlez objectivement, quasi-scientifiquement même, de ces sujets encore considérés comme tabous, ils vous répondent : non, non, chez nous il n’y a pas de tout cela », déplore le professeur Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), lui aussi invité à s’exprimer lors de ces débats. « Il est bien beau d’avoir de tels discours, mais la réalité du terrain est là pour les démentir », ajoute-t-il. De ce fait, se cantonner à considérer que, parce que nous vivons dans une société musulmane, nous sommes à l’abri de ces phénomènes est non seulement « absurde, mais aussi très dangereux ».

    Dès lors et puisque les discours moralisateurs et culpabilisants ont montré l’étendue de leur échec, et ce, au vu des statistiques, la situation n’exige-t-elle pas plutôt travailler en amont, de « banaliser » les choses ? « Il est impératif d’œuvrer à introduire des cours d’éducation sexuelle afin de vulgariser des concepts tels que, entre autres, la contraception », estime-t-il. Il ajoute : « Puisqu’ils n’ont pas pu faire en sorte que les adolescents n’aient pas de relations sexuelles, il est urgent de faire qu’ils le fassent en toute sécurité », et ce, sans risquer une grossesse ou une maladie. « Au collège, il y a bien des cours concernant la reproduction, nous voulons faire en sorte que soient abordés des sujets plus épineux », plaide M. Khiati.

    De même, une réelle sensibilisation des enfants dans les écoles quant aux abus sexuels dont ils pourraient être victimes se doit d’être mise en place. Des programmes éducatifs où l’on apprendrait aux élèves à reconnaître, dans leur entourage, les comportements « à risques » et anormaux, les gestes déplacés commis à leur égard ou encore des séances durant lesquelles on leur inculquerait des « réflexes » comme ne pas suivre un inconnu dans la rue ou dénoncer à ses parents, à ses professeurs ou autres lorsque quelqu’un s’adonne à un attouchement sur sa personne. De plus, ces cours pourront aider les éducateurs à détecter, ou ne serait-ce qu’à soupçonner, les enfants qui subissent une maltraitance, quelle que soit sa forme.


    Par Ghania Lassal
    Source : elwatan.com
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    « Puisqu’ils n’ont pas pu faire en sorte que les adolescents n’aient pas de relations sexuelles, il est urgent de faire qu’ils le fassent en toute sécurité », et ce, sans risquer une grossesse ou une maladie. «

    c'est évident

    ça n'a rien de bon de faire l'autruche, on évite pas les problèmes

    d'accord aussi avec le dernier paragraphe

    Commentaire


    • #3
      Autrement dit: tout le monde s'adonne à la fornication donc autant l'encadrer pour que ça passe bien.

      Mouais.

      Commentaire


      • #4
        les comportements « à risques » et anormaux, les gestes déplacés commis à leur égard ou encore des séances durant lesquelles on leur inculquerait des « réflexes » comme ne pas suivre un inconnu dans la rue ou dénoncer à ses parents, à ses professeurs ou autres lorsque quelqu’un s’adonne à un attouchement sur sa personne..
        leurs apprendre aussi à dénoncer leurs parents et membre de la famille: père, frère, oncle grand père et leurs professeurs quand c'est eux qui abusent d'eux, sachant que les victimes d'abus sexuel, peuvent être autant les garçons que les filles, même si les garçons ne tombent pas en ceinte et bien ils en souffrent autant

        Commentaire


        • #5
          badis, tu veux faire quoi ?

          leur taper dessus ?

          c'est un constat c'est tout, pas une incitation

          rien faire serait encore pire à mon avis

          et dans ce cas, autant essayer de limiter les dégats

          Commentaire


          • #6
            Il poursuit : « De jeunes gens s’adonnent donc à ce genre de comportements inconsidérés et le résultat est le nombre croissant d’enfants illégitimes et abandonnés. » Toutefois, hormis cet état de fait, Me Aâzzi n’apporte aucune solution afin d’endiguer le phénomène, si ce n’est un « il faut que la famille algérienne retrouve les repères qu’elle a perdus ».
            Ce pseudo avocat est bien peu au courant de la réalité algérienne. La plupart des ces enfants abandonnés ne sont absolument pas le fruit de la fornication mais bel et bien le résultat d'abus sexuels et de viols. Les "islamistes" par exemple ont fait de nombreux enfants à leurs "compagnes" et aujourd'hui ces femmes se retrouvent seules et abandonnées et dans l'obligation de laisser leurs enfants car sans ressources ni reconnaissance du drame qu'elles ont vécu. Il est aisé qu'accuser la jeunesse qui souffre déjà de nombreux maux mais si leurs revendications étaient prises en compte, cet "avocat" verrait que la famille algérienne a toujours des repères mais qu'il lui faut des moyens pour le démontrer.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

            Commentaire


            • #7
              Autrement dit: tout le monde s'adonne à la fornication donc autant l'encadrer pour que ça passe bien.
              Quelques têtes décapitées sur la place publique à la manière séoudienne et la question sera réglée illico-presto!
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

              Commentaire


              • #8
                Il faudrait faire une piqure de rappel à cet avocaillon qui semble souffrir d'amnésie :

                Maître Azzi Mérouane en évoquant le cas des disparus, dont les dossiers ont été réglés, a évoqué les divergences apparues au début entre les responsables du règlement de la question quant au nombre de personnes pouvant être déclarées disparues. Ceci a retardé les solutions à trouver, affirme-t-il.
                La situation des enfants nés dans les maquis a trouvé des solutions avec la régularisation des cas portés à l’attention des cours de justice. Les enfants entrant dans ce cas bénéficient aujourd’hui d’une régularisation au niveau juridique et administratif. El Moudjahid, 15 juillet 2007
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                Commentaire


                • #9
                  Chaque année, quelque 4000 nouveau-nés sont abandonnés aux soins d’une pouponnière ou autre centre. Et ce sont près de 3000 de ces enfants qui ont été conçus « en dehors des liens légaux du mariage ». Ces naissances illégitimes ne font qu’augmenter, au grand étonnement de certains, qui n’ont rien d’autre que la morale à opposer à de réels problèmes qui minent la société.


                  ce chiffre est effarant, tout de même!
                  religion, morale ou autre, il reste que c'est un problème qu'il faudrait résoudre sérieusement car ces enfants n'ont pas demandé à naitre mais ils sont là! déjà que les enfants "légitimes" si je peux dire n'ont pas d'avenir certain que dire de ceux nés en dehors du mariage?
                  Souris, lève la tête, quoi qu'il t'arrive !
                  Réfléchis une douce sérénité et une belle béatitude.
                  Ta peine ne sera laissée à la dérive
                  Qu'une fois que tes bras scellent ta solitude.

                  Commentaire


                  • #10
                    La famille aussi a sa part de responsabilité.......et c'est ue grande part en plus.......
                    Faut-il rappeller qu'il existe des pères qui trouvent normal que leurs enfants(garçons en général) aient des relations sexuelles hors mariage....
                    Je deviens paranoïaque pour certains mais en réalité j'ai appris des choses dont je ne soupçonnais guère l'existence.

                    Commentaire


                    • #11
                      Leur apprendre , leur apprendre ?

                      apprendre quoi ? à mettre des préservatif ?

                      Ils savent très bien que ça existe et que ça protège

                      Ils ont bien su "comment" avoir un rapport sexuel non ?

                      SI il s'agit d'un viol c'est autre chose , sinon si c'est par volonté , je ne vois pas pour quoi on dit qu'ils savent pas ceci , cela ....les temps ont changé , sur internet les jeunes trouvent TOUT .

                      Pour moi les seul victimes c'est les bébés... hormis quelque cas spécial ...

                      Commentaire


                      • #12
                        il faut a tout prix éviter de copier le pseudo"modèle occidental décadent ou tout a éclaté famille morale repères relations humaines ..il faut DANS LE CADRE DE NOS PROPRES VALEURS recarder tout ça par une éducation morale plus appropriée a notre temps .

                        Commentaire


                        • #13
                          et bien bangkok1999, tu le gates le pseudo système occidental

                          pseudo"modèle occidental décadent ou tout a éclaté famille morale repères relations humaines
                          et tous dans le même panier, hop, ne perdons pas de temps à faire la part des choses surtout.

                          comme dit Tite-fée, les temps ont changé

                          en bien ou en mal, ça c'est chacun son opinion

                          Commentaire


                          • #14
                            Code HTML:
                            Aucune solution adéquate n’est proposée pour endiguer ce phénomène.
                            c'est le résultat de notre éloignement des principes de l'islam. alors je vous laisse deviner ou trouver les solutions pour endiguer ce phenome grave.
                            "L'habit ne fait pas le moine", certes... mais... "si tu cherche un moine, cherche-le parmi ceux qui portent l'habit"...

                            Commentaire


                            • #15
                              Si le algériens mettaient un peu leur hypocrisie de côté pour regarder la réalité en face et parer à ce fléau en amont, c'est à dire en faisant de la prévention auprès des collégiens, lycéens et étudiants nous auront moins de bébés innocents jetés en pouponière.

                              Ne me sortez surtout pas les principes, genre islam et compagnie parce qu'il y aura toujours des individus qui vivront leur vie comme ils le sentent, et ce n'est pas l'appartenance à une société hypocrite et conservatrice qui y changera quelque chose !
                              Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X