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«Pour un pôle scientifique intégré à Bouira», tel est le thème des journées d’étude que le Centre universitaire Colonel-Akli-Mohand-Oulhadj projette d’organiser les 2 et 3 décembre prochain.
Initiées par l’Institut des sciences, qui vient d’être créé au niveau de ce centre universitaire, ces journées constituent, selon le président du comité d’organisation, M. M’hand Amarouche, le meilleur cadre pour réunir les universitaires, les chercheurs et les professionnels de toutes branches autour du projet de création d’un pôle scientifique intégré tel que souhaité par les autorités locales et approuvé par les pouvoirs publics.
Un pôle pouvant jouer son rôle de capteur et de catalyseur d’énergies au bénéfice du développement multipolaire de la région, est-il souligné. En effet, au regard de sa position géostratégique, la wilaya de Bouira est considérée non seulement comme un carrefour entre plusieurs régions du pays, particulièrement celles du Nord et du Sud, mais également et surtout un lieu de brassage culturel. Aussi, par sa richesse humaine et naturelle et sa proximité avec le Djurdjura, que les chercheurs considèrent à juste titre comme un habitat de choix pour la faune et la flore, mais également à la faveur de son réseau routier et ferroviaire, Bouira possède tous les atouts pour un développement durable intégré.
Cependant, ces richesses ne serviraient à rien si elles n’étaient pas exploitées au niveau d’un pôle universitaire intégrant des filières scientifiques spécifiques qui peuvent avoir comme assises la climatologie, la pédologie, la dendrologie, la dendroclimatologie et l’hydrologie, mais aussi les sciences de l’eau, de la foresterie, de l’agroalimentaire, de l’écologie, des énergies nouvelles et renouvelables. Un pôle scientifique qui devrait également permettre la promotion et le développement des activités artisanales et artistiques propres à la région et devant offrir des perspectives d’emploi et d’épanouissement aux jeunes.
Et cela, outre le volet de la redécouverte du patrimoine culturel de la région et de son histoire millénaire. Toutes ces idées seront débattues durant deux jours à travers des communications ciblées qui seront données par d’éminents docteurs et universitaires et traitant de divers thèmes, comme «Le Djurdjura, un laboratoire à ciel ouvert pour l’université algérienne », de M. Mahmoudi Ali, directeur du parc naturel de Gouraya, «L’évaluation des formations et ses conséquences sur l’orientation des projets de l’université», du docteur Mitiche, «L’impact de la réalisation d’un complexe universitaire sur son environnement socioéconomique», du docteur Idir Ahmed Zaïd, vice-recteur de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, «Les sensibilités climatiques, hydrogéologiques et écologiques dans la région de Bouira», du docteur Boussaâd Yakoub, «Un exemple de ville universitaire», de l’architecte Akli Amrouche, «Les sciences de l’environnement au service du développement durable : propositions pour l’identification des possibilités de contribution du centre universitaire de Bouira», du professeur Aïssa Moali de Béjaïa et, enfin, «L’outil de communication performant indispensable dans l’université», de Mme Ben Hamouda Zoubeïda.
Signalons qu’à la fin de ces journées, des recommandations seront dégagées et constitueront, selon M’hand Amarouche, la feuille de route du projet de pôle scientifique de Bouira.
Par Le Soir
Initiées par l’Institut des sciences, qui vient d’être créé au niveau de ce centre universitaire, ces journées constituent, selon le président du comité d’organisation, M. M’hand Amarouche, le meilleur cadre pour réunir les universitaires, les chercheurs et les professionnels de toutes branches autour du projet de création d’un pôle scientifique intégré tel que souhaité par les autorités locales et approuvé par les pouvoirs publics.
Un pôle pouvant jouer son rôle de capteur et de catalyseur d’énergies au bénéfice du développement multipolaire de la région, est-il souligné. En effet, au regard de sa position géostratégique, la wilaya de Bouira est considérée non seulement comme un carrefour entre plusieurs régions du pays, particulièrement celles du Nord et du Sud, mais également et surtout un lieu de brassage culturel. Aussi, par sa richesse humaine et naturelle et sa proximité avec le Djurdjura, que les chercheurs considèrent à juste titre comme un habitat de choix pour la faune et la flore, mais également à la faveur de son réseau routier et ferroviaire, Bouira possède tous les atouts pour un développement durable intégré.
Cependant, ces richesses ne serviraient à rien si elles n’étaient pas exploitées au niveau d’un pôle universitaire intégrant des filières scientifiques spécifiques qui peuvent avoir comme assises la climatologie, la pédologie, la dendrologie, la dendroclimatologie et l’hydrologie, mais aussi les sciences de l’eau, de la foresterie, de l’agroalimentaire, de l’écologie, des énergies nouvelles et renouvelables. Un pôle scientifique qui devrait également permettre la promotion et le développement des activités artisanales et artistiques propres à la région et devant offrir des perspectives d’emploi et d’épanouissement aux jeunes.
Et cela, outre le volet de la redécouverte du patrimoine culturel de la région et de son histoire millénaire. Toutes ces idées seront débattues durant deux jours à travers des communications ciblées qui seront données par d’éminents docteurs et universitaires et traitant de divers thèmes, comme «Le Djurdjura, un laboratoire à ciel ouvert pour l’université algérienne », de M. Mahmoudi Ali, directeur du parc naturel de Gouraya, «L’évaluation des formations et ses conséquences sur l’orientation des projets de l’université», du docteur Mitiche, «L’impact de la réalisation d’un complexe universitaire sur son environnement socioéconomique», du docteur Idir Ahmed Zaïd, vice-recteur de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, «Les sensibilités climatiques, hydrogéologiques et écologiques dans la région de Bouira», du docteur Boussaâd Yakoub, «Un exemple de ville universitaire», de l’architecte Akli Amrouche, «Les sciences de l’environnement au service du développement durable : propositions pour l’identification des possibilités de contribution du centre universitaire de Bouira», du professeur Aïssa Moali de Béjaïa et, enfin, «L’outil de communication performant indispensable dans l’université», de Mme Ben Hamouda Zoubeïda.
Signalons qu’à la fin de ces journées, des recommandations seront dégagées et constitueront, selon M’hand Amarouche, la feuille de route du projet de pôle scientifique de Bouira.
Par Le Soir