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Le Maroc a franchi d'importants pas en matière d'institutionnalisation de la lutte contre la violence à l'égard des femmes
Rabat,02/12/09- Le Maroc a franchi d'importants pas sur la voie de l'institutionnalisation de la lutte contre la violence à l'égard des femmes, a souligné, mardi, la ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité, Mme Nouzha Skalli.
Répondant à une question orale à la Chambre des Conseillers sur "la stratégie du gouvernement pour la lutte contre la violence à l'égard des femmes" du groupe de l'Alliance Socialiste, Mme Skalli a indiqué que le Maroc dispose depuis 2007 d'un système d'institutionnalisation de la lutte contre la violence fondée sur le genre, lancé par son département en partenariat avec les ministères de la Justice et de la Santé, ainsi que la Gendarmerie royale et la Sûreté nationale.
Ce système, a-t-elle poursuivi, permettra de disposer d'informations institutionnelles sur la violence contre les femmes au Maroc qui seront présentées lors d'un séminaire national, le 8 décembre prochain à Rabat, dans le sillage de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la violence à l'égard des femmes.
Cette journée sera célébrée dans le cadre de la 7-ème campagne féminine pour la lutte contre la violence basée sur le genre sous le signe "ensemble pour la lutte contre la violence à l'égard des femmes", en partenariat avec les ministères de la communication, de l'éducation nationale et des Affaires islamiques, a-t-elle précisé.
La ministre a noté par ailleurs qu'il a été procédé au renforcement du Centre national d'écoute au profit des femmes victimes de violence, lequel est dédié à l'orientation des femmes et des filles victimes des violences, ainsi qu'à la réduction de 8 à 3 le nombre des chiffres composant le numéro vert propre à ce centre pour faciliter son usage par ces femmes (ce numéro vert étant devenu 345).
S'agissant de la prise en charge des femmes victimes de violences, Mme Sqalli a fait remarquer qu'il existe, aux cô tés du centre national d'écoute relevant du ministère, 345 centres et cellules d'accueil répartis entre les ministères de la justice et de la santé, la Gendarmerie royale, la sûreté nationale et des associations civiles, relevant que le ministère a formé 132 gendarmes et 60 éléments de la sûreté nationale au profit de ce centre.
Evoquant le programme multisectoriel "Tamkine" lancé en mars 2008 et intégrant 13 secteurs et 8 agences relevant des Nations-Unies et qui vise à lutter contre les violences basées sur le genre, elle a mis en valeur les multiples et importantes activités réalisées au cours de la première année du lancement de ce programme, rappelant, à cet égard, le lancement de l'enquête sur la prévalence de la violence à l'égard des femmes et l'élaboration du projet de loi sur la violence conjugale qui sera déposé auprès du secrétariat général du gouvernement vers la fin de l'année en cours.
Et d'ajouter que le ministère a intégré dans son plan stratégique au titre de l'année 2008-2012 un axe important sur "l'élimination des préjugés et la diffusion de la culture de tolérance" en partenariat avec le ministère de la Communication, de l'Education nationale et des Affaires islamiques.
Rabat,02/12/09- Le Maroc a franchi d'importants pas sur la voie de l'institutionnalisation de la lutte contre la violence à l'égard des femmes, a souligné, mardi, la ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité, Mme Nouzha Skalli.
Répondant à une question orale à la Chambre des Conseillers sur "la stratégie du gouvernement pour la lutte contre la violence à l'égard des femmes" du groupe de l'Alliance Socialiste, Mme Skalli a indiqué que le Maroc dispose depuis 2007 d'un système d'institutionnalisation de la lutte contre la violence fondée sur le genre, lancé par son département en partenariat avec les ministères de la Justice et de la Santé, ainsi que la Gendarmerie royale et la Sûreté nationale.
Ce système, a-t-elle poursuivi, permettra de disposer d'informations institutionnelles sur la violence contre les femmes au Maroc qui seront présentées lors d'un séminaire national, le 8 décembre prochain à Rabat, dans le sillage de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la violence à l'égard des femmes.
Cette journée sera célébrée dans le cadre de la 7-ème campagne féminine pour la lutte contre la violence basée sur le genre sous le signe "ensemble pour la lutte contre la violence à l'égard des femmes", en partenariat avec les ministères de la communication, de l'éducation nationale et des Affaires islamiques, a-t-elle précisé.
La ministre a noté par ailleurs qu'il a été procédé au renforcement du Centre national d'écoute au profit des femmes victimes de violence, lequel est dédié à l'orientation des femmes et des filles victimes des violences, ainsi qu'à la réduction de 8 à 3 le nombre des chiffres composant le numéro vert propre à ce centre pour faciliter son usage par ces femmes (ce numéro vert étant devenu 345).
S'agissant de la prise en charge des femmes victimes de violences, Mme Sqalli a fait remarquer qu'il existe, aux cô tés du centre national d'écoute relevant du ministère, 345 centres et cellules d'accueil répartis entre les ministères de la justice et de la santé, la Gendarmerie royale, la sûreté nationale et des associations civiles, relevant que le ministère a formé 132 gendarmes et 60 éléments de la sûreté nationale au profit de ce centre.
Evoquant le programme multisectoriel "Tamkine" lancé en mars 2008 et intégrant 13 secteurs et 8 agences relevant des Nations-Unies et qui vise à lutter contre les violences basées sur le genre, elle a mis en valeur les multiples et importantes activités réalisées au cours de la première année du lancement de ce programme, rappelant, à cet égard, le lancement de l'enquête sur la prévalence de la violence à l'égard des femmes et l'élaboration du projet de loi sur la violence conjugale qui sera déposé auprès du secrétariat général du gouvernement vers la fin de l'année en cours.
Et d'ajouter que le ministère a intégré dans son plan stratégique au titre de l'année 2008-2012 un axe important sur "l'élimination des préjugés et la diffusion de la culture de tolérance" en partenariat avec le ministère de la Communication, de l'Education nationale et des Affaires islamiques.
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