Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Des peines alternatives pour les délinquants primaires en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Des peines alternatives pour les délinquants primaires en Algérie

    «En Algérie, l’application de la nouvelle formule de condamnation est un moyen, d’une part de maintenir, pour les délinquants primaires, un lien avec leur milieu social et d’autre part, empêcher ces mêmes délinquants de franchir d’autres étapes en côtoyant les grands criminels», estime Bacha Boumediene, procureur général auprès de la cour de Boumerdès parlant du nouvel dispositif de répression par la condamnation aux travaux d’utilité publique.

    Me Chenoune et Me Sahraoui jugent positivement ce nouvel dispositif. Précisément, les deux avocats étaient présents à la rencontre organisée par le parquet général de la wilaya de Boumerdès.

    Des juges, des avocats et des responsables de la société civile de la wilaya de Boumerdès ont été conviés à une rencontre d’information sur ce nouveau dispositif pénal. Il s’agit de la peine alternative, notamment l’accomplissement de travaux d’intérêt général introduite par les amendements du code pénal. Le condamné pour la première fois à une peine de prison ferme d’une année, ou moins, peut demander à faire cette peine par l’accomplissement des travaux d’intérêt général en faveur d’une entité à caractère public, entreprise ou institution. Selon M. Bacha, d’ores et déjà 12 personnes condamnées par les tribunaux de la wilaya de Boumerdès ont choisi d’effectuer des travaux d’intérêt général.

    Le condamné fait moyennement 2 heures de travaux d’utilité publique qui sont l’équivalent d’une journée d’emprisonnement. Il est entendu que ces travaux ne doivent porter pas préjudice ni à la dignité ni à la santé du condamné. Celui-ci peut exécuter sa peine dans son lieu de travail si son employeur est une entreprise publique. Il sera durant l’exécution de cette peine sous le couvert de l’assurance sociale. Mieux encore, la peine n’est pas mentionnée dans son casier judiciaire numéro 3.

    Avec cette nouvelle formule qui a donné, selon le procureur général, des résultats probants dans les pays occidentaux où elle est employée depuis bien longtemps, le condamné paie sa dette à la société, qui, par ailleurs, s’implique dans la gestion de cette peine, tout en conservant sa dignité et sa liberté. Il est en outre éloigné du risque de la récidive.

    Par Le Soir
Chargement...
X