Pour la majorité des enfants, partir le matin à l(école est rarement un plaisir, mais plutot un fardeau. Pourquoi ?
Pour illustrer le sujet voilà 2 articles :
Pourquoi les petits Finlandais sont les meilleurs
Classée en tête des palmarès mondiaux des performances des élèves (1), la Finlande a une recette imparable : elle adapte la scolarité à chacun d'entre eux. Ainsi, le petit Finlandais suit en priorité ses matières préférées, qu'il a lui-même organisées dans les six sessions de sept semaines que compte l'année scolaire. Il travaille moins à l'école – les cours finissent à 15 heures – et à la maison – les enseignants ne les assomment pas de devoirs. Tous apprennent trois langues étrangères. Les plus grands construisent leur emploi du temps selon un projet professionnel défini tôt. Et ceux qui moins à l'aise avec le système bénéficient de soutien scolaire. Cette liberté se retrouve dans la composition des équipes enseignantes : les proviseurs recrutent eux-mêmes les professeurs. Le critère de sélection ? Leur projet pédagogique...
http://www.lefigaro.fr/education/20051012.FIG0015.html
L'essor des pédagogies innovantes
ÉDUCATION L'Education nationale réfléchit à des pédagogies à l'anglo-saxonne, où les élèves sont davantage acteurs de leur apprentissage. Vers une libéralisation de l'école ?
SYSTÈME de notation archaïque, rythmes de travail inadaptés, baccalauréat couperet, manque d'individualisation des parcours... Le refrain est connu. Pour les pourfendeurs du modèle éducatif français, notre école ne prend pas en compte la diversité des profils qu'elle accueille et voue à l'échec ceux qui ne rentrent pas dans son moule.
Et pourtant. Depuis cent ans, une «éducation nouvelle» fait ses classes. Aujourd'hui, un millier d'écoles indépendantes ou relevant d'un mouvement identifié (Montessori, Steiner, Freinet...) s'en réclament, accueillant quelque 150 000 enfants, de la maternelle au collège, plus rarement au lycée.
Laisser la personnalité de l'enfant s'exprimer, favoriser sa prise de parole, de décisions, respecter ses rythmes, éduquer sans compétition, participer à la gestion de l'école... des méthodes pédagogiques originales se multiplient dans le privé comme dans le public. «Les équipes éducatives se saisissent de plus en plus de la marge d'autonomie dont elles disposent, explique Christine Faucqueur, chef du Bureau de la valorisation des innovations pédagogiques au ministère. Prochaine étape : mutualiser et globaliser les initiatives.» Plusieurs démarches actives existent déjà, telles que la fabrication de journaux ou l'émission de radios scolaires, appelées «pédagogie du détour». Des approches «décloison - nantes», conduisant à enseigner les disciplines de manière transversale, sont également pratiquées.
Mais il ne s'agit pas de faire la révolution. «Il s'agit de poser les bonnes questions, notamment celle du divorce souvent trop radical entre les propositions scolaires et les pratiques culturelles», explique Danielle Dubois-Marcoin, responsable à l'Institut national de recherche pédagogique (INRP). Exemple : l'enseignement de la littérature, organisé selon une approche qu'elle juge trop formaliste. «Il faut réfléchir à d'autres modes d'appropriation du texte, à l'anglo-saxonne», estime-t-elle.
Favoriser le jugement personnel de l'élève
Ces pédagogies innovantes s'inspirent de ce qui existe dans beaucoup de pays d'Europe du Nord, où les enfants sont amenés à réagir personnellement sur le texte : prendre position et développer cette position, quitte à la faire aboutir à une expression artistique (dessin, mise en scène...). Pour Danielle Dubois-Marcoin, «les pays latins de tradition catholique comme la France sont focalisés sur le respect de la lettre, contrairement aux pays de la Réforme, autorisant l'interprétation»...
http://www.lefigaro.fr/education/20051012.FIG0013.html?200348
Pour illustrer le sujet voilà 2 articles :
Pourquoi les petits Finlandais sont les meilleurs
Classée en tête des palmarès mondiaux des performances des élèves (1), la Finlande a une recette imparable : elle adapte la scolarité à chacun d'entre eux. Ainsi, le petit Finlandais suit en priorité ses matières préférées, qu'il a lui-même organisées dans les six sessions de sept semaines que compte l'année scolaire. Il travaille moins à l'école – les cours finissent à 15 heures – et à la maison – les enseignants ne les assomment pas de devoirs. Tous apprennent trois langues étrangères. Les plus grands construisent leur emploi du temps selon un projet professionnel défini tôt. Et ceux qui moins à l'aise avec le système bénéficient de soutien scolaire. Cette liberté se retrouve dans la composition des équipes enseignantes : les proviseurs recrutent eux-mêmes les professeurs. Le critère de sélection ? Leur projet pédagogique...
http://www.lefigaro.fr/education/20051012.FIG0015.html
L'essor des pédagogies innovantes
ÉDUCATION L'Education nationale réfléchit à des pédagogies à l'anglo-saxonne, où les élèves sont davantage acteurs de leur apprentissage. Vers une libéralisation de l'école ?
SYSTÈME de notation archaïque, rythmes de travail inadaptés, baccalauréat couperet, manque d'individualisation des parcours... Le refrain est connu. Pour les pourfendeurs du modèle éducatif français, notre école ne prend pas en compte la diversité des profils qu'elle accueille et voue à l'échec ceux qui ne rentrent pas dans son moule.
Et pourtant. Depuis cent ans, une «éducation nouvelle» fait ses classes. Aujourd'hui, un millier d'écoles indépendantes ou relevant d'un mouvement identifié (Montessori, Steiner, Freinet...) s'en réclament, accueillant quelque 150 000 enfants, de la maternelle au collège, plus rarement au lycée.
Laisser la personnalité de l'enfant s'exprimer, favoriser sa prise de parole, de décisions, respecter ses rythmes, éduquer sans compétition, participer à la gestion de l'école... des méthodes pédagogiques originales se multiplient dans le privé comme dans le public. «Les équipes éducatives se saisissent de plus en plus de la marge d'autonomie dont elles disposent, explique Christine Faucqueur, chef du Bureau de la valorisation des innovations pédagogiques au ministère. Prochaine étape : mutualiser et globaliser les initiatives.» Plusieurs démarches actives existent déjà, telles que la fabrication de journaux ou l'émission de radios scolaires, appelées «pédagogie du détour». Des approches «décloison - nantes», conduisant à enseigner les disciplines de manière transversale, sont également pratiquées.
Mais il ne s'agit pas de faire la révolution. «Il s'agit de poser les bonnes questions, notamment celle du divorce souvent trop radical entre les propositions scolaires et les pratiques culturelles», explique Danielle Dubois-Marcoin, responsable à l'Institut national de recherche pédagogique (INRP). Exemple : l'enseignement de la littérature, organisé selon une approche qu'elle juge trop formaliste. «Il faut réfléchir à d'autres modes d'appropriation du texte, à l'anglo-saxonne», estime-t-elle.
Favoriser le jugement personnel de l'élève
Ces pédagogies innovantes s'inspirent de ce qui existe dans beaucoup de pays d'Europe du Nord, où les enfants sont amenés à réagir personnellement sur le texte : prendre position et développer cette position, quitte à la faire aboutir à une expression artistique (dessin, mise en scène...). Pour Danielle Dubois-Marcoin, «les pays latins de tradition catholique comme la France sont focalisés sur le respect de la lettre, contrairement aux pays de la Réforme, autorisant l'interprétation»...
http://www.lefigaro.fr/education/20051012.FIG0013.html?200348
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