Tripoli a condamné à seize mois de prison ferme deux ressortissants de la Confédération helvétique
Retenus contre leur gré en Libye depuis près de seize mois, les deux hommes d'affaires suisses ont été condamnés ce mardi à des peines de prison ferme pour «séjour illégal» sur le territoire libyen.
On ne peut s’empêcher d’évoquer une étrange coïncidence. Les deux ressortissants suisses otages du gouvernement libyen depuis juillet 2008 ont été condamnés à seize mois de prison ferme, 48 heures à peine après le vote du peuple helvétique contre les minarets.
Les hommes d’affaires étaient retenus arbitrairement à Tripoli, ballottés d’une résidence à l’autre. Ils ne pouvaient quitter le pays. Et voilà que soudain ils sont jugés et condamnés à la prison ferme. La sentence est applicable dès ce 1er décembre.
Ils avaient été interpellés au lendemain de l’arrestation provisoire à Genève du fils Kadhafi et de son épouse pour voies de faits sur leur personnel. Ils avaient attendu seize mois pour connaître leur sort, tablant sans cesse sur une prochaine libération.
Il n’en sera rien. Dans les geôles du colonel Kadhafi ils auront tout le loisir de méditer sur les bons et mauvais côtés de la démocratie directe.
RFI
Retenus contre leur gré en Libye depuis près de seize mois, les deux hommes d'affaires suisses ont été condamnés ce mardi à des peines de prison ferme pour «séjour illégal» sur le territoire libyen.
On ne peut s’empêcher d’évoquer une étrange coïncidence. Les deux ressortissants suisses otages du gouvernement libyen depuis juillet 2008 ont été condamnés à seize mois de prison ferme, 48 heures à peine après le vote du peuple helvétique contre les minarets.
Les hommes d’affaires étaient retenus arbitrairement à Tripoli, ballottés d’une résidence à l’autre. Ils ne pouvaient quitter le pays. Et voilà que soudain ils sont jugés et condamnés à la prison ferme. La sentence est applicable dès ce 1er décembre.
Ils avaient été interpellés au lendemain de l’arrestation provisoire à Genève du fils Kadhafi et de son épouse pour voies de faits sur leur personnel. Ils avaient attendu seize mois pour connaître leur sort, tablant sans cesse sur une prochaine libération.
Il n’en sera rien. Dans les geôles du colonel Kadhafi ils auront tout le loisir de méditer sur les bons et mauvais côtés de la démocratie directe.
RFI
Commentaire