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Google fait un geste pour les sites de presse payants

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  • Google fait un geste pour les sites de presse payants

    Ils pourront limiter le nombre d'articles accessibles gratuitement depuis le moteur de recherche. Rupert Murdoch, patron du Wall Street Journal, en demandait davantage.

    Cinq articles par jour, pas plus. C'est le quota de lectures gratuites qui pourront être dorénavant réservées aux visiteurs en provenance de Google sur les sites de presse payants. Jusqu'alors, ces internautes bénéficiaient d'un passe-droit. Pour que le moteur de recherche indexe leurs articles, des journaux en ligne acceptaient de lever temporairement leurs barrières. Ainsi, des articles du Wall Street Journal trouvés depuis Google pouvaient être lus gratuitement et en intégralité, alors que ces mêmes contenus étaient coupés après quelques paragraphes pour les visiteurs y accédant directement depuis le site économique.

    S'ils souhaitent combler totalement cette brèche, le Wall Street Journal et les autres sites payants devaient interdire ou limiter l'indexation de leurs articles payants dans le moteur de recherche général, ce qui pouvait nuire à leur trafic. La solution proposée depuis lundi soir par Google est plus souple. Elle doit permettre d'aiguiller les visiteurs les plus assidus vers l'article tronqué et la page d'abonnement, même s'ils arrivent de Google. Rien ne dit cependant que le seuil minimal de cinq lectures gratuites par jour sur un même site, décrété par Google, soit assez bas pour satisfaire les éditeurs de presse.


    Un «refoulement numérique»

    Cette annonce intervient alors que le moteur se fait régulièrement accuser par Rupert Murdoch, propriétaire du Wall Street Journal, de «voler» les informations de ses journaux. «Le journalisme de qualité est cher», et «le contenu de qualité n'est pas gratuit», a-t-il encore fait valoir lundi lors d'un débat sur le journalisme à Washington. Rupert Murdoch, qui envisage de faire passer à un modèle payant l'ensemble de ses journaux en ligne, y compris le Times britannique, tente de fédérer les groupes de presse derrière lui. Il souhaite que les agrégateurs d'actualités reversent de l'argent aux journaux, en échange de l'utilisation de leurs articles.

    «Nous sommes conscients que la création de contenu de qualité n'est pas facile et souvent cher», lui a répondu à distance un des responsable de Google sur un des blogs du groupe. Très conciliant, Josh Cohen, en charge de Google Actualités, a aussi promis qu'il continuerait à «discuter avec les médias pour affiner ces méthodes». Mais Google préservera l'accès gratuit aux titres et aux premières lignes des articles dans Google News, qu'ils soient gratuits ou payants. Le moteur, qui renvoie 100.000 visiteurs chaque minute vers des sites de presse, estime que c'est aux journaux de trouver les moyens d'augmenter leurs revenus grâce à la hausse de trafic qu'il génère.

    Plus directe, Arianna Huffington, patronne du Huffington Post, un des principaux agrégateurs américains d'information, juge que Rupert Murdoch et d'autres patrons de presse sont en plein «refoulement numérique» et doivent «cesser de pleurnicher». Le magnat australien reconnaît tout de même que «l'ancien mode de fonctionnement basé sur la publicité» est mort, et qu'«à l'avenir, le journalisme de qualité reposera sur la capacité d'un média à attirer des lecteurs en leur fournissant des informations pour lesquelles ils sont prêts à payer». Ne disposant que de faibles marges de manœuvre, il négocierait actuellement un accord avec le moteur Bing de Microsoft, pour y indexer ses contenus en exclusivité moyennant
    finances.

    le figaro
    Chaque pétales de cette rose correspond à tout l'amour qui nous unit depuis le premier jour . Donc il ne pourra à jamais se fâner.

  • #2
    En même temps ils pourraient mettre un no follow sur leur site et interdire l'accès aux robots de recherche et c'est plié.
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

    Commentaire


    • #3
      C'est un comble qu'une énergumène comme Rupert Murdoch puisse parler de "journalisme de qualité" alors que ce vieux zombie a cannibalisé le vrai journalisme au profit d'une propagande mensongère ultra impérialiste et sioniste imposée aux médias qu'il possède en Australie, Etats-Unis et Grande-Bretagne. Via Foxnews et le New York Post, il a transformé l'Amérique en véritable esclave du complexe militaro-industriel, et a activement soutenu l'invasion de l'Afghanistan et de l'Irak sur fonds d'islamophobie.

      Le zombie Rupert Murdoch devrait être jugé au même titre que les terroristes George W Bush et Tony Blair pour leur mensonges et leurs crimes contre l'humanité en Irak et en Afghanistan.

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