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    Intérêt national

    Dans l’état actuel des choses, l’économie étant elle-même dépendante du baril, l’augmentation du SNMG ne peut pas refléter l’effort fourni par le travailleur mais beaucoup plus un engagement de l’État à assurer l’équilibre social en recourant à des réajustements des revenus des fonctionnaires.

    C’est sous le signe de l’austérité imposée par la crise financière internationale que s’est ouverte, hier à Djenane El-Mithaq, la tripartite. À l’ordre du jour, bien évidemment, le dossier qui intéresse au plus haut niveau les citoyens : l’augmentation du SNMG.
    Entre les propositions de l’UGTA et la prudence du gouvernement à aller doucement sur les dépenses publiques, un consensus semble se dégager. On connaîtra aujourd’hui le niveau de revalorisation du salaire minimum garanti. Le débat enclenché bien avant la tenue de la tripartite, et qui sera également à l’ordre du jour des discussions plus tard, demeure l’impact de l’augmentation sur le pouvoir d’achat.
    Mais cette question se pose autrement lorsqu’on vient à parler du système économique et des niveaux de rentabilité des entreprises. Dans l’état actuel des choses, l’économie étant elle-même dépendante du baril, l’augmentation du SNMG ne peut pas refléter l’effort fourni par le travailleur, mais beaucoup plus un engagement de l’État à assurer l’équilibre social en recourant à des réajustements des revenus des fonctionnaires.
    Mais dans une économie de marché, les salaires sont soumis au principe de la productivité et peuvent par conséquent évoluer de façon ascendante, ce qui permettrait de mieux maîtriser le pouvoir d’achat et faciliterait la tâche au gouvernement.
    Aussi, le débat portant sur les orientations économiques du pays reste d’actualité. Faut-il se désengager de certains segments ou revenir au “tout-État” que les conséquences de la crise mondiale ont dicté même dans les pays les plus développés ? La question a été abordée et le Premier ministre Ahmed Ouyahia a évoqué la nécessité d’un consensus plus solide autour de l’intérêt national et des efforts pour gagner la bataille de la qualité et de la compétitivité.
    Car l’avenir se construit aujourd’hui et le pétrole n’est pas une ressource inépuisable. Seuls “l’effort” et la “compétitivité” sont à même de garantir la relève économique de l’Algérie.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Il était une fois le Smig…

    6 000 DA en 1999, 12 000 DA en 2007, de combien sera-t-il augmenté ?
    Il était une fois le Smig…

    Par Madjid Dahoumane


    Evolution n Devant les mutations économiques et sociales du pays, le Snmg a connu plusieurs revalorisations depuis le début des années 1990.

    Avant d’atteindre la somme actuelle de
    12 000 DA, le salaire national minimum garanti (Snmg) est passé par plusieurs étapes. Les revalorisations successives du Snmg étaient décidées par le souci d’adaptation avec les nouvelles mutations économiques et sociales, mais surtout pour sauvegarder le pouvoir d’achat des citoyens qui ne cessait de dégringoler et, par ricochet, contenir la grogne sociale. A partir de 1990, donc, le Snmg a été revu à plusieurs reprises à la hausse.
    En effet, après un long dialogue entre la Centrale syndicale, l’Ugta et le gouvernement, le salaire minimum a été porté à 2 500 DA à partir du mois de juillet 1991. Une année plus tard, le Snmg passera à 3 500 DA. Le seuil minimum du salaire des Algériens restera inchangé pendant 2 années, avant de connaître une augmentation de 500 DA. De 1994 à 1997 les salaires resteront stables.
    Il a fallu attendre 1997 pour connaître une augmentation. Ainsi le Snmg connaîtra une hausse en trois phases. Tout d’abord il passera de 4 000 DA à 4 800 DA à partir du 1er mai 1997, puis à 5 400 DA à partir du mois de janvier 1998, pour atteindre ensuite 6 000 DA à partir du 1er septembre 1998. Quelque temps après, soit le 1er janvier 2004, le gouvernement a consenti de revaloriser le Snmg à 8 000 DA.
    Cette augmentation, comme les précédentes d’ailleurs, est intervenue pour apaiser le bouillonnement de la société qui était visiblement très touchée par les licenciements massifs des travailleurs ainsi que par la privatisation des entreprises publiques et la hausse des prix des produits alimentaires. Par la suite, la situation du pays s’est améliorée, notamment par la conjoncture économique favorable grâce à la hausse des prix du pétrole, mais également à l’amélioration de la situation sécuritaire.
    Dans ce climat, le Snmg a été relevé pour franchir, pour la première fois, les 5 chiffres et atteindre la barre symbolique des 10 000 DA. La dernière augmentation du Snmg remonte au 1er janvier 2007, dans une conjoncture identique. Pour rappel, cette augmentation a été décidée après de longues discussions entre les trois parties concernées, à savoir le gouvernement, la Centrale syndicale (Ugta) et le patronat. Ce que l’on peut retenir de toutes ces augmentations, c’est qu’elles étaient souvent de 2 000 DA d’un côté, et qu’elles ont été rendues possibles grâce à des revendications constantes des citoyens.
    Toutefois, la quasi-totalité des augmentations n’ont pas vraiment amélioré les conditions de vie des citoyens et encore moins leur pouvoir d’achat, car chaque fois qu’intervient une augmentation des salaires, elle est suivie d’une augmentation du prix des produits alimentaires de large consommation sans parler des augmentations des prix du gaz et de l’électricité. Bref, ce que l’Etat donne d’une main, il le reprend de l’autre.
    InfoSoir
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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