Intérêt national
Dans l’état actuel des choses, l’économie étant elle-même dépendante du baril, l’augmentation du SNMG ne peut pas refléter l’effort fourni par le travailleur mais beaucoup plus un engagement de l’État à assurer l’équilibre social en recourant à des réajustements des revenus des fonctionnaires.
C’est sous le signe de l’austérité imposée par la crise financière internationale que s’est ouverte, hier à Djenane El-Mithaq, la tripartite. À l’ordre du jour, bien évidemment, le dossier qui intéresse au plus haut niveau les citoyens : l’augmentation du SNMG.
Entre les propositions de l’UGTA et la prudence du gouvernement à aller doucement sur les dépenses publiques, un consensus semble se dégager. On connaîtra aujourd’hui le niveau de revalorisation du salaire minimum garanti. Le débat enclenché bien avant la tenue de la tripartite, et qui sera également à l’ordre du jour des discussions plus tard, demeure l’impact de l’augmentation sur le pouvoir d’achat.
Mais cette question se pose autrement lorsqu’on vient à parler du système économique et des niveaux de rentabilité des entreprises. Dans l’état actuel des choses, l’économie étant elle-même dépendante du baril, l’augmentation du SNMG ne peut pas refléter l’effort fourni par le travailleur, mais beaucoup plus un engagement de l’État à assurer l’équilibre social en recourant à des réajustements des revenus des fonctionnaires.
Mais dans une économie de marché, les salaires sont soumis au principe de la productivité et peuvent par conséquent évoluer de façon ascendante, ce qui permettrait de mieux maîtriser le pouvoir d’achat et faciliterait la tâche au gouvernement.
Aussi, le débat portant sur les orientations économiques du pays reste d’actualité. Faut-il se désengager de certains segments ou revenir au “tout-État” que les conséquences de la crise mondiale ont dicté même dans les pays les plus développés ? La question a été abordée et le Premier ministre Ahmed Ouyahia a évoqué la nécessité d’un consensus plus solide autour de l’intérêt national et des efforts pour gagner la bataille de la qualité et de la compétitivité.
Car l’avenir se construit aujourd’hui et le pétrole n’est pas une ressource inépuisable. Seuls “l’effort” et la “compétitivité” sont à même de garantir la relève économique de l’Algérie.
Liberté
Dans l’état actuel des choses, l’économie étant elle-même dépendante du baril, l’augmentation du SNMG ne peut pas refléter l’effort fourni par le travailleur mais beaucoup plus un engagement de l’État à assurer l’équilibre social en recourant à des réajustements des revenus des fonctionnaires.
C’est sous le signe de l’austérité imposée par la crise financière internationale que s’est ouverte, hier à Djenane El-Mithaq, la tripartite. À l’ordre du jour, bien évidemment, le dossier qui intéresse au plus haut niveau les citoyens : l’augmentation du SNMG.
Entre les propositions de l’UGTA et la prudence du gouvernement à aller doucement sur les dépenses publiques, un consensus semble se dégager. On connaîtra aujourd’hui le niveau de revalorisation du salaire minimum garanti. Le débat enclenché bien avant la tenue de la tripartite, et qui sera également à l’ordre du jour des discussions plus tard, demeure l’impact de l’augmentation sur le pouvoir d’achat.
Mais cette question se pose autrement lorsqu’on vient à parler du système économique et des niveaux de rentabilité des entreprises. Dans l’état actuel des choses, l’économie étant elle-même dépendante du baril, l’augmentation du SNMG ne peut pas refléter l’effort fourni par le travailleur, mais beaucoup plus un engagement de l’État à assurer l’équilibre social en recourant à des réajustements des revenus des fonctionnaires.
Mais dans une économie de marché, les salaires sont soumis au principe de la productivité et peuvent par conséquent évoluer de façon ascendante, ce qui permettrait de mieux maîtriser le pouvoir d’achat et faciliterait la tâche au gouvernement.
Aussi, le débat portant sur les orientations économiques du pays reste d’actualité. Faut-il se désengager de certains segments ou revenir au “tout-État” que les conséquences de la crise mondiale ont dicté même dans les pays les plus développés ? La question a été abordée et le Premier ministre Ahmed Ouyahia a évoqué la nécessité d’un consensus plus solide autour de l’intérêt national et des efforts pour gagner la bataille de la qualité et de la compétitivité.
Car l’avenir se construit aujourd’hui et le pétrole n’est pas une ressource inépuisable. Seuls “l’effort” et la “compétitivité” sont à même de garantir la relève économique de l’Algérie.
Liberté
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