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Le lanceur de chaussures visé par un jet de chaussure
Le journaliste irakien, Mountazer al-Zaïdi, a dû esquiver, hier à Paris, un soulier propulsé par un homme défendant la politique américaine en Irak. Lors d'une conférence de presse, un homme au physique trapu et vêtu d'une veste en cuir s'est présenté en arabe comme un journaliste irakien en exil. Il a accusé dans une courte déclaration Mountazer al-Zaïdi d'être le partisan d'une dictature en Irak, a défendu la politique américaine, avant de crier : «Voilà une autre chaussure pour toi.» Mountazer al-Zaïdi a esquivé la chaussure qui a fini sa course sur un rideau derrière les intervenants à cette conférence de presse. Une brève bagarre a suivi entre le frère de Mountazer al-Zaïdi et l'agresseur, connu seulement sous le nom de «Khayat».
«Quand j'ai utilisé cette méthode c'était contre l'occupation. Je ne l'ai pas utilisée contre un compatriote», a réagi Mountazer al-Zaïdi. Lors de cette conférence de presse, qui a repris après l'incident, Mountazer al-Zaïdi, applaudi par quelques-uns des journalistes a assuré qu'il serait prêt à renouveler son geste, si l'occasion se présentait, y compris en face de Barack Obama, «quelles que soient la couleur de sa peau, son origine ou sa religion». «J'imagine que si la France était occupée, vous n'accueilleriez pas les envahisseurs avec des fleurs», a-t-il lancé.
InfoSoir
Le journaliste irakien, Mountazer al-Zaïdi, a dû esquiver, hier à Paris, un soulier propulsé par un homme défendant la politique américaine en Irak. Lors d'une conférence de presse, un homme au physique trapu et vêtu d'une veste en cuir s'est présenté en arabe comme un journaliste irakien en exil. Il a accusé dans une courte déclaration Mountazer al-Zaïdi d'être le partisan d'une dictature en Irak, a défendu la politique américaine, avant de crier : «Voilà une autre chaussure pour toi.» Mountazer al-Zaïdi a esquivé la chaussure qui a fini sa course sur un rideau derrière les intervenants à cette conférence de presse. Une brève bagarre a suivi entre le frère de Mountazer al-Zaïdi et l'agresseur, connu seulement sous le nom de «Khayat».
«Quand j'ai utilisé cette méthode c'était contre l'occupation. Je ne l'ai pas utilisée contre un compatriote», a réagi Mountazer al-Zaïdi. Lors de cette conférence de presse, qui a repris après l'incident, Mountazer al-Zaïdi, applaudi par quelques-uns des journalistes a assuré qu'il serait prêt à renouveler son geste, si l'occasion se présentait, y compris en face de Barack Obama, «quelles que soient la couleur de sa peau, son origine ou sa religion». «J'imagine que si la France était occupée, vous n'accueilleriez pas les envahisseurs avec des fleurs», a-t-il lancé.
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