La solitude peut être contagieuse et se transmettre au sein d'un groupe social, affirme une étude universitaire américaine dévoilée mardi.
Solitude exponentielle dans le temps
"Nous avons détecté un modèle extraordinaire de contagion qui conduit les gens à s'exiler à la frange des réseaux sociaux lorsqu'ils se sentent seuls", a expliqué le psychologue John Cacioppo, de l'université de Chicago, principal auteur de l'étude publiée dans le "Journal of Personality and Social Psychology".
"Une fois à la périphérie des réseaux sociaux, ils ont encore moins d'amis et leur solitude leur fait perdre le peu de liens qu'il leur reste", a-t-il poursuivi. L'étude financée par les fonds fédéraux de l'Institut national du vieillissement porte sur 5.124 personnes interrogées tous les deux ou quatre ans pendant une période de 10 ans.
Les femmes "attrapent" la solitude plus facilement
Les chercheurs ont découvert que des sujets étudiés qui expérimentaient une journée de solitude de plus par semaine suscitaient un accroissement du sentiment de solitude chez leurs voisins proches, au fur et à mesure qu'ils passaient moins de temps ensemble.
L'étude menée en coopération avec les universités de Californie à San Diego et d'Harvard a en outre montré que les femmes "attrapaient" la solitude plus facilement et que les risques de se sentir isolés relevaient davantage d'un changement dans un réseau d'amitiés que dans des liens familiaux.
source : Belga
Solitude exponentielle dans le temps
"Nous avons détecté un modèle extraordinaire de contagion qui conduit les gens à s'exiler à la frange des réseaux sociaux lorsqu'ils se sentent seuls", a expliqué le psychologue John Cacioppo, de l'université de Chicago, principal auteur de l'étude publiée dans le "Journal of Personality and Social Psychology".
"Une fois à la périphérie des réseaux sociaux, ils ont encore moins d'amis et leur solitude leur fait perdre le peu de liens qu'il leur reste", a-t-il poursuivi. L'étude financée par les fonds fédéraux de l'Institut national du vieillissement porte sur 5.124 personnes interrogées tous les deux ou quatre ans pendant une période de 10 ans.
Les femmes "attrapent" la solitude plus facilement
Les chercheurs ont découvert que des sujets étudiés qui expérimentaient une journée de solitude de plus par semaine suscitaient un accroissement du sentiment de solitude chez leurs voisins proches, au fur et à mesure qu'ils passaient moins de temps ensemble.
L'étude menée en coopération avec les universités de Californie à San Diego et d'Harvard a en outre montré que les femmes "attrapaient" la solitude plus facilement et que les risques de se sentir isolés relevaient davantage d'un changement dans un réseau d'amitiés que dans des liens familiaux.
source : Belga
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