A une semaine du second tour de l'élection présidentielle en Roumanie, l'opposition accuse le chef de l'Etat sortant, Traian Basescu, d'avoir frappé un enfant lors d'un meeting de campagne en 2004, vidéo à l'appui. L'équipe de campagne de l'intéressé crie au trucage.
L'enregistrement de 18 secondes montre Traian Basescu, à l'époque maire de Bucarest, la capitale, accroupi au bord de la scène, en train de parler avec une femme dans la foule. Comme il lui tend la main en tournant la tête de l'autre côté, un enfant de dix ans, Bogdan Istratoiu, met sa main dans la sienne et reçoit une gifle rapide du revers de la main. L'identité du caméraman n'a pas été divulguée.
L'équipe de campagne du président Basescu a déclaré que la vidéo avait été "sérieusement modifiée" et son porte-parole Sever Voinescu a présenté aux journalistes un spécialiste, Lucian Blaga, selon lequel la bande a été "trafiquée". Il a notemment mis en avant des trous dans la séquence où l'on voit la main de M. Basescu aller vers le visage de l'enfant.
Confronté à la vidéo jeudi lors d'un entretien avec Realitatea TV, Traian Basescu a d'abord dit ne pas se souvenir de l'incident, puis qu'il avait pu gifler l'enfant qui l'aurait insulté. Il a ensuite nié avoir jamais frappé cet enfant, ses filles ou son épouse, ajoutant qu'il ne portait pas ses bonnes lunettes lors de ses premiers commentaires.
Quant à l'enfant, aujourd'hui âgé de 15 ans et installé en Italie, il a d'abord déclaré au quotidien "Observatorul Prahovean" que M. Basescu l'avait frappé parce qu'il avait, par nervosité, dit soutenir son adversaire à la présidence, mais il s'est retracté le lendemain pour s'éloigner de la controverse.
L'ancien Premier ministre Calin Popescu Tariceanu, ex-allié de M. Basescu, affirme sur son blog ne pas avoir vu l'incident mais en avoir ensuite discuté avec M. Basescu, qui aurait reconnu avoir commis "une erreur".
Le président de centre-droit Traian Basescu affrontera le socialiste Mircea Geona au second tour de l'élection présidentielle le 6 décembre. Le scrutin est considéré comme une étape cruciale pour la Roumanie, dont le gouvernement de coalition a éclaté le mois dernier et qui attend un prêt de 1,5 milliard d'euros du Fonds monétaire international (FMI), bloqué en l'absence d'exécutif.
source : AP
L'enregistrement de 18 secondes montre Traian Basescu, à l'époque maire de Bucarest, la capitale, accroupi au bord de la scène, en train de parler avec une femme dans la foule. Comme il lui tend la main en tournant la tête de l'autre côté, un enfant de dix ans, Bogdan Istratoiu, met sa main dans la sienne et reçoit une gifle rapide du revers de la main. L'identité du caméraman n'a pas été divulguée.
L'équipe de campagne du président Basescu a déclaré que la vidéo avait été "sérieusement modifiée" et son porte-parole Sever Voinescu a présenté aux journalistes un spécialiste, Lucian Blaga, selon lequel la bande a été "trafiquée". Il a notemment mis en avant des trous dans la séquence où l'on voit la main de M. Basescu aller vers le visage de l'enfant.
Confronté à la vidéo jeudi lors d'un entretien avec Realitatea TV, Traian Basescu a d'abord dit ne pas se souvenir de l'incident, puis qu'il avait pu gifler l'enfant qui l'aurait insulté. Il a ensuite nié avoir jamais frappé cet enfant, ses filles ou son épouse, ajoutant qu'il ne portait pas ses bonnes lunettes lors de ses premiers commentaires.
Quant à l'enfant, aujourd'hui âgé de 15 ans et installé en Italie, il a d'abord déclaré au quotidien "Observatorul Prahovean" que M. Basescu l'avait frappé parce qu'il avait, par nervosité, dit soutenir son adversaire à la présidence, mais il s'est retracté le lendemain pour s'éloigner de la controverse.
L'ancien Premier ministre Calin Popescu Tariceanu, ex-allié de M. Basescu, affirme sur son blog ne pas avoir vu l'incident mais en avoir ensuite discuté avec M. Basescu, qui aurait reconnu avoir commis "une erreur".
Le président de centre-droit Traian Basescu affrontera le socialiste Mircea Geona au second tour de l'élection présidentielle le 6 décembre. Le scrutin est considéré comme une étape cruciale pour la Roumanie, dont le gouvernement de coalition a éclaté le mois dernier et qui attend un prêt de 1,5 milliard d'euros du Fonds monétaire international (FMI), bloqué en l'absence d'exécutif.
source : AP
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