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La BCE se veut optimiste pour 2010

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  • La BCE se veut optimiste pour 2010

    La Banque centrale européenne (BCE) - qui tenait ce jeudi son conseil des gouverneurs - s'attend désormais pour 2009 à une récession de la zone euro moins importante que prévu jusqu'à présent, l'atténuant de -4,1% à -4%.

    L'institution a également relevé sa prévision de croissance pour 2010 en zone euro, tablant sur une hausse de 0,8% l'an prochain, contre 0,2% précédemment, et a prévu une accélération à 1,2% en 2011.

    "L'économie de la zone euro ne devrait croître qu'à un taux modéré en 2010 et le processus de reprise devrait être irrégulier", a cependant nuancé son président Jean-Claude Trichet, lors de sa traditionnelle conférence de presse. "Certains des facteurs qui soutiennent actuellement la reprise sont de nature temporaire" et "les perspectives restent sujettes à une incertitude élevée".

    Un taux directeur inchangé

    Par ailleurs, l'institution a décidé ce jeudi, sans surprise, de garder son principal taux directeur (le "refi") inchangé à 1%, son plancher historique. Un niveau que son président Jean-Claude trichet a une nouvelle fois qualifié d'"approprié".

    Concernant l'inflation, la BCE mise sur une hausse des prix de 0,3% en 2009 (contre 0,4% jusqu'à présent), de 1,3% en 2010 (contre 1,2%) et elle a donné une première prévision pour 2011, de 1,4%. Les prix devraient ainsi rester dans la limite tolérée par la BCE, à savoir une inflation légèrement inférieure à 2% sur le moyen terme.

    Des mesures en matière de liquidité "plus aussi nécessaires"


    "L'amélioration de la situation des marchés financiers a montré que nos mesures en matière de liquidité n'étaient plus toutes aussi nécessaires que par le passé, a indiqué Jean-Claude Trichet.

    "Par ces décisions, l'Eurosystème continuera de fournir des liquidités en soutien au système bancaire de la zone euro pendant une période prolongée dans des conditions très favorables et à faciliter l'octroi de crédits à l'économie de la zone euro."

    La BCE va cependant mettre fin progressivement aux mesures non conventionnelles mises en place dans l'urgence pour conjurer la crise.

    Elle a ainsi annoncé ce jeudi qu''elle mettait un terme aux opérations de refinancement sur un an, l'une des mesures les plus spectaculaires mises en place par l'institution. Le dernier appel d'offres sur un an, qui doit être proposé aux banques le 16 décembre, "sera le dernier", a confirmé Jean-Claude Trichet.

    La décision par ailleurs d'indexer le taux d'intérêt de cette dernière opération, alors qu'il était fixé à 1% pour les deux précédentes, "ne doit pas être interprété" comme un tournant dans le cap de la politique monétaire. "Nous considérons que toute la constellation des taux est appropriée", a insisté le Français.

    "Nous avons aussi décidé de continuer à procéder à nos principales opérations de refinancement dans le cadre d'une procédure de taux fixe avec des adjudications illimitées aussi longtemps que nécessaire, au moins jusqu'à la troisième période de reconstitution des réserves de 2010, qui se terminera le 13 avril", a annoncé Jean-Claude Trichet.

    Enfin, a indiqué le président de la BCE, "en ce qui concerne les opérations de refinancement à plus long terme, pour le premier trimestre 2010, nous avons décidé de procéder à la dernière opération à plus long terme à six mois le 31 mars 2010. Cette opération sera réalisée en utilisant une procédure d'appel d'offres à taux fixe avec adjudications complètes, comme ce sera le cas pour les opérations de refinancement à plus long terme à trois mois déjà annoncées pour le premier trimestre 2010."

    Le président de la BCE a aussi estimé qu'il ne fallait pas "surestimer" la gravité de la crise de solvabilité à Dubaï, qui a récemment semé un vent de panique sur les marchés mondiaux.

    Par La Tribune
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