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Plusieurs exploitations minières en Algérie sont hors normes. Le gouvernement a créé un grand groupe minier public dénommé Mines d’El Djazaïr.
Lancée depuis le début 2005, l’Agence nationale de géologie et de contrôle minier (ANGCM) a présenté, hier, son rapport d’activité pour les quatre années écoulées.
Instituée par la loi minière de 2001, l’ANGCM est une autorité autonome chargée de mettre en place le service géologique national et de la surveillance administrative et technique à travers la police des mines, des exploitations minières et des chantiers de recherche.
Certes, l’ANGCM a bien avancé dans la conduite de ses missions, notamment le recouvrement des redevances minières auprès des exploitants miniers. De même, l’Agence s’est déjà engagée pleinement dans la réalisation de deux projets d’envergure, ainsi que dans la perspective de l’après-mines et la promotion des sites miniers orphelins. Il est question, en effet, du lancement du projet de construction du Centre de conservation et de diffusion de l’information géologique (CCDIG), visant la promotion et une meilleure protection et valorisation du patrimoine géologique ex-situ national, ainsi que le lancement d’une consultation pour la réalisation, à l’horizon 2014, d’une cartographie géologique complète, cohérente, nouvelle et actualisée de l’Algérie. Néanmoins, des insuffisances persistent en termes de respect des règles d’hygiène et de sécurité, avec un nombre d’accidents et de décès assez alarmant pour raison de mauvaise manipulation.
De même, le bilan présenté a démontré que plusieurs exploitations minières sont soit à l’arrêt, abandonnées ou soit hors normes, en matière de préservation de l’environnement notamment. Certaines exploitations activent de manière illicite, de multiples infractions à la réglementation minière sont commises, des centaines de mises en demeure sont adressées aux exploitants. Voire, peu d’exploitants prennent des mesures d’atténuation des infractions commises et remise en l’état des lieux. Et ce la malgré la flexibilité, les PV et les actions de sensibilisation de l’ANGCM et les efforts de la police des mines. D’où, selon le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, la nécessité du respect strict des normes d’exploitation et de préservation de l’environnement, le recours à l’expertise agréée, universitaire, l’accentuation de la formation et l’ingénierie de qualité, l’amélioration des conditions de sécurité et un recouvrement total des redevances totales.
D’autre part, Chakib Khelil a rappelé la décision du gouvernement de créer un groupe minier national dénommé Mines d’El Djazair. Ce groupe devrait regrouper les entreprises publiques qui faisaient partie auparavant de la holding Somines et est appelé à s’organiser rapidement. Conçu sous forme de société par actions, Mines d’El Djazair aura pour mission de développer de nouvelles ressources minières.
Par le Soir
Lancée depuis le début 2005, l’Agence nationale de géologie et de contrôle minier (ANGCM) a présenté, hier, son rapport d’activité pour les quatre années écoulées.
Instituée par la loi minière de 2001, l’ANGCM est une autorité autonome chargée de mettre en place le service géologique national et de la surveillance administrative et technique à travers la police des mines, des exploitations minières et des chantiers de recherche.
Certes, l’ANGCM a bien avancé dans la conduite de ses missions, notamment le recouvrement des redevances minières auprès des exploitants miniers. De même, l’Agence s’est déjà engagée pleinement dans la réalisation de deux projets d’envergure, ainsi que dans la perspective de l’après-mines et la promotion des sites miniers orphelins. Il est question, en effet, du lancement du projet de construction du Centre de conservation et de diffusion de l’information géologique (CCDIG), visant la promotion et une meilleure protection et valorisation du patrimoine géologique ex-situ national, ainsi que le lancement d’une consultation pour la réalisation, à l’horizon 2014, d’une cartographie géologique complète, cohérente, nouvelle et actualisée de l’Algérie. Néanmoins, des insuffisances persistent en termes de respect des règles d’hygiène et de sécurité, avec un nombre d’accidents et de décès assez alarmant pour raison de mauvaise manipulation.
De même, le bilan présenté a démontré que plusieurs exploitations minières sont soit à l’arrêt, abandonnées ou soit hors normes, en matière de préservation de l’environnement notamment. Certaines exploitations activent de manière illicite, de multiples infractions à la réglementation minière sont commises, des centaines de mises en demeure sont adressées aux exploitants. Voire, peu d’exploitants prennent des mesures d’atténuation des infractions commises et remise en l’état des lieux. Et ce la malgré la flexibilité, les PV et les actions de sensibilisation de l’ANGCM et les efforts de la police des mines. D’où, selon le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, la nécessité du respect strict des normes d’exploitation et de préservation de l’environnement, le recours à l’expertise agréée, universitaire, l’accentuation de la formation et l’ingénierie de qualité, l’amélioration des conditions de sécurité et un recouvrement total des redevances totales.
D’autre part, Chakib Khelil a rappelé la décision du gouvernement de créer un groupe minier national dénommé Mines d’El Djazair. Ce groupe devrait regrouper les entreprises publiques qui faisaient partie auparavant de la holding Somines et est appelé à s’organiser rapidement. Conçu sous forme de société par actions, Mines d’El Djazair aura pour mission de développer de nouvelles ressources minières.
Par le Soir