Pourquoi la 2CV?
La 2cv a été conçue dans le but d'être une voiture économique, tant à l'achat qu’à l’entretien. C’est pourquoi la fabrication doit être rapide et l’usure générale de la voiture faible.
Pour une fabrication plus simple : le même type de vis est utilisé quasiment partout, le moteur se met en place très facilement et tient par 4 vis, même chose pour la carrosserie en tôle.
Pour une usure faible : la longévité est privilégiée plutôt que la performance, techniquement ça se traduit par un jeu entre les pièces plus grand (en millièmes de mm), et surtout des solutions simples mais efficaces..
C'est donc au milieu des années 1930, que Pierre Jules Boulanger décide de créer la première voiture "populaire". Sa volonté est claire : il veut un véhicule au confort simple, accessible au plus grand nombre, donc "bon marché", et susceptible de transporter plusieurs personnes, ainsi que leurs bagages, sur tout types de terrains.
Le cahier des charges l'évoque d'ailleurs ainsi ; "faire une voiture pouvant transporter quatre personnes et 50 kg de pommes de terre ou un tonnelet, à la vitesse maximale de 60 km/h, pour une consommation de 3 litres au cent, un faible coût d'entretien et un prix de vente du tiers de la traction".
Pour transformer son rêve en réalité, il s’adjoint les services d’André Lefebvre comme ingénieur, et de Flaminio Bertoni, dit "doigts d’or", comme styliste. Cette équipe va donner naissance à un des plus grand mythe automobile du siècle : la 2CV.
Le projet traction ayant reçu l’appellation de code PV (petite voiture) la voiture minima aura celle de TPV (très petite voiture). Ce ne sont pas les esprits créatifs qui manquent chez Citroën. On donne carte blanche pour le projet TPV qui reçoit constamment des idées toujours plus originales, souvent probantes.
Pour le châssis, on essaie les tubes d’aluminium (incorporant l’échappement), les caissons soudés en alliages légers, la plate forme en bois collée.
Pour la carrosserie la tôle roulée, la tôle ondulée pour rigidifier sans alourdir, la carcasse en duralinox revêtue de toile cirée.
On envisage un moteur monocylindrique puis un bicylindre à deux ou quatre temps, refroidi par l'eau, puis, par l'air.
La suspension fait appel à un faisceau de barres de torsions, à des blocs de caoutchouc, à des ressorts verticaux ou horizontaux ainsi qu'à l’hydropneumatique.
Le Code n’imposant alors qu'un seul phare et un seul feu rouge il n’y a pas d’autres éclairage sur la 2CV. La mise en marche s’effectue, selon les prototypes, par manivelle, par lanceur à ficelle.
Condamnée par fait de guerre
En 1939 le quarante neuvième prototype paraissant enfin viable, Pierre Boulanger ordonne la mise en fabrication d’une présérie de 250 TPV mais quelques semaines plus tard, c’est la seconde guerre mondiale (1939-1945). Priorité absolue est donnée aux commandes militaires, fabrication sous contrôle allemand. Leurs formes évoquent déjà la 2CV définitive a quelques différences près : la caisse est en duralinox ; refroidissement à eau ; boite de trois vitesses ; bras portes roues ; suspensions par barres de torsion longitudinale ; freins hydraulique sur les roues avant.
Les études sont clandestinement reprises, la guerre laissant prévoir une longue période d’austérité et de restrictions en tous genres, l’économie d’utilisation reste prioritaire ainsi que l’économie de fabrication. On revient à la plate-forme caisson et à la caisse en tôle emboutie, le moteur refroidi par air s’impose ainsi que la boite à 4éme vitesse surmultipliée.
La suspension associe interaction latérale et batteurs pour chaque roues, le frein principal concerne aussi le train arrière, tandis que l’équipement ce civilise. On donne un deuxième phare à la TPV, un démarreur électrique et des sièges conventionnels.
La 2cv a été conçue dans le but d'être une voiture économique, tant à l'achat qu’à l’entretien. C’est pourquoi la fabrication doit être rapide et l’usure générale de la voiture faible.
Pour une fabrication plus simple : le même type de vis est utilisé quasiment partout, le moteur se met en place très facilement et tient par 4 vis, même chose pour la carrosserie en tôle.
Pour une usure faible : la longévité est privilégiée plutôt que la performance, techniquement ça se traduit par un jeu entre les pièces plus grand (en millièmes de mm), et surtout des solutions simples mais efficaces..
C'est donc au milieu des années 1930, que Pierre Jules Boulanger décide de créer la première voiture "populaire". Sa volonté est claire : il veut un véhicule au confort simple, accessible au plus grand nombre, donc "bon marché", et susceptible de transporter plusieurs personnes, ainsi que leurs bagages, sur tout types de terrains.
Le cahier des charges l'évoque d'ailleurs ainsi ; "faire une voiture pouvant transporter quatre personnes et 50 kg de pommes de terre ou un tonnelet, à la vitesse maximale de 60 km/h, pour une consommation de 3 litres au cent, un faible coût d'entretien et un prix de vente du tiers de la traction".
Pour transformer son rêve en réalité, il s’adjoint les services d’André Lefebvre comme ingénieur, et de Flaminio Bertoni, dit "doigts d’or", comme styliste. Cette équipe va donner naissance à un des plus grand mythe automobile du siècle : la 2CV.
Le projet traction ayant reçu l’appellation de code PV (petite voiture) la voiture minima aura celle de TPV (très petite voiture). Ce ne sont pas les esprits créatifs qui manquent chez Citroën. On donne carte blanche pour le projet TPV qui reçoit constamment des idées toujours plus originales, souvent probantes.
Pour le châssis, on essaie les tubes d’aluminium (incorporant l’échappement), les caissons soudés en alliages légers, la plate forme en bois collée.
Pour la carrosserie la tôle roulée, la tôle ondulée pour rigidifier sans alourdir, la carcasse en duralinox revêtue de toile cirée.
On envisage un moteur monocylindrique puis un bicylindre à deux ou quatre temps, refroidi par l'eau, puis, par l'air.
La suspension fait appel à un faisceau de barres de torsions, à des blocs de caoutchouc, à des ressorts verticaux ou horizontaux ainsi qu'à l’hydropneumatique.
Le Code n’imposant alors qu'un seul phare et un seul feu rouge il n’y a pas d’autres éclairage sur la 2CV. La mise en marche s’effectue, selon les prototypes, par manivelle, par lanceur à ficelle.
Condamnée par fait de guerre
En 1939 le quarante neuvième prototype paraissant enfin viable, Pierre Boulanger ordonne la mise en fabrication d’une présérie de 250 TPV mais quelques semaines plus tard, c’est la seconde guerre mondiale (1939-1945). Priorité absolue est donnée aux commandes militaires, fabrication sous contrôle allemand. Leurs formes évoquent déjà la 2CV définitive a quelques différences près : la caisse est en duralinox ; refroidissement à eau ; boite de trois vitesses ; bras portes roues ; suspensions par barres de torsion longitudinale ; freins hydraulique sur les roues avant.
Les études sont clandestinement reprises, la guerre laissant prévoir une longue période d’austérité et de restrictions en tous genres, l’économie d’utilisation reste prioritaire ainsi que l’économie de fabrication. On revient à la plate-forme caisson et à la caisse en tôle emboutie, le moteur refroidi par air s’impose ainsi que la boite à 4éme vitesse surmultipliée.
La suspension associe interaction latérale et batteurs pour chaque roues, le frein principal concerne aussi le train arrière, tandis que l’équipement ce civilise. On donne un deuxième phare à la TPV, un démarreur électrique et des sièges conventionnels.
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