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Nikon, la marque mythique de la photographie argentique célèbre pour son Réflexe "F" des années 50, annonce qu'elle abandonne l'argentique au profit du numérique, un marché en pleine expansion où la marque japonaise occupe la 5ème place mondiale derrière les géants Canon et Kodak.
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Nikon abandonne l'argentique pour le tout-numérique
S'ADAPTER à la révolution numérique ou disparaître. Telle est la loi d'airain qui régit l'industrie photographique. Après d'autres concurrents, Nikon fait à son tour preuve de réalisme. Le groupe japonais stoppe la fabrication d'appareils photographiques traditionnels pour se concentrer totalement sur le numérique – il représente déjà 98% de son chiffre d'affaires. Il continuera simplement de produire deux modèles classiques, l'un haut de gamme, le F 6, l'autre d'entrée de gamme, le FM 10. «Le basculement du marché vers le numérique est un phénomène mondial, mais c'est le Japon qui est à la pointe de cette tendance, Seul un nombre limité de professionnels et d'inconditionnels de l'argentique achète désormais des appareils à film.» explique Kouichi Fujimoto, analyste chez Okasan Securities. Cette décision est facile à comprendre. Au Japon, les ventes d'appareils analogiques déclinent de manière spectaculaire alors que celles des appareils numériques explosent. La tendance est la même dans le reste du monde. Fermeture du laboratoire Kodak de Vienne.
L'arrivée du numérique a dynamité le marché mondial de la photographie. Et les acteurs traditionnels souffrent. L'américain Kodak perd de l'argent et a dû supprimer 25 000 emplois pour s'adapter. En France, Kodak a annoncé mercredi la fermeture d'ici au 31 mars de son laboratoire de Vienne (Isère), qui emploie 120 salariés.
Le prestigieux constructeur allemand Leica, dont le groupe français de luxe Hermès est actionnaire, a évité le pire grâce à ses actionnaires : ils ont remis de l'argent. Le japonais Olympus ne va guère mieux.
De nouveaux venus ont profité de cette mutation pour entrer sur le marché comme les constructeurs informatiques Hewlett-Packard et Dell. Sony a aussi réussi une belle percée et se bat pour la première place avec un autre japonais, Canon.
Les industriels ne sont pas les seuls à devoir changer. Les spécialistes du développement des photographies sont touchés. Les consommateurs renoncent à développer leurs photos sur papier puisqu'ils peuvent les regarder sur les écrans de leur choix. En France, les PhotoService, Fox, Camara, Fnac Photo et Shop Photo ont dû s'adapter aux nouvelles exigences des clients.
Par Le Figaro
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Nikon abandonne l'argentique pour le tout-numérique
S'ADAPTER à la révolution numérique ou disparaître. Telle est la loi d'airain qui régit l'industrie photographique. Après d'autres concurrents, Nikon fait à son tour preuve de réalisme. Le groupe japonais stoppe la fabrication d'appareils photographiques traditionnels pour se concentrer totalement sur le numérique – il représente déjà 98% de son chiffre d'affaires. Il continuera simplement de produire deux modèles classiques, l'un haut de gamme, le F 6, l'autre d'entrée de gamme, le FM 10. «Le basculement du marché vers le numérique est un phénomène mondial, mais c'est le Japon qui est à la pointe de cette tendance, Seul un nombre limité de professionnels et d'inconditionnels de l'argentique achète désormais des appareils à film.» explique Kouichi Fujimoto, analyste chez Okasan Securities. Cette décision est facile à comprendre. Au Japon, les ventes d'appareils analogiques déclinent de manière spectaculaire alors que celles des appareils numériques explosent. La tendance est la même dans le reste du monde. Fermeture du laboratoire Kodak de Vienne.
L'arrivée du numérique a dynamité le marché mondial de la photographie. Et les acteurs traditionnels souffrent. L'américain Kodak perd de l'argent et a dû supprimer 25 000 emplois pour s'adapter. En France, Kodak a annoncé mercredi la fermeture d'ici au 31 mars de son laboratoire de Vienne (Isère), qui emploie 120 salariés.
Le prestigieux constructeur allemand Leica, dont le groupe français de luxe Hermès est actionnaire, a évité le pire grâce à ses actionnaires : ils ont remis de l'argent. Le japonais Olympus ne va guère mieux.
De nouveaux venus ont profité de cette mutation pour entrer sur le marché comme les constructeurs informatiques Hewlett-Packard et Dell. Sony a aussi réussi une belle percée et se bat pour la première place avec un autre japonais, Canon.
Les industriels ne sont pas les seuls à devoir changer. Les spécialistes du développement des photographies sont touchés. Les consommateurs renoncent à développer leurs photos sur papier puisqu'ils peuvent les regarder sur les écrans de leur choix. En France, les PhotoService, Fox, Camara, Fnac Photo et Shop Photo ont dû s'adapter aux nouvelles exigences des clients.
Par Le Figaro